D’habitude, les agresseurs ne s’assument pas. Ils préfèrent opérer dans la lâcheté et se mouvoir dans la société comme si de rien n’était. Mais pour une fois, un des leurs se dévoile. Appréhendé après un coup raté, ce bonhomme qui se présente comme un mécanicien de profession, raconte comment il est devenu agresseur “sans le vouloir”. “Je suis marié et j’ai deux enfants”, confie-t-il à Ndoye Bane.
“Si je suis devenu agresseur, c’est la faute à la conjoncture. Les temps sont difficiles, donc pour arrondir les fins du mois, je décide de voler bien d’autrui”, bat-il sa coulpe. Sur la méthode employée, il révèle que lui son fort, c’est le vol à l’arrachée à bord d’un scooter. “Nous ne planifions rien et nous n’avons pas de cible préétablie. Nous choisissons au hasard et si les conditions s’y prêtent, nous frappons”, lâche-t-il. Au sujet de sa responsabilité dans le larcin, il confie que c’est lui qui fait le gros du “boulot” tandis que son acolyte se contente de conduire le scooter.
Par exemple, lors du vol avorté du sac d’une femme, c’est lui qui était aux manettes. “Mais quand j’ai tenté d’arracher le sac de la dame, elle a résiste et est tombée. Sur le coup, j’ai pris peur et pris mes jambes à mon cou. Malheureusement, un véhicule m’a heurté et je suis tombé. Des badauds ont accouru pour m’arrêter”, conte le voleur qui avoue en être à son quatrième coup. “Mais c’est la première fois que je me fais prendre”, semble-t-il regretter. A propos de son plus grand butin, le quidam l’estime à 150 000 francs FCFA. Comme tous les malfaiteurs pris à leurs propres piégés, il dit regretter son acte. Mais une fois relâché, il renouera avec ses vieilles habitudes.
buzz.sn
“Si je suis devenu agresseur, c’est la faute à la conjoncture. Les temps sont difficiles, donc pour arrondir les fins du mois, je décide de voler bien d’autrui”, bat-il sa coulpe. Sur la méthode employée, il révèle que lui son fort, c’est le vol à l’arrachée à bord d’un scooter. “Nous ne planifions rien et nous n’avons pas de cible préétablie. Nous choisissons au hasard et si les conditions s’y prêtent, nous frappons”, lâche-t-il. Au sujet de sa responsabilité dans le larcin, il confie que c’est lui qui fait le gros du “boulot” tandis que son acolyte se contente de conduire le scooter.
Par exemple, lors du vol avorté du sac d’une femme, c’est lui qui était aux manettes. “Mais quand j’ai tenté d’arracher le sac de la dame, elle a résiste et est tombée. Sur le coup, j’ai pris peur et pris mes jambes à mon cou. Malheureusement, un véhicule m’a heurté et je suis tombé. Des badauds ont accouru pour m’arrêter”, conte le voleur qui avoue en être à son quatrième coup. “Mais c’est la première fois que je me fais prendre”, semble-t-il regretter. A propos de son plus grand butin, le quidam l’estime à 150 000 francs FCFA. Comme tous les malfaiteurs pris à leurs propres piégés, il dit regretter son acte. Mais une fois relâché, il renouera avec ses vieilles habitudes.
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