Monsieur le président,
A travers la personne de Macky, par la voie du choix porté sur vous, vous avez permis, encore une fois, au Sénégalais de prouver à la face du monde leur maturité démocratique et leur culture politique qui fait du Sénégal une vitrine démocratique en Afrique de l’ouest, en particulier et de l’Afrique en général. Ils traduisent également par le choix porté sur vous, leur capacité de décider de leur avenir et de la gestion de leur pays librement. Mais 2012 aura peut-être été la première fois où le Sénégal accueillit sur son sol « un médiateur » de la CEDEAO et de l’UEMOA à cause du cynisme d’un vieux président qui a voulu faire des Sénégalais les victimes des dérives liées d’une part à cette vieillesse. Les mots diffèrent mais véhiculent tous le message de félicitation à l’endroit du peuple Sénégalais, premier artisan de cette alternance alternative dont vous êtes bien sûr, par vos efforts et la force des circonstances, le vecteur.
En cela nous vous devons prières et encouragements pour l’accomplissement de la lourde charge de chef d’Etat qui vous attend. Mais nous réclamons tout de même une reconnaissance de votre part même si nous souhaitons rester les gouvernés dont les volontés vous guideront dans votre mission. En effet les attentes sont nombreuses et sont de tout ordre.
J’aimerai tout juste m’appesantir sur une seule exigence qui serait partagée par des millions de Sénégalais qui se sont prononcés en votre faveur. Le régime de Wade a été marqué par des cas flagrants de mauvaise gestion des deniers publique. Avant l’organisation du dernier FESMAN (Festival Mondial des Arts Nègres), nous avons connu et sommes indignés des conditions dans lesquelles la tenue du 11ème Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) s’est faite en décembre 2008 sous l’égide d’un certain Karim Wade, président de l’Agence National de l’OCI.
En voulant jouer pleinement votre rôle de président de l’assemblée nation, instance de veille sur les « agissements » du pouvoir exécutif, vous aviez courageusement souhaité entendre Karim Wade sur sa gestion mafieuse des comptes de l’ANOCI, alimentés par l’argent du contribuable sénégalais. Mais à l’époque on ne touchait pas au fils du chef de l’Etat. Une proposition de loi réduisant le mandat du président de l’assemblée nationale à un an vous obligea à quitter les murs de l’hémicycle, sous l’indignation de tous les défenseurs de la démocratie. Solidaire jusqu’au bout, les Sénégalais vous accompagneront dans votre recherche de la justice et ont fini par vous permettre défier et de détrôner le père de celui à cause duquel vous avez connu cette injustice.
Alors la cause pour laquelle vous en êtes arrivé là avec le peuple doit être, je le pense, le premier projet à travers lequel vous rendrez le plus grand hommage à la nation et honorerez la mémoire de tous ceux et celles disparus dans les circonstances que nous connaissons.
Cette justice que vous avez souhaité faire faire n’est toujours pas faite. Une raison de plus qui fait que nous exigeons la monnaie de notre pièce. D’ailleurs ce même homme dont vous avez, à juste titre, douté la transparence dans la gestion a été, un après, promu au rend de ministre d’Etat, avec cinq portefeuilles financièrement stratégiques pour un budget voté à la somme de 204,019.847.960 milliards FCFA pour la session 2012 contre 248,031.962.470 milliards FCFA en 2011. Le plan TAKKAL est aussi passé par là. Voilà autant de raisons au nom desquelles nous voulons voir l’aboutissement de ce noble chantier que vous aviez entamé.
C’est seulement après que nous attendrons et vous accompagnerons sur le chemin de la lutte contre l’impunité, la corruption et sur les vastes chantiers relatifs à la restauration des valeurs sociales, d’Etat de droit, en somme, de la DEMOCRATIE.
Mamadou DIOP
Etudiant en Science du Langage à Bordeaux 3
Membre du Collectif Wade Dégage de Bordeaux
A travers la personne de Macky, par la voie du choix porté sur vous, vous avez permis, encore une fois, au Sénégalais de prouver à la face du monde leur maturité démocratique et leur culture politique qui fait du Sénégal une vitrine démocratique en Afrique de l’ouest, en particulier et de l’Afrique en général. Ils traduisent également par le choix porté sur vous, leur capacité de décider de leur avenir et de la gestion de leur pays librement. Mais 2012 aura peut-être été la première fois où le Sénégal accueillit sur son sol « un médiateur » de la CEDEAO et de l’UEMOA à cause du cynisme d’un vieux président qui a voulu faire des Sénégalais les victimes des dérives liées d’une part à cette vieillesse. Les mots diffèrent mais véhiculent tous le message de félicitation à l’endroit du peuple Sénégalais, premier artisan de cette alternance alternative dont vous êtes bien sûr, par vos efforts et la force des circonstances, le vecteur.
En cela nous vous devons prières et encouragements pour l’accomplissement de la lourde charge de chef d’Etat qui vous attend. Mais nous réclamons tout de même une reconnaissance de votre part même si nous souhaitons rester les gouvernés dont les volontés vous guideront dans votre mission. En effet les attentes sont nombreuses et sont de tout ordre.
J’aimerai tout juste m’appesantir sur une seule exigence qui serait partagée par des millions de Sénégalais qui se sont prononcés en votre faveur. Le régime de Wade a été marqué par des cas flagrants de mauvaise gestion des deniers publique. Avant l’organisation du dernier FESMAN (Festival Mondial des Arts Nègres), nous avons connu et sommes indignés des conditions dans lesquelles la tenue du 11ème Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) s’est faite en décembre 2008 sous l’égide d’un certain Karim Wade, président de l’Agence National de l’OCI.
En voulant jouer pleinement votre rôle de président de l’assemblée nation, instance de veille sur les « agissements » du pouvoir exécutif, vous aviez courageusement souhaité entendre Karim Wade sur sa gestion mafieuse des comptes de l’ANOCI, alimentés par l’argent du contribuable sénégalais. Mais à l’époque on ne touchait pas au fils du chef de l’Etat. Une proposition de loi réduisant le mandat du président de l’assemblée nationale à un an vous obligea à quitter les murs de l’hémicycle, sous l’indignation de tous les défenseurs de la démocratie. Solidaire jusqu’au bout, les Sénégalais vous accompagneront dans votre recherche de la justice et ont fini par vous permettre défier et de détrôner le père de celui à cause duquel vous avez connu cette injustice.
Alors la cause pour laquelle vous en êtes arrivé là avec le peuple doit être, je le pense, le premier projet à travers lequel vous rendrez le plus grand hommage à la nation et honorerez la mémoire de tous ceux et celles disparus dans les circonstances que nous connaissons.
Cette justice que vous avez souhaité faire faire n’est toujours pas faite. Une raison de plus qui fait que nous exigeons la monnaie de notre pièce. D’ailleurs ce même homme dont vous avez, à juste titre, douté la transparence dans la gestion a été, un après, promu au rend de ministre d’Etat, avec cinq portefeuilles financièrement stratégiques pour un budget voté à la somme de 204,019.847.960 milliards FCFA pour la session 2012 contre 248,031.962.470 milliards FCFA en 2011. Le plan TAKKAL est aussi passé par là. Voilà autant de raisons au nom desquelles nous voulons voir l’aboutissement de ce noble chantier que vous aviez entamé.
C’est seulement après que nous attendrons et vous accompagnerons sur le chemin de la lutte contre l’impunité, la corruption et sur les vastes chantiers relatifs à la restauration des valeurs sociales, d’Etat de droit, en somme, de la DEMOCRATIE.
Mamadou DIOP
Etudiant en Science du Langage à Bordeaux 3
Membre du Collectif Wade Dégage de Bordeaux