Le ministre d’Etat Karim Wade, en charge de ce secteur, a signé hier avec la Banque islamique du Sénégal (BIS) une convention de financement, qui met à la disposition de la Société africaine de raffinage (SAR) une ligne de crédit de 10 millions d’Euros (6,5 milliards de FCFA). Une manne financière qui devrait servir à couvrir les besoins d’approvisionnement en gaz butane de cette société. Karim Wade a également annoncé que des travaux vont être entamés dans les meilleurs délais, pour augmenter les capacités de stockage de la société de raffinage.
Une convention de financement a été signée hier à Dakar par les directeurs généraux, Babacar Ndoye de la BIS et Carmello Robert Sagna de la SAR, sous la présidence du ministre de l’Energie, Karim Wade. Ce financement qui porte sur un montant de 6 milliards et demi de nos francs, vise en partie à résorber les fréquentes pénuries de gaz butane que connaît le pays. Selon le directeur général de la BIS, l’opération vise à « couvrir les factures portant sur 3 à 4 bateaux par mois, sous forme de cycle renouvelable, sur une période indéterminée », précisant toutefois que « ce plafond peut être revu à la hausse si la nécessité du marché nous l’impose ».
Babacar Ndoye a rappelé que la finance islamique a une mission particulière dans le domaine du développement. Aussi, a-t-il ajouté que l’infrastructure qu’il dirige ne pouvait trouver « meilleur partenaire que la SAR pour prendre en charge les besoins des Sénégalais, pour un produit aussi vital que le gaz ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, a, pour sa part, soutenu que ce financement obtenu de la BIS va permettre de « sécuriser les approvisionnements de la SAR en gaz », rappelant à ce titre que notre pays a connu dernièrement « de graves pénuries en gaz ». Aussi, a-t-il indiqué que « cet accord va nous permettre d’avoir une meilleure programmation des bateaux, avec des tonnages précis ».
Ainsi, a souligné Karim Wade, la société de raffinage aura « toutes les marges de manœuvre, de façon à sécuriser les approvisionnements ». Dans le même temps, le ministre en charge de l’Energie a fait cas du problème de stockage auquel est confronté la SAR et qui explique en partie ces pénuries à répétition. « Actuellement, le pays n’a que 8 jours de consommation, du fait d’un déficit d’infrastructures de stockage », a-t-il dit dans ce sens. Mais il a annoncé avoir les assurances des actionnaires de la SAR, que sont TOTAL et SBG, pour solutionner ce problème. Selon le ministre d’Etat, ces sociétés en question lui ont affirmé que des travaux d’extension de la zone de stockage de la société de raffinage seront entrepris prochainement, pour porter les capacités de 8 à 35 jours. Toutes choses qui, a-t-il dit, auront des effets sur les prix et permettront par ailleurs de faire beaucoup d’économies d’échelle, en terme de manutention et de fret.
Bassirou Seck
© lemessagersn. info
Une convention de financement a été signée hier à Dakar par les directeurs généraux, Babacar Ndoye de la BIS et Carmello Robert Sagna de la SAR, sous la présidence du ministre de l’Energie, Karim Wade. Ce financement qui porte sur un montant de 6 milliards et demi de nos francs, vise en partie à résorber les fréquentes pénuries de gaz butane que connaît le pays. Selon le directeur général de la BIS, l’opération vise à « couvrir les factures portant sur 3 à 4 bateaux par mois, sous forme de cycle renouvelable, sur une période indéterminée », précisant toutefois que « ce plafond peut être revu à la hausse si la nécessité du marché nous l’impose ».
Babacar Ndoye a rappelé que la finance islamique a une mission particulière dans le domaine du développement. Aussi, a-t-il ajouté que l’infrastructure qu’il dirige ne pouvait trouver « meilleur partenaire que la SAR pour prendre en charge les besoins des Sénégalais, pour un produit aussi vital que le gaz ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, a, pour sa part, soutenu que ce financement obtenu de la BIS va permettre de « sécuriser les approvisionnements de la SAR en gaz », rappelant à ce titre que notre pays a connu dernièrement « de graves pénuries en gaz ». Aussi, a-t-il indiqué que « cet accord va nous permettre d’avoir une meilleure programmation des bateaux, avec des tonnages précis ».
Ainsi, a souligné Karim Wade, la société de raffinage aura « toutes les marges de manœuvre, de façon à sécuriser les approvisionnements ». Dans le même temps, le ministre en charge de l’Energie a fait cas du problème de stockage auquel est confronté la SAR et qui explique en partie ces pénuries à répétition. « Actuellement, le pays n’a que 8 jours de consommation, du fait d’un déficit d’infrastructures de stockage », a-t-il dit dans ce sens. Mais il a annoncé avoir les assurances des actionnaires de la SAR, que sont TOTAL et SBG, pour solutionner ce problème. Selon le ministre d’Etat, ces sociétés en question lui ont affirmé que des travaux d’extension de la zone de stockage de la société de raffinage seront entrepris prochainement, pour porter les capacités de 8 à 35 jours. Toutes choses qui, a-t-il dit, auront des effets sur les prix et permettront par ailleurs de faire beaucoup d’économies d’échelle, en terme de manutention et de fret.
Bassirou Seck
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