Il n’est plus question de discuter sur l’acharnement du journaliste Abdou Aziz Diop contre Idrissa Seck. C’est un fait indéniable. Il n’y a pas un seul leader politique qui reçoit autant de critiques de la part du politologue autoproclamé. Les moindres actes du potentiel successeur de Wade, rares qu’ils puissent être, sont auscultés, tamisés pour rechercher des poux à étaler, au moment où tous les jours des leaders politiques prennent des initiatives presque quotidiennes sans attirer l’attention du « politologue ».
Dans sa dernière contribution intitulée « De quoi Idrissa Seck a-t-il peur ?» le « politologue » étale toute la petitesse de son champ de pensée et l’envergure d’une haine incontrôlée qui prend le dessus sur la posture digne d’un intellectuel. Le fait de vouloir titiller les fibres patriotiques et conservatrices des sénégalais en fustigeant l’attitude d’Idrissa Seck consistant à recourir à l’expertise de « connaisseurs à la peau blanche et au nez aquilin. Comme du temps (immémorial) où l’esclave choisissait son maître » est un bien triste manière d’argumenter. Et quand le politologue demande à Idrissa Seck de s’initier à l’énonciation du discours qui n’est rien d’autre qu’une création de ces « connaisseurs à la peau blanche et au nez aquilin » on pourrait se demander quelle est la logique qui guide ses pensées ?
Abdou Aziz Diop devrait faire l’effort de dépasser son égo surdimensionné contrôlé par la haine, pour comprendre que l’expertise n’a pas de couleur. Elle constitue un argument crédible et peut être approprié par tous ceux qui veulent être éclairés.
Il se trouve qu’en l’espèce, il s’agit d’interpréter la constitution sénégalaise qui n’est rien d’autre que le résultat d’un mimétisme juridique. La constitution sénégalaise a été établie suivant le modèle français classique. Les techniques d’interprétation de la constitution sont des techniques d’inspiration françaises. Le droit constitutionnel est un héritage de la France, pays colonisateur. La bibliographie du droit constitutionnel sénégalais est composée d’auteurs français. Les étudiants sénégalais qui finissent par être de grands constitutionnalistes ont toujours été éclairé par des auteurs français tels que Georges Burdeau, Bernard Chantebout, Philippe Ardant, Jean Gicquel, Olivier Duhamel, Jean Jacques Chevalier …. Ceux qui ont fait des études en France pour devenir d’éminents constitutionnalistes ont reçu les cours de constitutionnalistes français tels que Guy Carcassonne, spécialiste du droit constitutionnel, professeur des universités.
Recourir à l’expertise française c’est aller à la source du droit. Une démarche scientifique qui semble échapper au champ de réflexion de notre « politologue ».
En outre, contrairement à ce que laisse penser le politicologue autoproclamé, Idrissa Seck a bel et bien fait recourir à l’expertise locale. Il a fait un appel aux constitutionnalistes sénégalais sur les ondes de la rfm le 08 octobre 2010, en ces termes « Ce que je propose et que je me limiterai à proposer c’est deux choses : Consultons les excellents constitutionnalistes qui sont au Sénégal, dans toutes nos universités et dans les instances de pratique du droit pour nous éclairer, nous classe politique. Ensuite réunissons-nous en tant que classe politique dans l’esprit de préservation du climat de paix, de stabilité et de tranquillité qui doit entourer l’élection et au-delà pour discuter de la question et avoir une position consensuelle. »
Le rapport de Guy Carcassonne vient conforter une expertise déjà présente dont l’élargissement à des connaissances étrangères ne fait que renforcer sa crédibilité.
Mais au-delà de ce souci, Idrissa Seck a réussi deux choses fondamentales.
1/ Le fait de refuser de circonscrire le débat à l’échelle nationale a été une manière de couper à Wade l’herbe sous les pieds parce qu’il pourrait être tenté de sortir ses « juristes tailleurs » de même acabit que les constitutionnalistes sénégalais qui se sont prononcés, pour prendre le contre-pied de leurs argumentaires et ainsi créer une confusion qui sera bénéfique à son coup de force constitutionnel.
2/ En convoquant une expertise étrangère reconnue dont la neutralité ne souffre d’aucune ambigüité, Idrissa Seck renforce la crédibilité de l’expertise sénégalaise aux yeux de l’opinion internationale qui a un œil rivé sur l’état de démocratie de notre pays et son fonctionnement. Un refus de la communauté internationale d’avaliser le coup de force programmé de Wade sera un grand acquis pour la suite du combat contre une dévolution monarchique du pouvoir.
Quand des stratégies bien murie sont développées par des sénégalais soucieux de l’impérieuse nécessité de sauver notre pays des mains inexpertes et dangereuses de la famille Wade, d’autres trouvent le prétexte de divertir et d’étaler leur incrédulité en plein jour pour juste voir le mot « politologue » apparaitre sous la signature de leur torchon et certainement, aussi, pour défendre une chapelle qui ne dit pas son nom. Bref, comme le dit Michel Tournier « Ce qui complique tout, c’est que ceux qui n’existent pas s’acharnent à faire croire le contraire »
Aissatou Kane Ndour
Assistante de direction
aissatoukanendour@yahoo.fr
Dans sa dernière contribution intitulée « De quoi Idrissa Seck a-t-il peur ?» le « politologue » étale toute la petitesse de son champ de pensée et l’envergure d’une haine incontrôlée qui prend le dessus sur la posture digne d’un intellectuel. Le fait de vouloir titiller les fibres patriotiques et conservatrices des sénégalais en fustigeant l’attitude d’Idrissa Seck consistant à recourir à l’expertise de « connaisseurs à la peau blanche et au nez aquilin. Comme du temps (immémorial) où l’esclave choisissait son maître » est un bien triste manière d’argumenter. Et quand le politologue demande à Idrissa Seck de s’initier à l’énonciation du discours qui n’est rien d’autre qu’une création de ces « connaisseurs à la peau blanche et au nez aquilin » on pourrait se demander quelle est la logique qui guide ses pensées ?
Abdou Aziz Diop devrait faire l’effort de dépasser son égo surdimensionné contrôlé par la haine, pour comprendre que l’expertise n’a pas de couleur. Elle constitue un argument crédible et peut être approprié par tous ceux qui veulent être éclairés.
Il se trouve qu’en l’espèce, il s’agit d’interpréter la constitution sénégalaise qui n’est rien d’autre que le résultat d’un mimétisme juridique. La constitution sénégalaise a été établie suivant le modèle français classique. Les techniques d’interprétation de la constitution sont des techniques d’inspiration françaises. Le droit constitutionnel est un héritage de la France, pays colonisateur. La bibliographie du droit constitutionnel sénégalais est composée d’auteurs français. Les étudiants sénégalais qui finissent par être de grands constitutionnalistes ont toujours été éclairé par des auteurs français tels que Georges Burdeau, Bernard Chantebout, Philippe Ardant, Jean Gicquel, Olivier Duhamel, Jean Jacques Chevalier …. Ceux qui ont fait des études en France pour devenir d’éminents constitutionnalistes ont reçu les cours de constitutionnalistes français tels que Guy Carcassonne, spécialiste du droit constitutionnel, professeur des universités.
Recourir à l’expertise française c’est aller à la source du droit. Une démarche scientifique qui semble échapper au champ de réflexion de notre « politologue ».
En outre, contrairement à ce que laisse penser le politicologue autoproclamé, Idrissa Seck a bel et bien fait recourir à l’expertise locale. Il a fait un appel aux constitutionnalistes sénégalais sur les ondes de la rfm le 08 octobre 2010, en ces termes « Ce que je propose et que je me limiterai à proposer c’est deux choses : Consultons les excellents constitutionnalistes qui sont au Sénégal, dans toutes nos universités et dans les instances de pratique du droit pour nous éclairer, nous classe politique. Ensuite réunissons-nous en tant que classe politique dans l’esprit de préservation du climat de paix, de stabilité et de tranquillité qui doit entourer l’élection et au-delà pour discuter de la question et avoir une position consensuelle. »
Le rapport de Guy Carcassonne vient conforter une expertise déjà présente dont l’élargissement à des connaissances étrangères ne fait que renforcer sa crédibilité.
Mais au-delà de ce souci, Idrissa Seck a réussi deux choses fondamentales.
1/ Le fait de refuser de circonscrire le débat à l’échelle nationale a été une manière de couper à Wade l’herbe sous les pieds parce qu’il pourrait être tenté de sortir ses « juristes tailleurs » de même acabit que les constitutionnalistes sénégalais qui se sont prononcés, pour prendre le contre-pied de leurs argumentaires et ainsi créer une confusion qui sera bénéfique à son coup de force constitutionnel.
2/ En convoquant une expertise étrangère reconnue dont la neutralité ne souffre d’aucune ambigüité, Idrissa Seck renforce la crédibilité de l’expertise sénégalaise aux yeux de l’opinion internationale qui a un œil rivé sur l’état de démocratie de notre pays et son fonctionnement. Un refus de la communauté internationale d’avaliser le coup de force programmé de Wade sera un grand acquis pour la suite du combat contre une dévolution monarchique du pouvoir.
Quand des stratégies bien murie sont développées par des sénégalais soucieux de l’impérieuse nécessité de sauver notre pays des mains inexpertes et dangereuses de la famille Wade, d’autres trouvent le prétexte de divertir et d’étaler leur incrédulité en plein jour pour juste voir le mot « politologue » apparaitre sous la signature de leur torchon et certainement, aussi, pour défendre une chapelle qui ne dit pas son nom. Bref, comme le dit Michel Tournier « Ce qui complique tout, c’est que ceux qui n’existent pas s’acharnent à faire croire le contraire »
Aissatou Kane Ndour
Assistante de direction
aissatoukanendour@yahoo.fr