Urgences à traiter
Le secrétariat national de l’O.I.S a exprimé des préoccupations face à la dynamique de transformation du système éducatif. Selon Babacar Mbaye Ngaraf, président de l’O.I.S, « après un diagnostic sans complaisance, nous souhaitons partager quelques préoccupations ». Parmi les urgences à traiter, il a été mentionné :
– Rendre opérationnels les établissements inondés.
– Pacifier l’espace scolaire en résolvant la question des enseignants décisionnaires.
– Résorber les abris provisoires ainsi que les classes à double flux et multigrade.
– Recruter des enseignants titulaires du CAP ou du CEAP issus du secteur privé, pour combler le manque d’effectifs.
– Doter les écoles de matériaux conformes aux exigences du curriculum.
– Partager avec les instituteurs, les modalités d’introduction de l’enseignement de l’anglais à l’école élémentaire.
Un défi collectif
Les membres de l’O.I.S ont également réagi à l’appel du ministre de l’Éducation, en faveur d’un retour à une école publique de qualité. « L’ambition d’aider l’école publique à retrouver son lustre d’antan, n’est pas démesurée, encore moins irréaliste, à condition que chaque acteur joue convenablement sa partition», ont-ils affirmé. Ils ont souligné l’importance de l’engagement individuel : « Faire ce qui est à notre portée, avant de solliciter de l’autre, ce qui nous dépasse ».
Il est crucial que les communautés locales—associations de jeunes, groupements de femmes, amicales d’anciens élèves—s’approprient les enjeux de l’éducation. L’État, quant à lui, doit sans démagogie, placer l’école au cœur de ses priorités. Ngaraf a rappelé que « l’inadmissible » ne doit pas devenir la norme : « Il est inacceptable que des établissements restent inondés et infréquentables ou que des élèves s’assoient sur des nattes pour suivre des cours ».
Un cri de détresse
Babacar Mbaye Ngaraf a également lancé un appel urgent aux autorités, pour la mise en place d’un plan d’urgence. « J’en profite pour lancer un cri de détresse aux autorités, pour un plan ORSEC en faveur des établissements en grande difficulté », a-t-il déclaré, en citant des exemples comme le lycée de Malika Plage et l’école Cherif Macky Aïdara de Kolda, où « bactéries, mouches, larves, insectes et grenouilles, se disputent les salles de classe avec enseignants et élèves ».
En somme, la maîtrise des problèmes éducatifs par le chef de l’État et son gouvernement, combinée au patriotisme des enseignants, offre de réelles opportunités pour la revalorisation de l’école publique. Les acteurs de l’éducation sont appelés à se mobiliser, pour garantir un avenir meilleur aux générations futures.
Birame Khary Ndaw
Le secrétariat national de l’O.I.S a exprimé des préoccupations face à la dynamique de transformation du système éducatif. Selon Babacar Mbaye Ngaraf, président de l’O.I.S, « après un diagnostic sans complaisance, nous souhaitons partager quelques préoccupations ». Parmi les urgences à traiter, il a été mentionné :
– Rendre opérationnels les établissements inondés.
– Pacifier l’espace scolaire en résolvant la question des enseignants décisionnaires.
– Résorber les abris provisoires ainsi que les classes à double flux et multigrade.
– Recruter des enseignants titulaires du CAP ou du CEAP issus du secteur privé, pour combler le manque d’effectifs.
– Doter les écoles de matériaux conformes aux exigences du curriculum.
– Partager avec les instituteurs, les modalités d’introduction de l’enseignement de l’anglais à l’école élémentaire.
Un défi collectif
Les membres de l’O.I.S ont également réagi à l’appel du ministre de l’Éducation, en faveur d’un retour à une école publique de qualité. « L’ambition d’aider l’école publique à retrouver son lustre d’antan, n’est pas démesurée, encore moins irréaliste, à condition que chaque acteur joue convenablement sa partition», ont-ils affirmé. Ils ont souligné l’importance de l’engagement individuel : « Faire ce qui est à notre portée, avant de solliciter de l’autre, ce qui nous dépasse ».
Il est crucial que les communautés locales—associations de jeunes, groupements de femmes, amicales d’anciens élèves—s’approprient les enjeux de l’éducation. L’État, quant à lui, doit sans démagogie, placer l’école au cœur de ses priorités. Ngaraf a rappelé que « l’inadmissible » ne doit pas devenir la norme : « Il est inacceptable que des établissements restent inondés et infréquentables ou que des élèves s’assoient sur des nattes pour suivre des cours ».
Un cri de détresse
Babacar Mbaye Ngaraf a également lancé un appel urgent aux autorités, pour la mise en place d’un plan d’urgence. « J’en profite pour lancer un cri de détresse aux autorités, pour un plan ORSEC en faveur des établissements en grande difficulté », a-t-il déclaré, en citant des exemples comme le lycée de Malika Plage et l’école Cherif Macky Aïdara de Kolda, où « bactéries, mouches, larves, insectes et grenouilles, se disputent les salles de classe avec enseignants et élèves ».
En somme, la maîtrise des problèmes éducatifs par le chef de l’État et son gouvernement, combinée au patriotisme des enseignants, offre de réelles opportunités pour la revalorisation de l’école publique. Les acteurs de l’éducation sont appelés à se mobiliser, pour garantir un avenir meilleur aux générations futures.
Birame Khary Ndaw