Les nommées Mamy Ba, Ndèye Aby Faty, Bineta Diouf, Maimouna Ndiaye, Diarra Thiam, Aminata Guèye, Khady Mbaye, Mame Fatou Kounta et Mame Ndiémé Ndiaye ont comparu hier à la barre des flagrants délits. Ces belles de nuit sont en détention à la maison d’arrêt pour femme depuis le 20 juillet dernier. A la police les mises en cause ont reconnu les faits. Mais à la barre du tribunal, toutes ces prévenues ont nié être auteurs des déclarations mentionnées dans le procès verbal de police.
La dame Binta Diouf a déclaré que les policiers l'ont interpellée aux environs de 23h, chez elle dans sa propre maison."Mon mari a un restaurant, une auberge et un bar. Il m'a confié la gérance du bar. La police a débarqué sur ce lieu pour me réclamer un badge. Comme j'en avais pas, ils m'ont embarquée et accusée d’être une prostituée clandestine. Ils ont arrêté par la même occasion mes amies, Ndèye Aby et Maimouna. Mon époux était présent au moment de notre arrestation. J'ai un enfant, je n'ai jamais trompé mon mari. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer", dit-elle au magistrat dans Wlaf Grand Place. Et ce dernier de lui répliquer:"Dieu seul en sait quelque chose".
Contrairement à Bineta Diouf, les autres femmes qui ont comparu hier ont soutenu que les limiers les ont arreté à la plage de Malibou ou elles s'étaient rendues pour prendre de l'air et errer un peu. Mais la déclaration choc de la journée vient du procureur.
Convaincu de la culpabilité des prévenues, il a requis l'application de la loi. Le juge a suivi la défense en relaxant leurs clientes au bénéfice du doute. Le juge a néanmoins sermonné les prévenues." Vous avez le droit de vous prostituer, de vendre votre corps, c'est votre problème. Mais cherchez un carnet sanitaire et protéger votre conjoint. Ne revenez plus ici pour ce délit", a-t-il lancé aux prévenues.
La dame Binta Diouf a déclaré que les policiers l'ont interpellée aux environs de 23h, chez elle dans sa propre maison."Mon mari a un restaurant, une auberge et un bar. Il m'a confié la gérance du bar. La police a débarqué sur ce lieu pour me réclamer un badge. Comme j'en avais pas, ils m'ont embarquée et accusée d’être une prostituée clandestine. Ils ont arrêté par la même occasion mes amies, Ndèye Aby et Maimouna. Mon époux était présent au moment de notre arrestation. J'ai un enfant, je n'ai jamais trompé mon mari. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer", dit-elle au magistrat dans Wlaf Grand Place. Et ce dernier de lui répliquer:"Dieu seul en sait quelque chose".
Contrairement à Bineta Diouf, les autres femmes qui ont comparu hier ont soutenu que les limiers les ont arreté à la plage de Malibou ou elles s'étaient rendues pour prendre de l'air et errer un peu. Mais la déclaration choc de la journée vient du procureur.
Convaincu de la culpabilité des prévenues, il a requis l'application de la loi. Le juge a suivi la défense en relaxant leurs clientes au bénéfice du doute. Le juge a néanmoins sermonné les prévenues." Vous avez le droit de vous prostituer, de vendre votre corps, c'est votre problème. Mais cherchez un carnet sanitaire et protéger votre conjoint. Ne revenez plus ici pour ce délit", a-t-il lancé aux prévenues.