"Sans les droits de l'Homme, sans que le peuple ne soit libéré de la peur, un système démocratique ne peut pas être établi et développé", déclare Suu Kyi dans cette vidéo, en référence au titre d'un de ses ouvrages "Freedom from fear" (littéralement "Libéré de la peur").
La lauréate du prix Nobel de la paix, sortie de résidence surveillée en novembre 2010, est candidate, pour la première fois de sa carrière politique, aux législatives partielles du 1er avril. Son discours télévisé, divulgué sur Facebook et YouTube avant sa diffusion officielle à la télévision, a été selon elle en partie censuré par les autorités.
Il a été amputé d'un paragraphe dans lequel elle accusait la junte, au pouvoir pendant un demi-siècle jusqu'en mars 2011, d'avoir manipulé la loi contre l'opposition. Assise devant un drapeau de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti avec lequel elle a mené tout son combat politique, l'opposante demande l'abolition de lois "qui ont opprimé le peuple" afin d'"écrire et promulguer des lois qui peuvent (le) protéger".
Elle réclame également la modification de la Constitution de 2008 qui octroie notamment 25% des sièges du parlement aux militaires d'active. Elle plaide par ailleurs une nouvelle fois pour un cessez-le-feu entre l'armée et les groupes rebelles des minorités ethniques, dont certains n'ont jamais pacifié leurs relations avec le pouvoir central depuis l'indépendance en 1948. Son apparition à la télévision d'Etat aurait été impensable il y a encore un an. Mais la junte qui l'a maintenue enfermée pendant 15 ans s'est autodissoute en mars 2011 et le nouveau gouvernement civil, contrôlé par d'anciens militaires, a multiplié depuis les réformes politiques spectaculaires.
Il a notamment encouragé le retour de Suu Kyi au coeur du jeu politique, espérant donner une légitimité à ses réformes et obtenir la levée des sanctions occidentales. La LND présente des candidats dans 47 des 48 circonscriptions en compétition lors des élections du 1er avril qui seront un test de la sincérité des réformes pour la communauté internationale. Ce scrutin sera "un moment très important" dans la transition du pays vers la démocratie, a déclaré mercredi l'envoyé spécial américain Derek Mitchell après une rencontre avec Suu Kyi à Rangoun. Il a ajouté que les responsables birmans n'avaient donné aucune assurance quant à l'autorisation d'observateurs internationaux.
SOURCE:7sur7.be
La lauréate du prix Nobel de la paix, sortie de résidence surveillée en novembre 2010, est candidate, pour la première fois de sa carrière politique, aux législatives partielles du 1er avril. Son discours télévisé, divulgué sur Facebook et YouTube avant sa diffusion officielle à la télévision, a été selon elle en partie censuré par les autorités.
Il a été amputé d'un paragraphe dans lequel elle accusait la junte, au pouvoir pendant un demi-siècle jusqu'en mars 2011, d'avoir manipulé la loi contre l'opposition. Assise devant un drapeau de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti avec lequel elle a mené tout son combat politique, l'opposante demande l'abolition de lois "qui ont opprimé le peuple" afin d'"écrire et promulguer des lois qui peuvent (le) protéger".
Elle réclame également la modification de la Constitution de 2008 qui octroie notamment 25% des sièges du parlement aux militaires d'active. Elle plaide par ailleurs une nouvelle fois pour un cessez-le-feu entre l'armée et les groupes rebelles des minorités ethniques, dont certains n'ont jamais pacifié leurs relations avec le pouvoir central depuis l'indépendance en 1948. Son apparition à la télévision d'Etat aurait été impensable il y a encore un an. Mais la junte qui l'a maintenue enfermée pendant 15 ans s'est autodissoute en mars 2011 et le nouveau gouvernement civil, contrôlé par d'anciens militaires, a multiplié depuis les réformes politiques spectaculaires.
Il a notamment encouragé le retour de Suu Kyi au coeur du jeu politique, espérant donner une légitimité à ses réformes et obtenir la levée des sanctions occidentales. La LND présente des candidats dans 47 des 48 circonscriptions en compétition lors des élections du 1er avril qui seront un test de la sincérité des réformes pour la communauté internationale. Ce scrutin sera "un moment très important" dans la transition du pays vers la démocratie, a déclaré mercredi l'envoyé spécial américain Derek Mitchell après une rencontre avec Suu Kyi à Rangoun. Il a ajouté que les responsables birmans n'avaient donné aucune assurance quant à l'autorisation d'observateurs internationaux.
SOURCE:7sur7.be