Qu’un militant donne une forme d’ultimatum ou de chantage au chef de l’Etat ne semble pas élégant et participe de ces formes d’amalgame qui, depuis la révolution citoyenne du 23 juin ne vont plus prospérer dans ce pays.
L’objectif n’est pas d’être le premier dans le parti mais d’être dans le cœur des sénégalais qui ont comme donné au Président Macky Sall l’occasion de rassembler tout le monde au-delà des parties politiques. Il a eu à dire qu’il est en mission. Il est important que les militants sachent ce que veut dire une mission dans un Sénégal mis en lambeaux dans tous les segments par l’ancien régime. La première mission du Président est de rebâtir l’éthique et le sens de la parole donnée en politique. Il le fait d’ailleurs avec une élégance remarquable que tous nous devons appuyer à tout point de vue.
Le chef de l’Etat a compris la nécessité de l’union des patriotes lui qui n’a mis qu’un tiers des membres de la coalition Macky 2012 dans le gouvernement dirigé par un membre de la société civile. Je dis bien société civile.
Aujourd’hui que la coalition Benno Bokk Yaakaar a obtenu des sénégalais la majorité absolue à l’assemblée nationale, devons-nous poser la question de la présidence de l’assemblée nationale sous l’angle du parti plus que sur celui du profil ?
Nous devons savoir que cette nouvelle assemblée doit participer au débat sur la nouvelle constitution du Sénégal conformément aux conclusions des assises nationales et au programme Yoonu Yokkute notamment dans sa conception de la démocratie.
L’assemblée nationale doit, de par la qualité des hommes et femmes qui la composent bâtir des lois en phase avec les nécessités de plus de justice, d’égalité et de prospérité.
Elle doit aussi changer son règlement intérieur pour être un véritable siège de pouvoir législatif total pilier essentiel devant accompagner l’exécutif dans les bonnes décisions et recadrer au besoin au cas de dérapage quelconque.
Elle doit être à l’écoute du peuple d’abord et travailler en parfaite intelligence avec le Président de la République qui est son partenaire naturel dans le redressement national.
Ceux qui sous le prétexte d’un risque d’affrontement entre l’exécutif et le législatif, prônent une présidence obligatoirement proche du Président n’ont pas compris que le peuple ne pardonnera plus trop de boulimie. Ceux que l’on craint aujourd’hui sont en bonne intelligence avec le chef de l’État qui est le seul décideur dans l’exécutif et qui est le gardien de la constitution.
Nous devons comprendre qu’un président de la république qui a 51 ans n’a pas de soucis à se faire de voir l’assemblée dirigée par quelqu’un ayant atteint un certain âge et qui a clairement signifié son intention de ne plus briguer la fonction de chef d’État.
De plus, dans l’année qui va suivre, il sera impossible de changer l’actuel article 15 du règlement intérieur qui ne donne au Président de l’assemblée nationale qu’un mandat d’un an renouvelable. Durant un an, on aura assez testé l’engagement des uns et des autres sur le chemin du redressement national. Les prochaines reformes sur le règlement intérieur ne devraient avoir lieu que dans le cadre de la nouvelle constitution qui en principe n’interviendra que dans un peu plus d’un an.
Alors faut-il se crêper les chignons tout de suite au risque de paraître arrogant ?
Je crois que l’exercice pour un an d’une autorité sur une institution qui, quoique jouissant de l’autonomie financière (article 17 du règlement intérieur), n’en est pas pour autant une mine d’or à pomper.
Diriger les services administratifs, ordonner le budget de l’institution et déléguer des pouvoirs au besoin aux autres vice-présidents sont les seuls véritables attributs du président de l’assemblée nationale qui n’est pas le successeur constitutionnel du chef de l’État en cas de vacance du po n’interviendra que dans un peu plus d’un an.
Alors faut-il se bagarrer tout de suite au risque de paraître à la fin agaçant ?
Je crois que l’APR a plus à faire dans la massification du parti qu’à la lutte pour récolter de suite tous les fruits même ceux qui ne sont pas encore murs.
Qui sait ? La massification du parti APR pourrait passer à court terme par une stratégie de fusion avec d’autres partis de l’actuelle coalition Bennoo Bokk Yaakar que nous devons nous garder de traiter en moins que rien.
On n’insulte pas l’avenir. Le faire est un signe d’arrogance et c’est l’arrogance qui a perdu l’ancien régime.
Plus que la demande sociale, le peuple attend de nous la demande d’éthique d’abord.
Le Président Macky Sall l’a compris. Nous devons aussi le comprendre une bonne fois pour toute.
Mamadou NDIONE
Cadre Economiste Ecrivain Logisticien
APR Medina
Mandione15@gmail.com
L’objectif n’est pas d’être le premier dans le parti mais d’être dans le cœur des sénégalais qui ont comme donné au Président Macky Sall l’occasion de rassembler tout le monde au-delà des parties politiques. Il a eu à dire qu’il est en mission. Il est important que les militants sachent ce que veut dire une mission dans un Sénégal mis en lambeaux dans tous les segments par l’ancien régime. La première mission du Président est de rebâtir l’éthique et le sens de la parole donnée en politique. Il le fait d’ailleurs avec une élégance remarquable que tous nous devons appuyer à tout point de vue.
Le chef de l’Etat a compris la nécessité de l’union des patriotes lui qui n’a mis qu’un tiers des membres de la coalition Macky 2012 dans le gouvernement dirigé par un membre de la société civile. Je dis bien société civile.
Aujourd’hui que la coalition Benno Bokk Yaakaar a obtenu des sénégalais la majorité absolue à l’assemblée nationale, devons-nous poser la question de la présidence de l’assemblée nationale sous l’angle du parti plus que sur celui du profil ?
Nous devons savoir que cette nouvelle assemblée doit participer au débat sur la nouvelle constitution du Sénégal conformément aux conclusions des assises nationales et au programme Yoonu Yokkute notamment dans sa conception de la démocratie.
L’assemblée nationale doit, de par la qualité des hommes et femmes qui la composent bâtir des lois en phase avec les nécessités de plus de justice, d’égalité et de prospérité.
Elle doit aussi changer son règlement intérieur pour être un véritable siège de pouvoir législatif total pilier essentiel devant accompagner l’exécutif dans les bonnes décisions et recadrer au besoin au cas de dérapage quelconque.
Elle doit être à l’écoute du peuple d’abord et travailler en parfaite intelligence avec le Président de la République qui est son partenaire naturel dans le redressement national.
Ceux qui sous le prétexte d’un risque d’affrontement entre l’exécutif et le législatif, prônent une présidence obligatoirement proche du Président n’ont pas compris que le peuple ne pardonnera plus trop de boulimie. Ceux que l’on craint aujourd’hui sont en bonne intelligence avec le chef de l’État qui est le seul décideur dans l’exécutif et qui est le gardien de la constitution.
Nous devons comprendre qu’un président de la république qui a 51 ans n’a pas de soucis à se faire de voir l’assemblée dirigée par quelqu’un ayant atteint un certain âge et qui a clairement signifié son intention de ne plus briguer la fonction de chef d’État.
De plus, dans l’année qui va suivre, il sera impossible de changer l’actuel article 15 du règlement intérieur qui ne donne au Président de l’assemblée nationale qu’un mandat d’un an renouvelable. Durant un an, on aura assez testé l’engagement des uns et des autres sur le chemin du redressement national. Les prochaines reformes sur le règlement intérieur ne devraient avoir lieu que dans le cadre de la nouvelle constitution qui en principe n’interviendra que dans un peu plus d’un an.
Alors faut-il se crêper les chignons tout de suite au risque de paraître arrogant ?
Je crois que l’exercice pour un an d’une autorité sur une institution qui, quoique jouissant de l’autonomie financière (article 17 du règlement intérieur), n’en est pas pour autant une mine d’or à pomper.
Diriger les services administratifs, ordonner le budget de l’institution et déléguer des pouvoirs au besoin aux autres vice-présidents sont les seuls véritables attributs du président de l’assemblée nationale qui n’est pas le successeur constitutionnel du chef de l’État en cas de vacance du po n’interviendra que dans un peu plus d’un an.
Alors faut-il se bagarrer tout de suite au risque de paraître à la fin agaçant ?
Je crois que l’APR a plus à faire dans la massification du parti qu’à la lutte pour récolter de suite tous les fruits même ceux qui ne sont pas encore murs.
Qui sait ? La massification du parti APR pourrait passer à court terme par une stratégie de fusion avec d’autres partis de l’actuelle coalition Bennoo Bokk Yaakar que nous devons nous garder de traiter en moins que rien.
On n’insulte pas l’avenir. Le faire est un signe d’arrogance et c’est l’arrogance qui a perdu l’ancien régime.
Plus que la demande sociale, le peuple attend de nous la demande d’éthique d’abord.
Le Président Macky Sall l’a compris. Nous devons aussi le comprendre une bonne fois pour toute.
Mamadou NDIONE
Cadre Economiste Ecrivain Logisticien
APR Medina
Mandione15@gmail.com