La rébellion déclenchée par Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été de courte durée. Juste une petite semaine pour que le président du CESE signe la trêve. Les proches du président du CESE ont annoncé qu’il a fini par céder sous la forte pression des foyers religieux, notamment celui de Médina Gounass.
« Le Khalife général de Médina Gounass est presque un père pour Abdoulaye Daouda Diallo, dont les descentes régulières dans la cité religieuse sont connues de tous », confie ce militant de l’Alliance pour la République (APR), déçu par la désignation du PM Amadou Bâ. « Abdoulaye Daouda Diallo ne pouvait pas se soustraire de la pression du Khalife Amadou Tidjane Bâ », explique le même interlocuteur. Lui qui jure la main sur le cœur, que le Président Macky Sall a joué à fond cette carte des religieux pour ramener au bercail ADD.
D'après le journal "Point Actu", un autre foyer religieux est régulièrement cité dans les tractations ayant fait fléchir le président du CESE. La « Famille omarienne » où Amadou Bâ a fait allégeance, s’est également fortement impliquée dans ce retour en zone du maire de la commune de Boké Dialloubé. Il y a, enfin, dans ce concert de suppliques déroulé sur ADD, les multiples appels du chef de l’Etat lui-même. « Le Président m’a beaucoup appelé ces derniers jours », a affirmé le président du CESE le samedi dernier, face aux médias.
De toutes les défections, celle d’Abdoulaye Daouda Diallo est celle qui a, sûrement, le plus hanté le sommeil de Macky Sall. « Avant même de renoncer à la présidentielle de 2024, le chef de l’Etat s’est toujours fortement préoccupé du vote du Fouta en faveur de l’APR », ébruite ce cacique apériste ayant requis l’anonymat. « Ceux qui disent qu’ADD est le candidat de cœur de Macky Sall, auraient dû ajouter que c’est aussi son candidat de raison », poursuit notre interlocuteur. Et les arguments qui en convainquent le chef de l’Etat, ne manquent pas. Fidèle parmi les fidèles de Macky Sall, Abdoulaye Daouda Diallo est la personnalité idéale pour pérenniser les votes « soviétiques » au Fouta, où Benno a récolté des avances confortables, notamment lors des dernières Législatives.
En dehors d'Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget, difficile de trouver le bon profil pour faire le plein au Fouta. Dans cette partie du Sénégal, Benno a généralement enregistré des scores fleuve, au point de susciter les accusations de fraude de l’opposition. Cet électorat est, en effet, un solide acquis pour la mouvance présidentielle dans n’importe quel scrutin. Et Macky Sall ne le perd nullement de vue. D’ailleurs, n’eût été cet apport massif de voix venu du Fouta, Yewwi Askan Wi aurait ravi la majorité à BBY.
Sur le terrain politique, Abdoulaye Daouda Diallo ne cède rien. Comme en témoignent les dernières Législatives, où Benno a raflé l’ensemble des bureaux de vote (522) dans les 22 communes du département, soit 91 653 voix, plaçant le département de Podor en tête des 46 départements du Sénégal.
« Le Khalife général de Médina Gounass est presque un père pour Abdoulaye Daouda Diallo, dont les descentes régulières dans la cité religieuse sont connues de tous », confie ce militant de l’Alliance pour la République (APR), déçu par la désignation du PM Amadou Bâ. « Abdoulaye Daouda Diallo ne pouvait pas se soustraire de la pression du Khalife Amadou Tidjane Bâ », explique le même interlocuteur. Lui qui jure la main sur le cœur, que le Président Macky Sall a joué à fond cette carte des religieux pour ramener au bercail ADD.
D'après le journal "Point Actu", un autre foyer religieux est régulièrement cité dans les tractations ayant fait fléchir le président du CESE. La « Famille omarienne » où Amadou Bâ a fait allégeance, s’est également fortement impliquée dans ce retour en zone du maire de la commune de Boké Dialloubé. Il y a, enfin, dans ce concert de suppliques déroulé sur ADD, les multiples appels du chef de l’Etat lui-même. « Le Président m’a beaucoup appelé ces derniers jours », a affirmé le président du CESE le samedi dernier, face aux médias.
De toutes les défections, celle d’Abdoulaye Daouda Diallo est celle qui a, sûrement, le plus hanté le sommeil de Macky Sall. « Avant même de renoncer à la présidentielle de 2024, le chef de l’Etat s’est toujours fortement préoccupé du vote du Fouta en faveur de l’APR », ébruite ce cacique apériste ayant requis l’anonymat. « Ceux qui disent qu’ADD est le candidat de cœur de Macky Sall, auraient dû ajouter que c’est aussi son candidat de raison », poursuit notre interlocuteur. Et les arguments qui en convainquent le chef de l’Etat, ne manquent pas. Fidèle parmi les fidèles de Macky Sall, Abdoulaye Daouda Diallo est la personnalité idéale pour pérenniser les votes « soviétiques » au Fouta, où Benno a récolté des avances confortables, notamment lors des dernières Législatives.
En dehors d'Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget, difficile de trouver le bon profil pour faire le plein au Fouta. Dans cette partie du Sénégal, Benno a généralement enregistré des scores fleuve, au point de susciter les accusations de fraude de l’opposition. Cet électorat est, en effet, un solide acquis pour la mouvance présidentielle dans n’importe quel scrutin. Et Macky Sall ne le perd nullement de vue. D’ailleurs, n’eût été cet apport massif de voix venu du Fouta, Yewwi Askan Wi aurait ravi la majorité à BBY.
Sur le terrain politique, Abdoulaye Daouda Diallo ne cède rien. Comme en témoignent les dernières Législatives, où Benno a raflé l’ensemble des bureaux de vote (522) dans les 22 communes du département, soit 91 653 voix, plaçant le département de Podor en tête des 46 départements du Sénégal.