Plusieurs syndicats du BTP sénégalais sont montés au créneau pour s’offusquer de la part belle faite aux entreprises étrangères. Tout est parti de l’information publiée par le site français midilibre.fr le 27 janvier dernier. “La population sénégalaise va doubler d’ici 2050 : pour construire des HLM, Dakar s’appuie sur les promoteurs montpelliérains”, met en vitrine le site d’informations générales.
“Bassirou Kébé, Directeur général de la Société nationale des HLM, a signé une convention de partenariat avec les groupes GGL et M & A, ainsi qu’avec la société Real Promotion. Il s’est fixé un objectif de 25 000 logements sur les cinq prochaines années”, annonce le site. “Un engagement qui s’inscrit dans un premier lot de 25 000 logements, à construire en 5 ans”, précise le journal, ajoutant qu’à terme, il s’agira d’édifier 500 mille logements d’ici 2050. L’objectif est de faire face aux besoins de la population sénégalaise qui passera, de 18 millions à 35 millions d’ici à 2050. Cette option fait sortir plusieurs syndicats de leur réserve.
D’après le journal "Point Actu", dans un communiqué intitulé “Faire construire le Sénégal par les étrangers : l’éternel paradoxe”, les syndicats patronaux du BTP sénégalais affiliés au CNP et à la CNES (SPEBTPS et SNBTP) ont mis à mal la démarche du Directeur général de la SN HLM, Bassirou Kébé. “Si de tels faits sont avérés, nous, syndicats patronaux du BTP, déplorons et regrettons l’absence totale de considération pour le secteur privé national, dont ferait ainsi montre une société nationale, dont la mission première est de construire des logements sociaux en ayant recours à l’expertise nationale”, écrit-on dans le communiqué.
Les syndicats, évitant d’être affirmatifs, dénoncent “la voie détournée envisagée pour maquiller cette entorse à notre souveraineté économique, (qui) serait d’attribuer ce marché à une entreprise 100% sénégalaise appartenant à 100% à des ressortissants étrangers”. Flagellant “le peu de considération que la SNHLM aurait alors vis-à-vis des entreprises sénégalaises de promotion immobilière et de construction”, les signataires du communiqué estiment que “la logique aurait voulu que la SNHLM réunisse des promoteurs sénégalais associés à des promoteurs étrangers, afin de réaliser un ambitieux programme de logements pour la Nation”.
Le texte poursuit : “L’expression la plus accomplie du patriotisme et de la souveraineté, devrait être de faire en sorte que 100% des travaux soient réalisés par des entreprises sénégalaises et le fruit des ventes domiciliés dans des banques sénégalaises”. Cette affaire remet sur la place publique, une autre polémique qui défrayé la chronique ces derniers jours. L’affaire est simple à comprendre. Il s’agit du marché d’électrification rurale gagné un Sénégalais (entreprise AEE POWER SENEGAL), en partenariat avec une entreprise espagnole (AEE POWER EPC).
Le marché a été garanti par l’Etat sénégalais au profit de l’entreprise sénégalaise. Après la venue du nouveau Directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, le partenaire espagnol (amené par le Sénégalais), est passé derrière ce Sénégalais, pour capter le marché. L’Espagnol aurait reçu frauduleusement une avance de démarrage de 36 milliards FCfa des nouvelles autorités sénégalaises. “L’Espagnol réussira à son profit, à faire casser le marché déjà octroyé au Sénégalais et garanti par l’Etat. Ce qui est inadmissible. Car, une entreprise étrangère (espagnole) ne peut pas gagner un marché garanti par l’Etat sénégalais, au détriment de son concurrent sénégalais”, informe "Afrique Confidentielle".
Lors d’un meeting tenu à Aréna, en prélude à la campagne pour les dernières Législatives, Ousmane Sonko a pris la défense du DG d’ASER. “Lorsque Jean Michel a été nommé, il a découvert des marchés comportant des commissions et des surfacturations. Au lieu des 1 000 électrifications prévues, seulement 600 avaient été réalisées. Grâce à son travail, il a renégocié ces contrats, permettant ainsi au Sénégal de réaliser plus de 1 000 électrifications. C’est ça, le patriotisme", avait-il déclaré.
Le président sénégalais Macky Sall, a souligné, mardi, que les entreprises turques implantées au Sénégal jouent un rôle vital dans la réalisation des projets d’infrastructure et de développement du pays. La pratique consistant à recourir aux entreprises étrangères, a été presque érigée en tradition avec le président Macky Sall, notamment avec les sociétés turques. “Les entreprises turques ont joué un rôle vital dans les projets d’infrastructure et de développement au Sénégal”, affirmait le président Sall, lors d’une conférence de presse. Il faisait allusion à la réalisation de l’aéroport international de Dakar-Blaise Diagne, du Centre international des Conférences, de la Salle sportive omnisports et de la ligne ferroviaire.
En vérité, nombre d’entreprises locales traînent la réputation de ne pas respecter les délais de livraison des ouvrages. C’est le cas du stade de Sédhiou. “Quel est le problème ? Je ne sais même pas quoi dire. Pour parler d'état d'avancement des travaux, il faut qu'il y ait des travaux”, avait déclaré, en août dernier, Khady Diène Gaye, ministre des Sports. “Je ne peux pas appeler ce que je vois stade, mais un espace réservé à la construction d'une infrastructure sportive. Excusez les termes, mais c'est ainsi que je peux l'appeler”, a dit la ministre, avouant devant l'administration territoriale et le monde sportif régional, qu'elle a le cœur gros. Khady Diène Gaye n'a pas pu aussi expliquer où ont été investis les 60 % d'exécution des travaux.
Pendant la dernière campagne électorale, Ousmane Sonko a évoqué des irrégularités dans les travaux de l’université de Matam, affirmant que le budget aurait pu permettre de construire plusieurs universités. Des logements de professeurs de petite taille auraient été facturés à des prix exorbitants. L’entrepreneur aurait reconnu la surfacturation et proposé de construire une digue en compensation, mais selon Ousmane Sonko, cette offre serait examinée après les audits en cours.
“Bassirou Kébé, Directeur général de la Société nationale des HLM, a signé une convention de partenariat avec les groupes GGL et M & A, ainsi qu’avec la société Real Promotion. Il s’est fixé un objectif de 25 000 logements sur les cinq prochaines années”, annonce le site. “Un engagement qui s’inscrit dans un premier lot de 25 000 logements, à construire en 5 ans”, précise le journal, ajoutant qu’à terme, il s’agira d’édifier 500 mille logements d’ici 2050. L’objectif est de faire face aux besoins de la population sénégalaise qui passera, de 18 millions à 35 millions d’ici à 2050. Cette option fait sortir plusieurs syndicats de leur réserve.
D’après le journal "Point Actu", dans un communiqué intitulé “Faire construire le Sénégal par les étrangers : l’éternel paradoxe”, les syndicats patronaux du BTP sénégalais affiliés au CNP et à la CNES (SPEBTPS et SNBTP) ont mis à mal la démarche du Directeur général de la SN HLM, Bassirou Kébé. “Si de tels faits sont avérés, nous, syndicats patronaux du BTP, déplorons et regrettons l’absence totale de considération pour le secteur privé national, dont ferait ainsi montre une société nationale, dont la mission première est de construire des logements sociaux en ayant recours à l’expertise nationale”, écrit-on dans le communiqué.
Les syndicats, évitant d’être affirmatifs, dénoncent “la voie détournée envisagée pour maquiller cette entorse à notre souveraineté économique, (qui) serait d’attribuer ce marché à une entreprise 100% sénégalaise appartenant à 100% à des ressortissants étrangers”. Flagellant “le peu de considération que la SNHLM aurait alors vis-à-vis des entreprises sénégalaises de promotion immobilière et de construction”, les signataires du communiqué estiment que “la logique aurait voulu que la SNHLM réunisse des promoteurs sénégalais associés à des promoteurs étrangers, afin de réaliser un ambitieux programme de logements pour la Nation”.
Le texte poursuit : “L’expression la plus accomplie du patriotisme et de la souveraineté, devrait être de faire en sorte que 100% des travaux soient réalisés par des entreprises sénégalaises et le fruit des ventes domiciliés dans des banques sénégalaises”. Cette affaire remet sur la place publique, une autre polémique qui défrayé la chronique ces derniers jours. L’affaire est simple à comprendre. Il s’agit du marché d’électrification rurale gagné un Sénégalais (entreprise AEE POWER SENEGAL), en partenariat avec une entreprise espagnole (AEE POWER EPC).
Le marché a été garanti par l’Etat sénégalais au profit de l’entreprise sénégalaise. Après la venue du nouveau Directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, le partenaire espagnol (amené par le Sénégalais), est passé derrière ce Sénégalais, pour capter le marché. L’Espagnol aurait reçu frauduleusement une avance de démarrage de 36 milliards FCfa des nouvelles autorités sénégalaises. “L’Espagnol réussira à son profit, à faire casser le marché déjà octroyé au Sénégalais et garanti par l’Etat. Ce qui est inadmissible. Car, une entreprise étrangère (espagnole) ne peut pas gagner un marché garanti par l’Etat sénégalais, au détriment de son concurrent sénégalais”, informe "Afrique Confidentielle".
Lors d’un meeting tenu à Aréna, en prélude à la campagne pour les dernières Législatives, Ousmane Sonko a pris la défense du DG d’ASER. “Lorsque Jean Michel a été nommé, il a découvert des marchés comportant des commissions et des surfacturations. Au lieu des 1 000 électrifications prévues, seulement 600 avaient été réalisées. Grâce à son travail, il a renégocié ces contrats, permettant ainsi au Sénégal de réaliser plus de 1 000 électrifications. C’est ça, le patriotisme", avait-il déclaré.
Le président sénégalais Macky Sall, a souligné, mardi, que les entreprises turques implantées au Sénégal jouent un rôle vital dans la réalisation des projets d’infrastructure et de développement du pays. La pratique consistant à recourir aux entreprises étrangères, a été presque érigée en tradition avec le président Macky Sall, notamment avec les sociétés turques. “Les entreprises turques ont joué un rôle vital dans les projets d’infrastructure et de développement au Sénégal”, affirmait le président Sall, lors d’une conférence de presse. Il faisait allusion à la réalisation de l’aéroport international de Dakar-Blaise Diagne, du Centre international des Conférences, de la Salle sportive omnisports et de la ligne ferroviaire.
En vérité, nombre d’entreprises locales traînent la réputation de ne pas respecter les délais de livraison des ouvrages. C’est le cas du stade de Sédhiou. “Quel est le problème ? Je ne sais même pas quoi dire. Pour parler d'état d'avancement des travaux, il faut qu'il y ait des travaux”, avait déclaré, en août dernier, Khady Diène Gaye, ministre des Sports. “Je ne peux pas appeler ce que je vois stade, mais un espace réservé à la construction d'une infrastructure sportive. Excusez les termes, mais c'est ainsi que je peux l'appeler”, a dit la ministre, avouant devant l'administration territoriale et le monde sportif régional, qu'elle a le cœur gros. Khady Diène Gaye n'a pas pu aussi expliquer où ont été investis les 60 % d'exécution des travaux.
Pendant la dernière campagne électorale, Ousmane Sonko a évoqué des irrégularités dans les travaux de l’université de Matam, affirmant que le budget aurait pu permettre de construire plusieurs universités. Des logements de professeurs de petite taille auraient été facturés à des prix exorbitants. L’entrepreneur aurait reconnu la surfacturation et proposé de construire une digue en compensation, mais selon Ousmane Sonko, cette offre serait examinée après les audits en cours.