Pour ces défenseurs des droits humains, rares furent les fenêtres de tir aussi propices à des négociations que les mois qui viennent de s’écouler. A l’exception notable d’une escarmouche qui s’est produite, jeudi dernier, à Oussouye à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Ziguinchor, entre l’Armée et des membres armés du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). L’affrontement a causé la mort de plusieurs de ces derniers, et montre que, derrière le calme d’apparence, l’instabilité perdure.
Cette résurgence soudaine des armes n’est d’ailleurs sans doute pas étrangère à la franche prise de position de la Raddho en faveur d’une accélération du tempo des négociations. «Toutes les conditions sont désormais réunies pour aller sans délai à la table des négociations pour une paix durable en Casamance», écrit Alioune Tine, le président de la Raddho. Et de noter que le Mfdc, par la voix de deux de ses plus emblématiques chefs de guerre, Salif Sadio et César Atoute Badiatte, et l’Etat, en la personne du président de la République, Macky Sall, ont accordé leurs violons, certes par médias interposés. Négocions, disent-ils tous en substance, en s’accordant de plus sur l’entremise de la communauté catholique Sant’Egidio, qui a d’ores et déjà initié sa médiation si ce n’est dans les faits, en tout cas dans les déclarations.
C’est forte de cette analyse que la Raddho «invite les partis politiques, les mouvements citoyens, les organisations de la société civile, les syndicats, les chefs religieux toutes tendances et toutes obédiences confondues à soutenir de toutes leurs forces tous les acteurs engagés dans le processus de paix en cours».
Depuis ses débuts en 1982, le conflit casamançais a causé plusieurs milliers de victimes civiles, et forcé le déplacement de dizaines de milliers de réfugiés.
Cette résurgence soudaine des armes n’est d’ailleurs sans doute pas étrangère à la franche prise de position de la Raddho en faveur d’une accélération du tempo des négociations. «Toutes les conditions sont désormais réunies pour aller sans délai à la table des négociations pour une paix durable en Casamance», écrit Alioune Tine, le président de la Raddho. Et de noter que le Mfdc, par la voix de deux de ses plus emblématiques chefs de guerre, Salif Sadio et César Atoute Badiatte, et l’Etat, en la personne du président de la République, Macky Sall, ont accordé leurs violons, certes par médias interposés. Négocions, disent-ils tous en substance, en s’accordant de plus sur l’entremise de la communauté catholique Sant’Egidio, qui a d’ores et déjà initié sa médiation si ce n’est dans les faits, en tout cas dans les déclarations.
C’est forte de cette analyse que la Raddho «invite les partis politiques, les mouvements citoyens, les organisations de la société civile, les syndicats, les chefs religieux toutes tendances et toutes obédiences confondues à soutenir de toutes leurs forces tous les acteurs engagés dans le processus de paix en cours».
Depuis ses débuts en 1982, le conflit casamançais a causé plusieurs milliers de victimes civiles, et forcé le déplacement de dizaines de milliers de réfugiés.