Le leader de la République des Valeurs, invité de "Jury du dimanche", est d’avis que la révision du code électoral a été faite pour des cas particuliers. Or, souligne-t-il : « on dit que la règle de droit doit être générale et impersonnelle. Mais dans ce cas, ça permet de régler certains cas, tout en excluant le cas du leader du Pastef, Ousmane Sonko ».
En outre, ajoute-t-il, « je trouve que certains délits ou crimes qui, une fois constatés ou actés, devraient exclure définitivement les personnes concernées de la gestion des ressources publiques. Pensez-vous normal qu’on puisse confier les deniers de la République, la gestion de ce pays, à des personnes qui ont été déjà condamnées ou qui portent de fortes présomptions de détournement de deniers publics ? », s’interroge Thierno Alassane Sall.
Avant d’ajouter : « Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall ne devraient pas être réintégrés dans le jeu politique. On est contre l’utilisation de la justice pour sélectionner qui va participer à l’élection présidentielle. C’est pourquoi on était contre la volonté du gouvernement de les exclure. On a condamné le fait qu’ils soient les seuls à comparaître devant les tribunaux. Mais, on ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics ».
Parlant de son parti, la République des Valeurs, il a soutenu : « nous sommes pour notre ligne qui est l’attachement aux intérêts supérieurs du Sénégal et la constance dans nos valeurs. Toutes ces alliances qui sont plus ou moins contre nature ou qui sont fondées sur des calculs à court terme, ont éclaté. Mais nous, nous sommes sur notre chemin. Je ne dis pas que tout est rose chez nous, mais on est en train de bâtir une alliance fondée sur les valeurs. Nous avons une vision politique, qui consiste à dire qu’il faut se sacrifier pour le Sénégal. Nous avons une vision qui va faire du Sénégal, un pays qui se suffit du point de vue de sa production alimentaire et c’est possible. Nous devons redevenir l’université de l’Afrique ».
Par ailleurs, Thierno Alassane Sall s’est prononcé sur le projet de loi portant révision de la Constitution. Le leader du parti politique la République des Valeurs a rappelé que par principe, il est contre le parrainage qui, d’après lui, vise à éliminer des adversaires.
« C’est une opération de sélection. C’est le Conseil constitutionnel qui définit les règles qu’il s’applique à lui-même. Normalement, le Conseil constitutionnel ne devrait pas être législateur et juge. On se souvient qu’en 2019n il y a eu cette polémique sur le problème des noms. Parfois, dans la fatigue, l’empressement, l’habitude d’écrire, les gens commettent des erreurs. On avait fait un texte relatif au Conseil constitutionnel à l’époque, pour lui dire que se tromper sur une lettre ne peut pas constituer un motif de rejet. C’est d’autant plus logique que la Direction des élections en présentant le parrainage, avait dit que ces genres d’erreurs ne constituent pas une source de rejet », a-t-il dit.
Le Grand Panel
En outre, ajoute-t-il, « je trouve que certains délits ou crimes qui, une fois constatés ou actés, devraient exclure définitivement les personnes concernées de la gestion des ressources publiques. Pensez-vous normal qu’on puisse confier les deniers de la République, la gestion de ce pays, à des personnes qui ont été déjà condamnées ou qui portent de fortes présomptions de détournement de deniers publics ? », s’interroge Thierno Alassane Sall.
Avant d’ajouter : « Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall ne devraient pas être réintégrés dans le jeu politique. On est contre l’utilisation de la justice pour sélectionner qui va participer à l’élection présidentielle. C’est pourquoi on était contre la volonté du gouvernement de les exclure. On a condamné le fait qu’ils soient les seuls à comparaître devant les tribunaux. Mais, on ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics ».
Parlant de son parti, la République des Valeurs, il a soutenu : « nous sommes pour notre ligne qui est l’attachement aux intérêts supérieurs du Sénégal et la constance dans nos valeurs. Toutes ces alliances qui sont plus ou moins contre nature ou qui sont fondées sur des calculs à court terme, ont éclaté. Mais nous, nous sommes sur notre chemin. Je ne dis pas que tout est rose chez nous, mais on est en train de bâtir une alliance fondée sur les valeurs. Nous avons une vision politique, qui consiste à dire qu’il faut se sacrifier pour le Sénégal. Nous avons une vision qui va faire du Sénégal, un pays qui se suffit du point de vue de sa production alimentaire et c’est possible. Nous devons redevenir l’université de l’Afrique ».
Par ailleurs, Thierno Alassane Sall s’est prononcé sur le projet de loi portant révision de la Constitution. Le leader du parti politique la République des Valeurs a rappelé que par principe, il est contre le parrainage qui, d’après lui, vise à éliminer des adversaires.
« C’est une opération de sélection. C’est le Conseil constitutionnel qui définit les règles qu’il s’applique à lui-même. Normalement, le Conseil constitutionnel ne devrait pas être législateur et juge. On se souvient qu’en 2019n il y a eu cette polémique sur le problème des noms. Parfois, dans la fatigue, l’empressement, l’habitude d’écrire, les gens commettent des erreurs. On avait fait un texte relatif au Conseil constitutionnel à l’époque, pour lui dire que se tromper sur une lettre ne peut pas constituer un motif de rejet. C’est d’autant plus logique que la Direction des élections en présentant le parrainage, avait dit que ces genres d’erreurs ne constituent pas une source de rejet », a-t-il dit.
Le Grand Panel