Abdou Latif Coulibaly ne voit pas la nécessité d’un débat télévisé entre Karim Wade->Article10198], le président du Conseil de surveillance de l’Anoci, et lui.
Après la publication de son ouvrage "Contes et mécomptes de l’Anoci", certains avaient souhaité un tel débat, d’autant plus que le fils du chef de l’État avait invité le secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng à un face-à-face télévisé dans les studios de "Walf-Tv", après que celui-ci a eu à critiquer la gestion de l’Anoci. Ce qui avait poussé l’économiste et chercheur au Codesria, Demba Moussa Dembélé, après la publication du livre "Contes et mécomptes de l’Anoci", à demander si Karim Wade va inviter Abdou Latif Coulibaly à un débat télévisé de la manière qu’avec Tanor.
Sur les ondes de la radio privée "Rfm", Demba Moussa Dembélé soutenait : "Je pense que si ce que Latif a dit est avéré, c’est plus que scandaleux, c’est accablant. Les chiffres qu’il avance et qu’il dit détenir des sources provenant de l’Anoci. Cela témoigne d’une gestion opaque des deniers de ce pays. Et Karim Wade et Abdoulaye Wade ont mille raisons de se justifier devant le peuple sénégalais."
Répondant à une question, s’il est prêt à un face-à-face télévisé avec Karim Wade dans les colonnes de "Weekend Magazine" paru cette semaine, Abdou Latif Coulibaly soutient : ’’Pourquoi ferais-je un face-à-face avec Karim Wade ? Si vous m’en donnez la raison, je le ferai. Je ne suis pas un acteur de quelque manière que ce soit. Je suis un observateur, un journaliste, je ne suis pas indifférent. Je ne suis pas neutre, ni objectif. Je l’assume totalement. Je ne suis objectif que dans la procédure que je mets en œuvre pour parler des faits dont je parle. J’ai des sentiments et je suis un sujet, car il s’agit de mon pays. Vous voulez m’appeler à être neutre, à ne pas m’intéresser aux choses qui concernent mon pays. Malheureusement, je ne crois pas ce genre de journaliste. Je ne crois pas qu’il en existe d’ailleurs’’.
Abdou Latif Coulibaly n’a pas le sentiment de faire peur au président Wade et à sa famille après avoir consacré des ouvrages au chef de l’Etat.
A ceux qui l’accusent de s’acharner sur le président Wade et sa famille, Abdou Latif Coulibaly répond : ’’Ils sont libres d’avoir ce sentiment. D’abord, je ne parle pas de la famille Wade, je parle du président de la République. Si les gens trouvent que c’est de l’acharnement de parler du président de la République dans l’exercice de ses fonctions et dans l’exercice de ses compétences légales, c’est faire de l’acharnement, je l’assume.’’.
Et d’ajouter : ’’Je suis intéressé par les gens qui sont appointés pour exercer des responsabilités publiques. Je m’intéresse à eux quoi qu’il en soit. C’est quand même extraordinaire de pouvoir bénéficier de l’avantage d’une famille et ensuite de bénéficier d’un autre privilège de ne pas se faire critiquer, alors qu’on gère des deniers publics. Mais pourquoi ? Les journalistes parlent tout le temps d’Abdoulaye Wade et de Karim. Pourquoi ne considère-t-on pas qu’ils s’acharnent sur la famille Wade ?’’.
Pourquoi le terme "Contes" au lieu de "Comptes" ? Abdou Latif Coulibaly déclare avoir le sentiment que l’Anoci a raconté des contes à l’Assemblée nationale. Le journaliste se demande même, comment on peut convaincre les Sénégalais qu’on a réalisé tant de choses, fait tant d’autres et ne jamais présenter de chiffres à l’appui ? Pour lui, cela est un conte.
Abdou Latif Coulibaly martèle :’’On veut nous faire croire des choses, comme dans la légende. Quand nos grand-mères nous racontaient des contes, on nous disait que le lion était capable de sauter d’un village à un autre. Ils (les responsables de l’Anoci) disent qu’ils sont capables de nous faire un bilan, sans donner de chiffres. Ce sont des contes ! C’est une légende qui a été construite autour de l’Anoci. Donc, ils sont su garder leurs comptes, les cacher et c’est aussi simple que cela. Les contes, c’est une légende qui est construite autour de l’Anoci. Même le président de l’Anoci le dit : "Je suis fier d’avoir réussi ce que j’ai fait. Aucune société n’a été aussi bien gérée et contrôlée de toute l’existence du Sénégal". C’est une légende. Ce n’est pas vrai.’’
- Par Mayaram -nettali
Après la publication de son ouvrage "Contes et mécomptes de l’Anoci", certains avaient souhaité un tel débat, d’autant plus que le fils du chef de l’État avait invité le secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng à un face-à-face télévisé dans les studios de "Walf-Tv", après que celui-ci a eu à critiquer la gestion de l’Anoci. Ce qui avait poussé l’économiste et chercheur au Codesria, Demba Moussa Dembélé, après la publication du livre "Contes et mécomptes de l’Anoci", à demander si Karim Wade va inviter Abdou Latif Coulibaly à un débat télévisé de la manière qu’avec Tanor.
Sur les ondes de la radio privée "Rfm", Demba Moussa Dembélé soutenait : "Je pense que si ce que Latif a dit est avéré, c’est plus que scandaleux, c’est accablant. Les chiffres qu’il avance et qu’il dit détenir des sources provenant de l’Anoci. Cela témoigne d’une gestion opaque des deniers de ce pays. Et Karim Wade et Abdoulaye Wade ont mille raisons de se justifier devant le peuple sénégalais."
Répondant à une question, s’il est prêt à un face-à-face télévisé avec Karim Wade dans les colonnes de "Weekend Magazine" paru cette semaine, Abdou Latif Coulibaly soutient : ’’Pourquoi ferais-je un face-à-face avec Karim Wade ? Si vous m’en donnez la raison, je le ferai. Je ne suis pas un acteur de quelque manière que ce soit. Je suis un observateur, un journaliste, je ne suis pas indifférent. Je ne suis pas neutre, ni objectif. Je l’assume totalement. Je ne suis objectif que dans la procédure que je mets en œuvre pour parler des faits dont je parle. J’ai des sentiments et je suis un sujet, car il s’agit de mon pays. Vous voulez m’appeler à être neutre, à ne pas m’intéresser aux choses qui concernent mon pays. Malheureusement, je ne crois pas ce genre de journaliste. Je ne crois pas qu’il en existe d’ailleurs’’.
Abdou Latif Coulibaly n’a pas le sentiment de faire peur au président Wade et à sa famille après avoir consacré des ouvrages au chef de l’Etat.
A ceux qui l’accusent de s’acharner sur le président Wade et sa famille, Abdou Latif Coulibaly répond : ’’Ils sont libres d’avoir ce sentiment. D’abord, je ne parle pas de la famille Wade, je parle du président de la République. Si les gens trouvent que c’est de l’acharnement de parler du président de la République dans l’exercice de ses fonctions et dans l’exercice de ses compétences légales, c’est faire de l’acharnement, je l’assume.’’.
Et d’ajouter : ’’Je suis intéressé par les gens qui sont appointés pour exercer des responsabilités publiques. Je m’intéresse à eux quoi qu’il en soit. C’est quand même extraordinaire de pouvoir bénéficier de l’avantage d’une famille et ensuite de bénéficier d’un autre privilège de ne pas se faire critiquer, alors qu’on gère des deniers publics. Mais pourquoi ? Les journalistes parlent tout le temps d’Abdoulaye Wade et de Karim. Pourquoi ne considère-t-on pas qu’ils s’acharnent sur la famille Wade ?’’.
Pourquoi le terme "Contes" au lieu de "Comptes" ? Abdou Latif Coulibaly déclare avoir le sentiment que l’Anoci a raconté des contes à l’Assemblée nationale. Le journaliste se demande même, comment on peut convaincre les Sénégalais qu’on a réalisé tant de choses, fait tant d’autres et ne jamais présenter de chiffres à l’appui ? Pour lui, cela est un conte.
Abdou Latif Coulibaly martèle :’’On veut nous faire croire des choses, comme dans la légende. Quand nos grand-mères nous racontaient des contes, on nous disait que le lion était capable de sauter d’un village à un autre. Ils (les responsables de l’Anoci) disent qu’ils sont capables de nous faire un bilan, sans donner de chiffres. Ce sont des contes ! C’est une légende qui a été construite autour de l’Anoci. Donc, ils sont su garder leurs comptes, les cacher et c’est aussi simple que cela. Les contes, c’est une légende qui est construite autour de l’Anoci. Même le président de l’Anoci le dit : "Je suis fier d’avoir réussi ce que j’ai fait. Aucune société n’a été aussi bien gérée et contrôlée de toute l’existence du Sénégal". C’est une légende. Ce n’est pas vrai.’’
- Par Mayaram -nettali