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Présidentielle 2024 : Sonko et ses lieutenants face à l’article L57 du Code électoral

Chez Sonko et ses lieutenants, le Plan B risque de prendre du plomb dans l’aile. Car, l’article L57 du Code électoral va devenir un barrage en stipulant que «Tout Sénégalais électeur peut faire acte de candidature et être élu, sous réserve des conditions d’âge et des cas d’incapacité ou d’inéligibilité prévus par la loi. » Il ajoute que «la candidature est portée soit par un parti politique légalement constitué, soit par une entité regroupant des personne indépendantes. »


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Novembre 2023 à 11:31 | | 0 commentaire(s)|

Pour Bassirou Diomaye Faye et autres, il y a une donne qui complique la situation. Elle rendrait impossible leur participation à la Présidentielle. Pour être candidat, il faut être parrainé par un parti politique. Avec la dissolution de Pastef, BDF se retrouve sans support. Pour que sa candidature puisse être portée par une coalition, il faut avoir milité dans un parti politique…. Qui n’est rien d’autre pour ces gens que l'ex-Pastef dissous après les événements de juin dernier. Bien sûr, il reste un troisième cas de figure : devenir un candidat indépendant.

Cette éventualité ne va pas prospérer parce qu’une candidature indépendante est encadrée aussi par le Code électoral. Lequel dit que tout candidat indépendant ne doit pas avoir milité dans un parti politique au moins un an. Cette disposition écarte déjà Bassirou Diomaye qui était le président des cadre de Pastef jusqu’à sa dissolution. Birame Souleye Diop, itou. Président du groupe parlementaire de Yaw, il est maire de Thiés est. Abbas Fall est le responsable de Pastef de Dakar et député de l’assemblée nationale. Guy Marius Sagna a rejoint Pastef après avoir longtemps dirigé Frapp et a été élu sur la liste départementale de Ziguinchor. Alors que M. Elhadji Malick Ndiaye était le chargé de communication de l’ex-Pastef. Tous gens vont être rattrapés par les exigences du Code électoral.

D'après le journal Point Actu, aujourd’hui, Sonko et ses hommes se retrouvent bloqués par une situation juridico-administrative qui devraient les pousser à essayer une troisième ou quatrième voie. La troisième serait d’appeler à voter pour quelqu’un vu l’impossibilité de voir ses lieutenants concourir au suffrage universel. En dinosaure politique, Habib Sy semble flairer le coup et s’est proposé à devenir ce candidat de substitution.

Last but not least, il y a l’appel de au boycott à la présidentielle. Cela reste une sérieuse option sur la table si les planètes refusent de s’aligner. Et l’éventualité de la jurisprudence Pds risque de devenir une sérieuse option. Face à l’inéligibilité de Karim, le Pape du Sopi avait appelé au boycott de la Présidentielle de 2019.

Ousmane Wade