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Présentation de condoléances des hommes politiques: Taïb Socé, prêcheur à la Radio futur média (Rfm), "c'est inhumain de profiter du deuil, pour régler des comptes politiques

C’est devenu une coutume. Depuis l’accession de Me Abdoulaye Wade à la magistrature suprême, les hommes politiques sénégalais s’illustrent par leur « fourberie » ou leur « franchise » lors des cérémonies de présentation de condoléances. Ils saisissent souvent l’occasion du deuil, pour solder ses comptes. Pour le prêcheur de la radio Futur media (Rfm), Taïb Socé, « c’est devenu maintenant une tendance chez les hommes politiques mais c’est inhumain de profiter du deuil pour régler des comptes politiques ».


Rédigé par leral.net le Jeudi 19 Octobre 2017 à 11:59 | | 0 commentaire(s)|

« C’est devenu une tendance chez les politiciens. Ils profitent des cérémonies de présentation de condoléances, pour faire passer leurs messages politiques. Fort moment de rassemblement et d’écoute, l’homme politique saisit souvent la cérémonie de présentation de condoléances, pour régler ses comptes. Mais c’est inhumain. Le deuil n’est pas une tribune pour faire de la politique, mais malheureusement c’est le cas au Sénégal.

Le deuil doit être un moment de recueillement et de prières. Les fidèles devraient profiter de court moment d’union pour formuler des prières pour le repos de l’âme du disparu. En période de deuil, l’islam recommande le recueillement et les prières. Car après avoir accompagné le défunt jusqu’à sa dernière demeure, notre culture nous ordonne de compatir à la douleur de sa famille et des proches.

Mais il n’y a pas de place pour la politique dans une cérémonie funèbre. Les funérailles ne sont pas faites pour la politique. Si les hommes politiques veulent passer leurs messages ou régler des comptes, qu’ils organisent un meeting ou une autre tribune, mais pas une cérémonie de présentation de condoléances. C’est inhumain de profiter du deuil pour régler ses compte politiques. Mais le politicien, c’est comme un charognard, il ne se retient pas devant un cadavre. Ils (les politiciens) pensent qu’ils peuvent partout faire leurs déclarations politiques.
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L’Observateur