« J’ai été ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en 2000, pendant un an à peu près, d’avril 2000 à mai 2001. Eh bien, nous avions prévus cette situation-là. Il fallait prendre des mesures depuis 2000. J’avais négocié en novembre 2001 avec la Banque mondiale, un projet sectoriel eau et prévoyait que la pénurie d’eau allait s’installer durablement à Dakar.
Il fallait donc mettre en place un dispositif qui permet à la fois de faire venir l’eau du lac de Guiers, mais aussi d’autres rivières et forages à travers le pays. Il y a également l’eau de mer. Maintenant, c’est une technique qui est trop coûteuse. Je ne sais pas ce qui s’est passé depuis 15 ans, pourquoi on a été surpris de cette situation, mais depuis 2001, on aurait pu prévoir. Il y a beaucoup d’eau par exemple dans la région de Linguère, dans le Ferlo.
D’après certaines études qui ont été faites à l’époque, il y a une vaste quantité d’eau souterraine dans la région du Ferlo. Ça aussi, il faut le dire, parce qu’on ne peut pas compter uniquement sur l’eau du lac de Guiers. C’est même dangereux du point de vue stratégique. Je ne veuxpas entrer dans les détails. Si notre approvisionnement en eau pour la capitale dépend pour l’essentiel de cette source de Keur Momar Sarr, il y a problème ».
Les Echos
Il fallait donc mettre en place un dispositif qui permet à la fois de faire venir l’eau du lac de Guiers, mais aussi d’autres rivières et forages à travers le pays. Il y a également l’eau de mer. Maintenant, c’est une technique qui est trop coûteuse. Je ne sais pas ce qui s’est passé depuis 15 ans, pourquoi on a été surpris de cette situation, mais depuis 2001, on aurait pu prévoir. Il y a beaucoup d’eau par exemple dans la région de Linguère, dans le Ferlo.
D’après certaines études qui ont été faites à l’époque, il y a une vaste quantité d’eau souterraine dans la région du Ferlo. Ça aussi, il faut le dire, parce qu’on ne peut pas compter uniquement sur l’eau du lac de Guiers. C’est même dangereux du point de vue stratégique. Je ne veuxpas entrer dans les détails. Si notre approvisionnement en eau pour la capitale dépend pour l’essentiel de cette source de Keur Momar Sarr, il y a problème ».
Les Echos