Idrissa Seck croit-il à son étoile à la présidentielle du 25 février 2024 ? On peut bien en douter. Le leader de REWMI est quasiment déserté le terrain politique, alors que la date fatidique s’approche à grands pas. C’est presque établi, le patron de REWMI qui sait, d’avance, être incapable de mettre en place une coalition à l’image de celle de 2019, a, visiblement, jeté l’éponge. Il ne pourra, sans doute, même plus compter sur le vote des libéraux, avec cette probable entrée fracassante en lice de Karim Wade. Idy, comme on le sait, s’est illustré ces derniers temps par des attaques contre l’ancien président de la République et son fils Karim Wade. Ses mots sont durs au sujet de la levée de l’inéligibilité de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.
Idrissa Seck a, en effet, fermement marqué son hostilité à une possibilité pour Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de participer à la présidentielle de 2024, par le moyen d’une amnistie. « L’amnistie, il n’en est pas question », a-t-il martelé sur la télévision privée ITV. Et c’est à croire qu’on est bien loin de l’époque où Idrissa Seck semait la trouille dans la majorité présidentielle, alors incarnée par les libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS).
D’après "Point Actu", en 2006, Idy comme l’appelle ses proches, fraîchement crédité du titre de meilleur maire par des jeunes de Kolda, était particulièrement redouté des libéraux. Ses tournées dans les régions sonnaient la mobilisation des proches, alors décidés à riposter à « l’affront ». On était alors à un an de la présidentielle de 2007. L’ancien Premier ministre, exclu du PDS, avait créé le parti REWMI, qui s’est vite imposé.
D’ailleurs, à cette présidentielle, Idrissa Seck dont le parti avait essaimé partout dans le pays, était arrivé deuxième avec 14,92% devant le mammouth socialiste (PS), classé troisième avec 14,56%. Cette « belle » époque où la couleur orange, celle de REWMI, faisait fureur, appartient désormais, à l’évidence, au passé. A quelque cinq mois de la présidentielle du 25 février 2024, Idrissa Seck, homme politique le plus expérimenté de tous les candidats en vue, est tombé dans un silence inquiétant. Même son « pré-ziar » à l’occasion du Magal de Touba est passé presque inaperçu. Le leader de REWMI n’est visible nulle part. On ne le signale dans aucune région.
Aucune mobilisation de l’ex-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) n’est annoncée, ni à Dakar ni à Thiès et encore moins dans les localités de l’intérieur. Ses ministres partis du gouvernement avec la décision de Idrissa Seck de se présenter à l’élection présidentielle, sont introuvables. Pourtant, l’ex-ministre des Sports, Yankhoba Diattara, fréquents sur les plateaux de télévision où il s’illustrait dans l’anti-Pastef, s’est fait totalement rare. Ce dernier ne fréquente plus les plateaux de télévision. Qui sait, l’ex-ministre des Sports, d’abord limogé de son poste de deuxième vice-président de REWMI puis nommé directeur de Cabinet politique du parti, en avril dernier, enchaîne nuit blanche sur nuit blanche pour élaborer la stratégie gagnante de 2024. A l’époque, Yankhoba Diattara avait laissé enfler le doute sur l’éventualité d’une rupture avec Idrissa Seck.
Il défendait le 3e mandat de Macky Sall, alors que son mentor s’y opposait. La brouille est passée. Mais, sur le terrain, pas une trace des « Orange ». Même si, il y a quelques semaines, Idrissa Seck avait lancé l’opération « Gnibissi », (retour au bercail) à l’endroit certainement de brillants leaders comme Abdourahmane Diouf ou Déthié Fall. Diouf et Fall sont sûrement partis pour de bon. Ils ont chacun créé un parti politique (Diouf, Awalé et Fall, Prc) est jouent, aujourd’hui, un rôle de premier plan dans l’opposition.
Pas l’ombre d’Idy sur le terrain, mais il est également timide au plan des réactions aux événements qui secouent la vie nationale. Idrissa Seck s’est signalé avec les drames nés de l’émigrationmigration clandestine, mais il reste silencieux sur les questions politiques.
Idrissa Seck a, en effet, fermement marqué son hostilité à une possibilité pour Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de participer à la présidentielle de 2024, par le moyen d’une amnistie. « L’amnistie, il n’en est pas question », a-t-il martelé sur la télévision privée ITV. Et c’est à croire qu’on est bien loin de l’époque où Idrissa Seck semait la trouille dans la majorité présidentielle, alors incarnée par les libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS).
D’après "Point Actu", en 2006, Idy comme l’appelle ses proches, fraîchement crédité du titre de meilleur maire par des jeunes de Kolda, était particulièrement redouté des libéraux. Ses tournées dans les régions sonnaient la mobilisation des proches, alors décidés à riposter à « l’affront ». On était alors à un an de la présidentielle de 2007. L’ancien Premier ministre, exclu du PDS, avait créé le parti REWMI, qui s’est vite imposé.
D’ailleurs, à cette présidentielle, Idrissa Seck dont le parti avait essaimé partout dans le pays, était arrivé deuxième avec 14,92% devant le mammouth socialiste (PS), classé troisième avec 14,56%. Cette « belle » époque où la couleur orange, celle de REWMI, faisait fureur, appartient désormais, à l’évidence, au passé. A quelque cinq mois de la présidentielle du 25 février 2024, Idrissa Seck, homme politique le plus expérimenté de tous les candidats en vue, est tombé dans un silence inquiétant. Même son « pré-ziar » à l’occasion du Magal de Touba est passé presque inaperçu. Le leader de REWMI n’est visible nulle part. On ne le signale dans aucune région.
Aucune mobilisation de l’ex-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) n’est annoncée, ni à Dakar ni à Thiès et encore moins dans les localités de l’intérieur. Ses ministres partis du gouvernement avec la décision de Idrissa Seck de se présenter à l’élection présidentielle, sont introuvables. Pourtant, l’ex-ministre des Sports, Yankhoba Diattara, fréquents sur les plateaux de télévision où il s’illustrait dans l’anti-Pastef, s’est fait totalement rare. Ce dernier ne fréquente plus les plateaux de télévision. Qui sait, l’ex-ministre des Sports, d’abord limogé de son poste de deuxième vice-président de REWMI puis nommé directeur de Cabinet politique du parti, en avril dernier, enchaîne nuit blanche sur nuit blanche pour élaborer la stratégie gagnante de 2024. A l’époque, Yankhoba Diattara avait laissé enfler le doute sur l’éventualité d’une rupture avec Idrissa Seck.
Il défendait le 3e mandat de Macky Sall, alors que son mentor s’y opposait. La brouille est passée. Mais, sur le terrain, pas une trace des « Orange ». Même si, il y a quelques semaines, Idrissa Seck avait lancé l’opération « Gnibissi », (retour au bercail) à l’endroit certainement de brillants leaders comme Abdourahmane Diouf ou Déthié Fall. Diouf et Fall sont sûrement partis pour de bon. Ils ont chacun créé un parti politique (Diouf, Awalé et Fall, Prc) est jouent, aujourd’hui, un rôle de premier plan dans l’opposition.
Pas l’ombre d’Idy sur le terrain, mais il est également timide au plan des réactions aux événements qui secouent la vie nationale. Idrissa Seck s’est signalé avec les drames nés de l’émigrationmigration clandestine, mais il reste silencieux sur les questions politiques.