Depuis que le Chef de l’Etat , Me Abdoulaye Wade a affiché son ambition de se succéder à lui-même , les déclarations de candidatures se sont succédé sans , forcément, se ressembler . A côté des hommes politiques « purement politiques » , l’on a vu une autre catégorie de citoyens faire état de son désir de postuler pour le fauteuil présidentiel . IL s’agit de la classe maraboutique . Jusque-là , trois chefs religieux ont , de manière formelle , en effet , manifesté leur engagement , sans que nul n’est senti le besoin d’échanger autour de la validité de leur candidature ou encore de jauger leurs chances de victoire .
Parmi les trois candidats de type religieux , seule celle de Serigne Mansour Djamil , patron de « Bess Dou Gnaak » semble avoir des chances de prospérer même si Serigne Abdou Latyf Diène , fils de Serigne Bara Diène et leader du parti « Jaam Ak Khéwal » persiste et signe qu’il se présetera , quoiqu’il arrive et qu’il « virera Wade dès le premier tour » .A côté de ces deux marabouts , il y a Serigne Modou Kara Mbacké . La tête pensante du Parti de la Vérité et du Développement avait ,lui , été , moins catégorique . En visite à Mbacké et par la voix de son porte-parole, le marabout avait tenu à apprendre aux Sénégalais sa ferme volonté de se présenter à la prochaine Présidentielle si, jamais, il n’arrivait pas trouver le candidat idéal à même de répondre, parfaitement, aux critères qu’il s’est définis. Bamba Seydou Diop disait que la candidature du Général serait , dans tous les cas, l’ultime alternative, car convaincu que l’homme idéal serait trouvé et le nom de celui-ci divulgué lors de leur congrès national à Saint-Louis , en ce mois de Septembre . Toutefois , l’homme s’était permis d’apporter un bémol à la candidature de son marabout , s’offusquant du fait que la Constitution fasse de la maîtrise de la langue française une des conditions de validité d’une candidature.
En fait la candidature déclarée des chefs religieux , mise à part celle de Serigne Mansour Sy Djamil , pourrait souffrir de cette condition de validité qu’est la maitrise de la langue française . Nul d’entre eux ne semble souffrir , financièrement . En témoigne Serigne Modou Kara qui s’est montré en phase avec le ministre chargé des Elections , Cheikh Guèye ,en l’occurrence, relativement à la caution de 65 millions , signalant , même , qu’il serait en mesure de payer si la somme était fixée à 400 millions de francs . C’est le même son de cloche chez Serigne Abdou Latyf Diène qui , joint au téléphone , dit ne , nullement , avoir d’inquiétude , dans ce domaine , même si , par ailleurs , il trouve la caution injuste et insensée .
Et si jamais , ces candidatures sont validées , restera intacte l’immense équation liée à leur chance de succès . Un petite enquête menée auprès d’observateurs avérés du landerneau politique Sénégalais ne leur accorde que « de très maigres chances » . Les uns comme les autres ont déclaré que les Sénégalais ne sont liés aux marabouts que pour les choses d’ordre , strictement , religieux . « Autant peuvent-t-ils suivre un Ndigel ou de venir à un Magal ou un Gamou , autant se garderont-ils de voter pour un marabout qui a choisi de verser dans la chose politique » , confie un interlocuteur .
Parmi les candidatures déclarées de Chefs religieux , il conviendra de signaler que Cheikh Béthio n’en a , jusqu’à ce jour , guère émise une . D’ailleurs , dans l’interview qu’il nous a accordée , le 18 Août dernier , le Guide Spirituel des Thiantacônes avait tenu à dire , de manière claire et nette qu’il n’a , jamais , fait de la politique et qu’il n’en ferait jamais . D’ailleurs , ajoutait-il , rien de ce que pouvait avoir un homme politique ne l’intéressait .
Amadou Moustapha Mbaye
Source Lepeuple-sn.com
Parmi les trois candidats de type religieux , seule celle de Serigne Mansour Djamil , patron de « Bess Dou Gnaak » semble avoir des chances de prospérer même si Serigne Abdou Latyf Diène , fils de Serigne Bara Diène et leader du parti « Jaam Ak Khéwal » persiste et signe qu’il se présetera , quoiqu’il arrive et qu’il « virera Wade dès le premier tour » .A côté de ces deux marabouts , il y a Serigne Modou Kara Mbacké . La tête pensante du Parti de la Vérité et du Développement avait ,lui , été , moins catégorique . En visite à Mbacké et par la voix de son porte-parole, le marabout avait tenu à apprendre aux Sénégalais sa ferme volonté de se présenter à la prochaine Présidentielle si, jamais, il n’arrivait pas trouver le candidat idéal à même de répondre, parfaitement, aux critères qu’il s’est définis. Bamba Seydou Diop disait que la candidature du Général serait , dans tous les cas, l’ultime alternative, car convaincu que l’homme idéal serait trouvé et le nom de celui-ci divulgué lors de leur congrès national à Saint-Louis , en ce mois de Septembre . Toutefois , l’homme s’était permis d’apporter un bémol à la candidature de son marabout , s’offusquant du fait que la Constitution fasse de la maîtrise de la langue française une des conditions de validité d’une candidature.
En fait la candidature déclarée des chefs religieux , mise à part celle de Serigne Mansour Sy Djamil , pourrait souffrir de cette condition de validité qu’est la maitrise de la langue française . Nul d’entre eux ne semble souffrir , financièrement . En témoigne Serigne Modou Kara qui s’est montré en phase avec le ministre chargé des Elections , Cheikh Guèye ,en l’occurrence, relativement à la caution de 65 millions , signalant , même , qu’il serait en mesure de payer si la somme était fixée à 400 millions de francs . C’est le même son de cloche chez Serigne Abdou Latyf Diène qui , joint au téléphone , dit ne , nullement , avoir d’inquiétude , dans ce domaine , même si , par ailleurs , il trouve la caution injuste et insensée .
Et si jamais , ces candidatures sont validées , restera intacte l’immense équation liée à leur chance de succès . Un petite enquête menée auprès d’observateurs avérés du landerneau politique Sénégalais ne leur accorde que « de très maigres chances » . Les uns comme les autres ont déclaré que les Sénégalais ne sont liés aux marabouts que pour les choses d’ordre , strictement , religieux . « Autant peuvent-t-ils suivre un Ndigel ou de venir à un Magal ou un Gamou , autant se garderont-ils de voter pour un marabout qui a choisi de verser dans la chose politique » , confie un interlocuteur .
Parmi les candidatures déclarées de Chefs religieux , il conviendra de signaler que Cheikh Béthio n’en a , jusqu’à ce jour , guère émise une . D’ailleurs , dans l’interview qu’il nous a accordée , le 18 Août dernier , le Guide Spirituel des Thiantacônes avait tenu à dire , de manière claire et nette qu’il n’a , jamais , fait de la politique et qu’il n’en ferait jamais . D’ailleurs , ajoutait-il , rien de ce que pouvait avoir un homme politique ne l’intéressait .
Amadou Moustapha Mbaye
Source Lepeuple-sn.com