Au moins 63 personnes ont été tuées dans des glissements de terrain causés par des pluies diluviennes dans le nord de la Tanzanie, selon un nouveau bilan communiqué lundi par les autorités, qui craignent d’autres victimes. Ces pluies balaient depuis samedi la ville de Katesh, dans le nord de la Tanzanie, à environ 300 kilomètres au nord de la capitale Dodoma, nourrissant d’épaisses coulées de boue qui ont emporté des dizaines de véhicules et habitations. « Nous avons perdu 63 (personnes) dont 23 hommes et 40 femmes», a déclaré le Premier ministre Kassim Majaliwa en visite à Katesh. «Nous pensons qu’il y a davantage de corps à récupérer», a-t-il dit, en ajoutant que 116 autres personnes avaient été blessées. Les recherches et opérations de secours étaient toujours en cours lundi avec l’aide de l’armée, pour retrouver les personnes qui pourraient avoir été ensevelies par la boue. Des images diffusées par les chaînes de télévision locales montraient des rues jonchées de divers débris de maisons, alors que la circulation et la distribution d’électricité étaient perturbées.
Paschal Paulo, un habitant de la zone, a indiqué à l’AFP que les flots avaient tout emporté sur le marché où il travaillait. Un autre, également employé sur place, James Gabriel, a déclaré être à la recherche de ses proches, et «angoissé». Une centaine de maisons ont été avalées par les flots de boue, a indiqué une responsable régionale, Queen Sendiga. L’Afrique de l’Est est touchée depuis des semaines par des pluies torrentielles et des inondations liées au phénomène climatique El Niño, qui ont déplacé plus d’un million de personnes en Somalie et fait plus de 300 morts dans la région. El Niño, généralement associé à une augmentation des températures, à des sécheresses dans certaines parties du monde et des fortes pluies dans d’autres, devrait se prolonger jusqu’en avril. Ce phénomène météorologique a déjà fait des ravages dans l’est de l’Afrique. D’octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles qu’il avait causées avaient fait plus de 6 000 morts dans cinq pays de la région.
Pa
Rewmi
Paschal Paulo, un habitant de la zone, a indiqué à l’AFP que les flots avaient tout emporté sur le marché où il travaillait. Un autre, également employé sur place, James Gabriel, a déclaré être à la recherche de ses proches, et «angoissé». Une centaine de maisons ont été avalées par les flots de boue, a indiqué une responsable régionale, Queen Sendiga. L’Afrique de l’Est est touchée depuis des semaines par des pluies torrentielles et des inondations liées au phénomène climatique El Niño, qui ont déplacé plus d’un million de personnes en Somalie et fait plus de 300 morts dans la région. El Niño, généralement associé à une augmentation des températures, à des sécheresses dans certaines parties du monde et des fortes pluies dans d’autres, devrait se prolonger jusqu’en avril. Ce phénomène météorologique a déjà fait des ravages dans l’est de l’Afrique. D’octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles qu’il avait causées avaient fait plus de 6 000 morts dans cinq pays de la région.
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