
En effet, les raisons sécuritaires invoquées comme principal objet de la Lfr n’impactent pas réellement sur les crédits alloués au ministère des Forces armées et à celui de l’Intérieur. Le constat est le même pour le ministère de l’Energie dont le budget n’a pas évolué malgré la prévision des fonds en guise de soutien à la Société africaine de raffinage (Sar). Au même moment, la Présidence de la République voit son budget augmenter de plus de 8 milliards de francs Cfa, note L’As quotidien qui rappelle que les parlementaires avaient décrié de telles pratiques sous Wade qu’ils accusaient d’en user et abuser. Il semble ainsi que les décrets d’avance ont encore de beaux jours devant eux. Entre son installation et le mois d’avril dernier, le chef de l’Etat a signé pas moins de 25 décrets d’avance que les députés sont chargés de ratifier tous.