Les faits pour lesquels Abdou Kader Amar a comparu, hier, à l’audience de la Chambre criminelle, remontent à la nuit du 01 décembre 2017. Cette nuit-là, les éléments du commissariat des Parcelles assainies ont été informés d’un meurtre aux Parcelles assainies. Sur les lieux, ils ont trouvé un individu de sexe masculin, torse nu, étendu sur le dos et baignant dans une mare de sang. L’examen du corps a fait apparaître une blessure sur la poitrine du côté gauche et sous l’aisselle.
Entendu, le témoin, Abdou Khadre Mbacké, habitant dans la même maison que la victime, a déclaré que l’accusé Abdel Kader Amar est l’auteur du meurtre. Il disait ignorer les raisons de son acte mais confirme que le sieur Amar était ivre au moment des faits. Suite à une dispute pour la facture de l’électricité, ils se sont bagarrés.
Humilié par le ressortissant nigérian qui est plus costaud que lui, il a décidé de se venger. L’accusé est parti se munir d’un couteau qu’il a asséné à la victime. Ce qui a provoqué la mort du ressortissant nigérian. Le certificat de genre de mort, fait état d’une hémorragie interne.
Attrait hier à la barre de la Chambre criminelle de Dakar pour meurtre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Abdel Kader Amar soutient qu’il n’était pas ivre. Selon lui, le problème s’est répété à plusieurs reprises concernant la facture du courant.
« J’ai fait une réunion pour dire aux habitants de la maison de déclarer leur matériel, car je ne pouvais pas payer ce que je n’ai pas consommé. Vu qu’il était absent de la réunion, je suis parti le voir vers les coups de minuit pour lui faire un compte-rendu. Il avait déjà une haine envers moi du fait que je lui avais dit que je ne vais pas payer. Sur place, il m’a insulté, bousculé et poignardé à la main droite afin que je ne quitte sa chambre. Humilié, j’ai pris mon couteau de service que j’ai mis dans ma poche. Il est plus long et plus grand que moi. Arrivé dans sa chambre, il m’a ceinturé et je lui ai asséné un coup. Au moment des faits, j’avais le sang chaud. Cela s’est passé très vite », explique-t-il.
Pour le parquet, le mobile de ce crime le laisse perplexe. « C’est trop léger pour moi. Il nie sa responsabilité en soulignant qu’il a été attaqué. Mais cela n’a pas été prouvé. Déclarez-le coupable et condamnez-le à perpétuité », a requis le maitre des poursuites.
Quant au conseil de la défense, il pense que rien ne peut justifier qu’on puisse ôter la vie à une personne. Jugeant le réquisitoire du parquet trop sévère, la robe noire a soutenu que son client est un citoyen sénégalais bien intègre, qui n’a jamais eu maille avec la justice. Il était toujours engagé pour qu’il y ait de l’harmonie dans la maison. Mais il n’est que vigile, il ne pouvait pas payer les hausses des factures de 50.000 et de 100.000 FCfa. La défense a plaidé la clémence de la chambre et une application bienveillante de la loi pénale. L’affaire est mise en délibéré pour le 08 mars prochain.
Témoin
Entendu, le témoin, Abdou Khadre Mbacké, habitant dans la même maison que la victime, a déclaré que l’accusé Abdel Kader Amar est l’auteur du meurtre. Il disait ignorer les raisons de son acte mais confirme que le sieur Amar était ivre au moment des faits. Suite à une dispute pour la facture de l’électricité, ils se sont bagarrés.
Humilié par le ressortissant nigérian qui est plus costaud que lui, il a décidé de se venger. L’accusé est parti se munir d’un couteau qu’il a asséné à la victime. Ce qui a provoqué la mort du ressortissant nigérian. Le certificat de genre de mort, fait état d’une hémorragie interne.
Attrait hier à la barre de la Chambre criminelle de Dakar pour meurtre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Abdel Kader Amar soutient qu’il n’était pas ivre. Selon lui, le problème s’est répété à plusieurs reprises concernant la facture du courant.
« J’ai fait une réunion pour dire aux habitants de la maison de déclarer leur matériel, car je ne pouvais pas payer ce que je n’ai pas consommé. Vu qu’il était absent de la réunion, je suis parti le voir vers les coups de minuit pour lui faire un compte-rendu. Il avait déjà une haine envers moi du fait que je lui avais dit que je ne vais pas payer. Sur place, il m’a insulté, bousculé et poignardé à la main droite afin que je ne quitte sa chambre. Humilié, j’ai pris mon couteau de service que j’ai mis dans ma poche. Il est plus long et plus grand que moi. Arrivé dans sa chambre, il m’a ceinturé et je lui ai asséné un coup. Au moment des faits, j’avais le sang chaud. Cela s’est passé très vite », explique-t-il.
Pour le parquet, le mobile de ce crime le laisse perplexe. « C’est trop léger pour moi. Il nie sa responsabilité en soulignant qu’il a été attaqué. Mais cela n’a pas été prouvé. Déclarez-le coupable et condamnez-le à perpétuité », a requis le maitre des poursuites.
Quant au conseil de la défense, il pense que rien ne peut justifier qu’on puisse ôter la vie à une personne. Jugeant le réquisitoire du parquet trop sévère, la robe noire a soutenu que son client est un citoyen sénégalais bien intègre, qui n’a jamais eu maille avec la justice. Il était toujours engagé pour qu’il y ait de l’harmonie dans la maison. Mais il n’est que vigile, il ne pouvait pas payer les hausses des factures de 50.000 et de 100.000 FCfa. La défense a plaidé la clémence de la chambre et une application bienveillante de la loi pénale. L’affaire est mise en délibéré pour le 08 mars prochain.
Témoin
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
