L’origine de l’incendie qui s’est déclaré jeudi dernier dans les bureaux de l’Anoci, sis à l’immeuble Tamaro, n’est toujours pas connue. L’enquête confiée aux hommes du lieutenant-colonel Moussa Fall de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale sise à Colobane n’a pas encore porté ses fruits. Seulement, après avoir entendu les Sapeurs-pompiers, les autres témoins et les gendarmes préposés à la sécurité au niveau de l’immeuble, la Section de recherches de la Gendarmerie nationale a recueilli aussi les avis du cabinet-conseil Veritas. Ceci dit, elle est prête à demander aussi un contre avis d’un autre cabinet de la place pour déterminer les conditions dans lesquelles les installations électriques ont pu prendre feu.
Dans leur enquête, les hommes du lieutenant-colonel Moussa Fall ont approché aussi certains architectes membres du conseil de l’Ordre des architectes du Sénégal pour avoir leurs avis sur le déroulement du sinistre. Mais, au niveau de l’Ordre des architectes, les gens semblent être un peu prudents en ne se considérant pas comme experts en incendie.
Toutefois, des renseignements recueillis auprès du cabinet de Pierre Goudiaby Atépa - qui a construit l’immeuble -même s’il ne se serait pas occupé du volet électrique dans les travaux- et auprès du cabinet Veritas semblent exclure la possibilité selon laquelle l’incendie pourrait venir d’un dysfonctionnement électrique.
De toutes les façons, les enquêteurs privilégient l’hypothèse de l’incendie criminel. Ils cherchent ainsi à savoir si des agents de l’Anoci n’auraient pas voulu dissimuler ou détruire des éléments compromettants pour jouer aux pyromanes. Ils n’écartent pas non plus l’hypothèse qui conduirait à des gens qui seraient mécontents à l’interne à l’Anoci et qui auraient pu jouer un sale tour.
La troisième hypothèse des enquêteurs serait celle de personnes malveillantes venant de l’extérieur. Mais, au niveau de l’enquête, on semble prendre cette dernière piste avec des pincettes, compte tenu du dispositif sécuritaire en place au niveau du siège de l’Anoci. Sans oublier entre autres, le renforcement de la sécurité au niveau de l’immeuble à la suite des attaques contre des véhicules de l’Anoci par le déficient mental Massamba Fall. Et, cet argument semble être corroboré par l’accès difficile pour certains aux bureaux du fils du président de la République. En effet, pour entrer et sortir du siège de l’Anoci, il faut montrer patte blanche.
Toutefois, cet incendie vient renforcer la position de nombreux fonctionnaires qui avaient demandé au ministre d’Etat Karim Wade de rejoindre les locaux du ministère des Transports situés au niveau de l’ex-Camp Lat-Dior pour sa sécurité. Ils avaient formulé cette demande suite aux attaques contre les véhicules de l’Anoci devant l’immeuble Tamaro.
Il faut préciser aussi que les cinq personnes qui étaient sur les lieux au moment de l’incendie avaient été consultées dimanche dernier pour recevoir des soins médicaux, car elles avaient une sorte d’infection pulmonaire due certainement à la fumée que dégageait le feu. Et, cela a été confirmé par un responsable de l’Anoci.
source le quotidien
Dans leur enquête, les hommes du lieutenant-colonel Moussa Fall ont approché aussi certains architectes membres du conseil de l’Ordre des architectes du Sénégal pour avoir leurs avis sur le déroulement du sinistre. Mais, au niveau de l’Ordre des architectes, les gens semblent être un peu prudents en ne se considérant pas comme experts en incendie.
Toutefois, des renseignements recueillis auprès du cabinet de Pierre Goudiaby Atépa - qui a construit l’immeuble -même s’il ne se serait pas occupé du volet électrique dans les travaux- et auprès du cabinet Veritas semblent exclure la possibilité selon laquelle l’incendie pourrait venir d’un dysfonctionnement électrique.
De toutes les façons, les enquêteurs privilégient l’hypothèse de l’incendie criminel. Ils cherchent ainsi à savoir si des agents de l’Anoci n’auraient pas voulu dissimuler ou détruire des éléments compromettants pour jouer aux pyromanes. Ils n’écartent pas non plus l’hypothèse qui conduirait à des gens qui seraient mécontents à l’interne à l’Anoci et qui auraient pu jouer un sale tour.
La troisième hypothèse des enquêteurs serait celle de personnes malveillantes venant de l’extérieur. Mais, au niveau de l’enquête, on semble prendre cette dernière piste avec des pincettes, compte tenu du dispositif sécuritaire en place au niveau du siège de l’Anoci. Sans oublier entre autres, le renforcement de la sécurité au niveau de l’immeuble à la suite des attaques contre des véhicules de l’Anoci par le déficient mental Massamba Fall. Et, cet argument semble être corroboré par l’accès difficile pour certains aux bureaux du fils du président de la République. En effet, pour entrer et sortir du siège de l’Anoci, il faut montrer patte blanche.
Toutefois, cet incendie vient renforcer la position de nombreux fonctionnaires qui avaient demandé au ministre d’Etat Karim Wade de rejoindre les locaux du ministère des Transports situés au niveau de l’ex-Camp Lat-Dior pour sa sécurité. Ils avaient formulé cette demande suite aux attaques contre les véhicules de l’Anoci devant l’immeuble Tamaro.
Il faut préciser aussi que les cinq personnes qui étaient sur les lieux au moment de l’incendie avaient été consultées dimanche dernier pour recevoir des soins médicaux, car elles avaient une sorte d’infection pulmonaire due certainement à la fumée que dégageait le feu. Et, cela a été confirmé par un responsable de l’Anoci.
source le quotidien