Le citoyen que je suis, anticipe sur la sensibilité connue des questions religieuses. Les guides religieux, quant à eux, ne devraient pas attendre l'inauguration pour opposer leur veto et évoquer les même raisons qui avaient poussé le Mollah Mohammed Omar, commandeur des croyants d'Afghanistan, à détruire la plus grandes statue Bouddha, haute elle aussi d'une cinquantaine de mètres. A ce moment là l'encre coulera à flots. A bon entendeur…"
Ces phrases datent donc de 2005 et le débat n’a eu véritablement lieu qu’en 2010.
Dès l'annonce de son inauguration, exactement comme prévu, le Sénégal était entré en ébullition. Dans les pages "Contributions" et "Opinions" de nos différents quotidiens, défilaient inlassablement des articles soutenus, pour magnifier ou pour pourfendre la statue appelée à résister 1200 ans. Les radios et les télévisions avaient pris le relais en faisant entrer en scène les imams, le clergé, les intellectuels de tout bord.
Ce vacarme avait sans doute réveillé les hommes politiques d’un sommeil de cinq ans. Mais hélas, le colosse était bien au-dessus de leur parole.
Maintenant que le monument est bien debout avec son "charme" provocateur, les populations irritées et impuissantes devant le plus grand symbole de contre-valeurs de leur culture notamment la nudité, ruminent sans cesse et sans espoir leur mal.
Je reviens sept ans après, sur cette affaire pour dire qu’il existe bien une solution qui se départit des lamentations inutiles et stériles : la vente aux enchères. Oui, Momar El khadafi, le défunt président Libyen avait proposé de racheter le Monument si les sénégalais n’en voulait pas. D’autres peuples qui sont prêts à venir chez nous pour visiter et contempler cette œuvre peuvent se payer le luxe de l’acquérir contrairement aux sénégalais qui ont un sentiment quasi général de rejet.
Le transfert est bien possible car le Monument de la Liberté a été construit en France et offert aux Etats Unis tandis que le nôtre a été entièrement construit en Corée du Nord et transféré chez nous contre la volonté populaire.
Ainsi le pays retrouverait une bouffée d’air en termes de milliards pour faire faces aux multiples priorités particulièrement le chômage des jeunes et la pauvreté en général.
Le socle qui regroupe un certain nombre d’infrastructures pourrait être conservé. Un baobab ou un autre symbole prendrait la place de nos trois colosses.
Cheikh Bamba Dioum
bambadioum@yahoo.fr TEL. 7735287
Ces phrases datent donc de 2005 et le débat n’a eu véritablement lieu qu’en 2010.
Dès l'annonce de son inauguration, exactement comme prévu, le Sénégal était entré en ébullition. Dans les pages "Contributions" et "Opinions" de nos différents quotidiens, défilaient inlassablement des articles soutenus, pour magnifier ou pour pourfendre la statue appelée à résister 1200 ans. Les radios et les télévisions avaient pris le relais en faisant entrer en scène les imams, le clergé, les intellectuels de tout bord.
Ce vacarme avait sans doute réveillé les hommes politiques d’un sommeil de cinq ans. Mais hélas, le colosse était bien au-dessus de leur parole.
Maintenant que le monument est bien debout avec son "charme" provocateur, les populations irritées et impuissantes devant le plus grand symbole de contre-valeurs de leur culture notamment la nudité, ruminent sans cesse et sans espoir leur mal.
Je reviens sept ans après, sur cette affaire pour dire qu’il existe bien une solution qui se départit des lamentations inutiles et stériles : la vente aux enchères. Oui, Momar El khadafi, le défunt président Libyen avait proposé de racheter le Monument si les sénégalais n’en voulait pas. D’autres peuples qui sont prêts à venir chez nous pour visiter et contempler cette œuvre peuvent se payer le luxe de l’acquérir contrairement aux sénégalais qui ont un sentiment quasi général de rejet.
Le transfert est bien possible car le Monument de la Liberté a été construit en France et offert aux Etats Unis tandis que le nôtre a été entièrement construit en Corée du Nord et transféré chez nous contre la volonté populaire.
Ainsi le pays retrouverait une bouffée d’air en termes de milliards pour faire faces aux multiples priorités particulièrement le chômage des jeunes et la pauvreté en général.
Le socle qui regroupe un certain nombre d’infrastructures pourrait être conservé. Un baobab ou un autre symbole prendrait la place de nos trois colosses.
Cheikh Bamba Dioum
bambadioum@yahoo.fr TEL. 7735287