Se réunir, échanger pour dégager des perspectives pour une meilleure performance des administrations douanières est un des objectifs de
la 9ième réunion du comité des experts de la conférence des Directeurs généraux des douanes de la région, de l’Organisation mondiale des
douanes de l’Afrique de l’Ouest et du centre (Omd-Aoc). Cette rencontre réunit entre autres pays, le Togo, le Ghana, le Sao Tomé, la Côte d’Ivoire, la Gambie, etc. Selon le Directeur général de la Douane sénégalaise, elle vise dans un premier temps à «faire le suivi des décisions qui avaient été arrêtées à Cotonou. Ces questions qui tournent autour des préoccupations des administrations douanières qui sont liées au renforcement des capacités». Il y a, à cet effet, poursuit-il, «les bureaux régionaux de renforcement des capacités. Le bureau régional de renforcement pour notre région se trouve à Abidjan, qui est chargé de faire la formation de coaching, d’échange d’expérience des différentes pour permettre aux différents pays ayant des douanes d’être à niveau de pouvoir remplir les missions pour lesquelles ils sont au service des États». Compte tenu du fait que «les administrations des douanes sont présentes sur les frontières», le Dg des soldats de l’économie trouve que «la région Omd-Aoc ne doit pas être en marge des grandes questions de l’heure soulevées et discutées au sein de l’Organisation mondiale des douanes». Il sera donc question, informe M. Cissé, «d’analyser de la manière la plus objective les résultats à mi-parcours pour faire ressortir les forces et les faiblesses dans l’exécution et définir les orientations à suivre». Car, explique-t-il, «Les douanes sont obligées de coopérer parce que de part et d’autre des frontières, nous avons des administrations des douanes». Sous un autre registre, Bernard Zbinden, le Directeur du renforcement des capacités à l’Organisation mondiale des douanes, par ailleurs représentant de la même organisation a, pour sa part dénoncé les retards dans les cotisations pour certains membres de l’administration douanière de la région. «Les administrations membres se sont mis d’accord pour cotiser de l’argent pour permettre d’organiser des ateliers nationaux et internationaux et pour créer des structures régionales pour permettre aux administrations d’aller chercher le savoir. C’est dans ce contexte que les administrations douanières cotisent de l’argent. Un bon nombre des États l’ont fait quelques uns ne l’ont pas fait. Il faut définir le processus de décaissement. Les cotisations s’accumulent et certaines administrations de la région s’impatientent». «Notre rôle est de faciliter le commerce international parce qu’il y a besoin d’attirer les investissements étrangers. C’est-à-dire que si les procédures douanières sont compliquées, il y a peu de chance que les investisseurs viennent», termine-t-il.
Awa DABO
Popxibaar
la 9ième réunion du comité des experts de la conférence des Directeurs généraux des douanes de la région, de l’Organisation mondiale des
douanes de l’Afrique de l’Ouest et du centre (Omd-Aoc). Cette rencontre réunit entre autres pays, le Togo, le Ghana, le Sao Tomé, la Côte d’Ivoire, la Gambie, etc. Selon le Directeur général de la Douane sénégalaise, elle vise dans un premier temps à «faire le suivi des décisions qui avaient été arrêtées à Cotonou. Ces questions qui tournent autour des préoccupations des administrations douanières qui sont liées au renforcement des capacités». Il y a, à cet effet, poursuit-il, «les bureaux régionaux de renforcement des capacités. Le bureau régional de renforcement pour notre région se trouve à Abidjan, qui est chargé de faire la formation de coaching, d’échange d’expérience des différentes pour permettre aux différents pays ayant des douanes d’être à niveau de pouvoir remplir les missions pour lesquelles ils sont au service des États». Compte tenu du fait que «les administrations des douanes sont présentes sur les frontières», le Dg des soldats de l’économie trouve que «la région Omd-Aoc ne doit pas être en marge des grandes questions de l’heure soulevées et discutées au sein de l’Organisation mondiale des douanes». Il sera donc question, informe M. Cissé, «d’analyser de la manière la plus objective les résultats à mi-parcours pour faire ressortir les forces et les faiblesses dans l’exécution et définir les orientations à suivre». Car, explique-t-il, «Les douanes sont obligées de coopérer parce que de part et d’autre des frontières, nous avons des administrations des douanes». Sous un autre registre, Bernard Zbinden, le Directeur du renforcement des capacités à l’Organisation mondiale des douanes, par ailleurs représentant de la même organisation a, pour sa part dénoncé les retards dans les cotisations pour certains membres de l’administration douanière de la région. «Les administrations membres se sont mis d’accord pour cotiser de l’argent pour permettre d’organiser des ateliers nationaux et internationaux et pour créer des structures régionales pour permettre aux administrations d’aller chercher le savoir. C’est dans ce contexte que les administrations douanières cotisent de l’argent. Un bon nombre des États l’ont fait quelques uns ne l’ont pas fait. Il faut définir le processus de décaissement. Les cotisations s’accumulent et certaines administrations de la région s’impatientent». «Notre rôle est de faciliter le commerce international parce qu’il y a besoin d’attirer les investissements étrangers. C’est-à-dire que si les procédures douanières sont compliquées, il y a peu de chance que les investisseurs viennent», termine-t-il.
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