Chaque jour qui passe donne davantage raison au secrétaire générale de Uds-Rénovation, parti pourtant membre de Macky2012, Adji Bergane Kanouté. Avec une surprenante franchise, elle avait bien décrit les intrigantes manœuvres de ce triumvirat insolite, qui prétend s’exprimer au nom des autres leaders. C’était lors de son passage à l’émission «Li xéw si deuk-bi», du 17 novembre 2013, sur «Rewmi-fm» : «C’est un petit groupe de trois ou quatre personnes qui fait tout ce bruit. Le plus regrettable est que lorsqu’ils sortent une déclaration ou font un point de presse, ils le font au nom de Macky2102, et donc forcément ça engage tout le monde. Ils ne sont préoccupés que par des postes. Je vous dis que si jamais ils bénéficiaient de ces nominations, vous ne les entendrez plus» !
Mais (ironie du sort !), c’est plutôt à la réaction inverse que l’on a eu droit récemment, à travers la sortie au vitriol, relayée par presque tous les journaux, dans leurs livraisons du 27 février dernier, de leur ci-devant chargé de la communication, Dame Seck. Las d’attendre, il s’est résolu à claquer la porte de «Macky 2012», pour s’en aller ensuite, l’injure à la bouche, tenir un point de presse pour déverser sa bile sur le Président Macky Sall (qui traîne décidément trop les pieds pour les strapontins !). Le sieur Seck n’a même pas hésité à cracher son venin sur son ex-coalition qui, a-t-il lâché, «est devenue une Arche de Noé, où toutes les espèces sont représentées (…) ». Notamment «une race de vieux courtiers, taillables et corvéables à souhait, qui ne recherchent que la reconnaissance d’un homme, Macky Sall ». Et pour enfoncer le clou, dans son intention affichée de faire le plus mal possible, il est allé déposer armes et bagages aux pieds du patron départemental de l’Alliance des forces de progrès (Afp), de Guédiawaye. Mais il ne tarda pas à essuyer un terrible revers, désarçonné qu’il fut, en pleine course vers la transhumance, par le «jébëlu» (allégeance) spectaculaire et inattendu du grand manitou de l’Afp qui, lors de son historique «politburo» du 10 mars passé, fit le suprême cadeau à son ami Macky Sall de renoncer à toutes formes de candidature de son parti, en perspective de la Présidentielle de 2017. Comptabilisant ainsi un obstacle de moins, pour le locataire du Palais de l’avenue L.S.Senghor, dans sa quête d’un second mandat.
C’est dans cette même logique de chantage éhonté que ces «Mackysards 2012» auront mis le nouveau pouvoir dans un malaise profond, avec de prétendues révélations, jetées en pâture à la presse, le 20 novembre 2013. A travers une déclaration irresponsable, les «Mackysards 2012» s’en étaient alors pris à la Présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Tall, l’accusant de s’être auto-attribué, lors de son bref passage au Secrétariat général de la Présidence de la République, pas moins de 7 (sept) logements de fonction, dont elle aurait fait bénéficier «ses nièces, cousines et même ses domestiques» ! Alors que la brave dame n’avait même pas encore pris possession de son unique logement de fonction, dont la réfection était alors en cours, pendant qu’elle continuait d’occuper ses appartements privés ! C’est à ces «Mackysards» que l’on doit également ces «déballages» dont la presse a (re)fait ses choux gras la semaine dernière, relativement aux 20 millions de francs que le chef de l’Etat verserait mensuellement à chaque leader de Benno bokk yaakaar ! Ils sont décidément prêts à tout pour se faire entendre, mais surtout pour se rappeler au bon souvenir du Prince (qui traîne décidément trop dans le lâchage des fameux strapontins !).
Et le drame, malheureusement – l’opinion sénégalaise ayant une fâcheuse tendance à la généralisation -, c’est qu’ils jettent indirectement l’amalgame sur les autres braves membres fondateurs de cette coalition. Des patriotes qui auront fait leurs preuves dans leur accompagnement sincères du chef de l’Etat, en s’appliquant à défendre avec abnégation son bilan et à rendre visible ses réalisations (même si celles-ci sont modestes). Il en est ainsi du leader du Modem Ibrahima Sall, du patron du Bloc des Centristes Gaïndé Jean Paul Dias… Pour ne citer que ceux-là. Sans oublier le brave professeur Malick Ndiaye, dont la pertinente contribution, parue récemment dans la presse et intitulée «La recomposition politique a commencé», témoigne de la vision prospective de l’homme, de son ouverture d’esprit et de sa démarche constructive pour un Sénégal émergent, réconcilié avec lui-même, au-delà des clivages politiciens.
Ils doivent se sentir mal à l’aise ces braves compatriotes, qui ont réellement à cœur d’accompagner leur leader dans sa volonté de relever ces multiples défis qui se dressent devant notre pays, dans sa marche vers l’émergence. Le professeur Arona Coumba Ndofféne, connu pour ses réactions épidermiques et son aversion profonde de la fourberie, n’aura pas su «gober» plus longtemps ces «Mackysards», en ayant préféré prendre très tôt ses distances, avec ces «maîtres-chanteurs», pour aller exprimer, dans un autre cadre qu’il estime «plus sain», son soutien à la politique du Président.
Sauvons le Soldat Macky !
En définitive, il s’avère que c’est quasiment un seul «écrivassier» qui fait la plus et le beau temps dans ce qui reste de cette coalition, faisant à lui seul office de «conférence des leaders», de «secrétariat permanent», s’il ne signe ses sorties incendiaires du titre pompeux de «trésorier général» (pour garder d’ailleurs l’argent de quelle «tontine» ?). Depuis que leur ci-devant communicant, le frondeur-transhumant de Guédiawaye, a claqué la porte, c’est «monsieur le trésorier général» qui garde la maison et assure la cadence. Et le plus choquant, dans ses violentes diatribes dont il envahit régulièrement la presse, c’est qu’il se fait un point d’honneur de cracher du venin pâteux sur quiconque commet le péché mortel d’être convoqué et reçu au Palais de la République par le chef de l’Etat. Prétendant, dans sa dernière sortie (voir Le Populaire du 1er avril 2014), s’exprimer au nom d’une classe politique «imbu de valeurs et d’éthiques», c’est à peine s’il n’a pas proféré des menaces contre ceux qu’il qualifie de «fossiles politiques» (qu’il avait, dans un précédent pamphlet, insolemment qualifié de «déchets toxiques politiques»). Mais il s’agit en fait d’une menace qui s’adresse plutôt à celui qui semble préoccupé d’accroître ses chances de rassembler le maximum de ses compatriotes autour de son Projet Sénégal Emergent (Pse), et ce faisant de se baliser la voie vers un second quinquennat.
En effet le pamphlétaire professionnel lance un avertissement solennel, dans le journal précité : «Nous n’accepterons pas d’être salis par des gens qui ne sont pas propres». Quelle arrogance, quelle affreuse prétention ! Vous vous rendez compte ! Des «Mackysards», chef de partis lilliputiens - dont on a jamais entendu parler de la moindre réunion de leurs instances statutaires respectives, encore moins de la tenue d’un quelconque congrès - qui savent pertinemment qu’ils ne sont d’aucun poids électoral pour le chef de l’Etat, ont malgré tout le toupet de sommer cette plus haute institution du pays d’arrêter de recevoir en audience ses concitoyens ! Lesquels n’auront eu que le tort de répondre à l’invite du maître des lieux ! Et qu’est-ce que ces «Mackysards» proposent à la place de ces audiences - qu’ils abhorrent et qui ne seraient qu’une forme de «trahison» et des «mauvais exemples pour les enfants» ? Aucune alternative! Pour eux, Macky doit simplement arrêter de recevoir ceux, dont les éventuelles compétences et représentativités, risquent de mettre en évidence leurs désopilantes nudités !
Après avoir adhéré, à la 25e heure, à la défunte Cap 21, et y avoir semé une indescriptible pagaille, faite d’intrigues et de dissidences recommencées (toujours pour des histoires de strapontins !), et l’avoir quitté avec fracas, exactement la veille de l’ouverture de la campagne électorale de la présidentielle – pour aller se livrer poings et pieds liés au camp d’en face -, on doit non seulement avoir la pudeur morale de se garder de s’ériger en donneur de leçon d’éthique politique, mais avoir surtout la décence de cesser de se glorifier sur tous les toits «d’avoir emmener le candidat Macky Sall au second tour» !
Mais le ridicule, qui ne tue plus au Sénégal, ne semble pas indisposer outre-mesure ces Dons Quichottes adeptes de la forme la plus hideuse et la plus achevée de la transhumance politique. Non content d’avoir quitté sans vergogne, et en pleine tempête, le navire libéral, à un tournant critique où celui-ci avait plus que jamais besoin de la présence et de la cohésion de tous ses effectifs - ne fut-ce que pour amoindrir le choc de la défaite -, les voilà qui empoisonnent à présent le champ de la communication politique publique (faisant certainement rire sous cape certains), en s’érigeant maladroitement en Parangon de la vertu !
Qu’ils cessent que diable de jeter l’opprobre sur de braves gens, qui ont au moins eu le mérite, la dignité et le courage d’avoir lutté et résisté jusqu’au chavirement total du navire bleu, et d’avoir attendu la courageuse reddition téléphonique de leur commandant de bord, avant de daigner prêter attention à l’appel du vainqueur !
Et le président Macky Sall, en tant qu’ancien «premier flic du Sénégal» (Ministre de l’Intérieur) est bien au fait des enjeux, convaincu qu’il est plus rassurant d’investir de sa confiance des patriotes qui ne se sont jamais renié, qui n’ont jamais trahi, en plein combat surtout, leur commandant en chef, plutôt que de traficoter avec des individus peu scrupuleux, peu fiables, qui, l’opportunisme en bandoulière, lui tourneront tôt ou tard, sans sourciller, le dos lorsque les carottes seront… à nouveaux cuites !
D’où peut-être l’indifférence royale qu’affiche le Président Macky Sall, face aux vociférations intempestives des «Mackysards» (résiduels) qui, l’habitude étant une seconde nature, l’abandonneront un jour, en plein combat, comme ils l’avaient fait, sans scrupules, au pauvre Abdoulaye Wade. Moralité : un «Macky» averti vaut bien tous les intrigants «Mackysards» !
Bassirou Thioune
Enseignant à la Retraite
Pikine Tally Icotaf, Plle 843
bassirouthioune62@yahoo.com
Mais (ironie du sort !), c’est plutôt à la réaction inverse que l’on a eu droit récemment, à travers la sortie au vitriol, relayée par presque tous les journaux, dans leurs livraisons du 27 février dernier, de leur ci-devant chargé de la communication, Dame Seck. Las d’attendre, il s’est résolu à claquer la porte de «Macky 2012», pour s’en aller ensuite, l’injure à la bouche, tenir un point de presse pour déverser sa bile sur le Président Macky Sall (qui traîne décidément trop les pieds pour les strapontins !). Le sieur Seck n’a même pas hésité à cracher son venin sur son ex-coalition qui, a-t-il lâché, «est devenue une Arche de Noé, où toutes les espèces sont représentées (…) ». Notamment «une race de vieux courtiers, taillables et corvéables à souhait, qui ne recherchent que la reconnaissance d’un homme, Macky Sall ». Et pour enfoncer le clou, dans son intention affichée de faire le plus mal possible, il est allé déposer armes et bagages aux pieds du patron départemental de l’Alliance des forces de progrès (Afp), de Guédiawaye. Mais il ne tarda pas à essuyer un terrible revers, désarçonné qu’il fut, en pleine course vers la transhumance, par le «jébëlu» (allégeance) spectaculaire et inattendu du grand manitou de l’Afp qui, lors de son historique «politburo» du 10 mars passé, fit le suprême cadeau à son ami Macky Sall de renoncer à toutes formes de candidature de son parti, en perspective de la Présidentielle de 2017. Comptabilisant ainsi un obstacle de moins, pour le locataire du Palais de l’avenue L.S.Senghor, dans sa quête d’un second mandat.
C’est dans cette même logique de chantage éhonté que ces «Mackysards 2012» auront mis le nouveau pouvoir dans un malaise profond, avec de prétendues révélations, jetées en pâture à la presse, le 20 novembre 2013. A travers une déclaration irresponsable, les «Mackysards 2012» s’en étaient alors pris à la Présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Tall, l’accusant de s’être auto-attribué, lors de son bref passage au Secrétariat général de la Présidence de la République, pas moins de 7 (sept) logements de fonction, dont elle aurait fait bénéficier «ses nièces, cousines et même ses domestiques» ! Alors que la brave dame n’avait même pas encore pris possession de son unique logement de fonction, dont la réfection était alors en cours, pendant qu’elle continuait d’occuper ses appartements privés ! C’est à ces «Mackysards» que l’on doit également ces «déballages» dont la presse a (re)fait ses choux gras la semaine dernière, relativement aux 20 millions de francs que le chef de l’Etat verserait mensuellement à chaque leader de Benno bokk yaakaar ! Ils sont décidément prêts à tout pour se faire entendre, mais surtout pour se rappeler au bon souvenir du Prince (qui traîne décidément trop dans le lâchage des fameux strapontins !).
Et le drame, malheureusement – l’opinion sénégalaise ayant une fâcheuse tendance à la généralisation -, c’est qu’ils jettent indirectement l’amalgame sur les autres braves membres fondateurs de cette coalition. Des patriotes qui auront fait leurs preuves dans leur accompagnement sincères du chef de l’Etat, en s’appliquant à défendre avec abnégation son bilan et à rendre visible ses réalisations (même si celles-ci sont modestes). Il en est ainsi du leader du Modem Ibrahima Sall, du patron du Bloc des Centristes Gaïndé Jean Paul Dias… Pour ne citer que ceux-là. Sans oublier le brave professeur Malick Ndiaye, dont la pertinente contribution, parue récemment dans la presse et intitulée «La recomposition politique a commencé», témoigne de la vision prospective de l’homme, de son ouverture d’esprit et de sa démarche constructive pour un Sénégal émergent, réconcilié avec lui-même, au-delà des clivages politiciens.
Ils doivent se sentir mal à l’aise ces braves compatriotes, qui ont réellement à cœur d’accompagner leur leader dans sa volonté de relever ces multiples défis qui se dressent devant notre pays, dans sa marche vers l’émergence. Le professeur Arona Coumba Ndofféne, connu pour ses réactions épidermiques et son aversion profonde de la fourberie, n’aura pas su «gober» plus longtemps ces «Mackysards», en ayant préféré prendre très tôt ses distances, avec ces «maîtres-chanteurs», pour aller exprimer, dans un autre cadre qu’il estime «plus sain», son soutien à la politique du Président.
Sauvons le Soldat Macky !
En définitive, il s’avère que c’est quasiment un seul «écrivassier» qui fait la plus et le beau temps dans ce qui reste de cette coalition, faisant à lui seul office de «conférence des leaders», de «secrétariat permanent», s’il ne signe ses sorties incendiaires du titre pompeux de «trésorier général» (pour garder d’ailleurs l’argent de quelle «tontine» ?). Depuis que leur ci-devant communicant, le frondeur-transhumant de Guédiawaye, a claqué la porte, c’est «monsieur le trésorier général» qui garde la maison et assure la cadence. Et le plus choquant, dans ses violentes diatribes dont il envahit régulièrement la presse, c’est qu’il se fait un point d’honneur de cracher du venin pâteux sur quiconque commet le péché mortel d’être convoqué et reçu au Palais de la République par le chef de l’Etat. Prétendant, dans sa dernière sortie (voir Le Populaire du 1er avril 2014), s’exprimer au nom d’une classe politique «imbu de valeurs et d’éthiques», c’est à peine s’il n’a pas proféré des menaces contre ceux qu’il qualifie de «fossiles politiques» (qu’il avait, dans un précédent pamphlet, insolemment qualifié de «déchets toxiques politiques»). Mais il s’agit en fait d’une menace qui s’adresse plutôt à celui qui semble préoccupé d’accroître ses chances de rassembler le maximum de ses compatriotes autour de son Projet Sénégal Emergent (Pse), et ce faisant de se baliser la voie vers un second quinquennat.
En effet le pamphlétaire professionnel lance un avertissement solennel, dans le journal précité : «Nous n’accepterons pas d’être salis par des gens qui ne sont pas propres». Quelle arrogance, quelle affreuse prétention ! Vous vous rendez compte ! Des «Mackysards», chef de partis lilliputiens - dont on a jamais entendu parler de la moindre réunion de leurs instances statutaires respectives, encore moins de la tenue d’un quelconque congrès - qui savent pertinemment qu’ils ne sont d’aucun poids électoral pour le chef de l’Etat, ont malgré tout le toupet de sommer cette plus haute institution du pays d’arrêter de recevoir en audience ses concitoyens ! Lesquels n’auront eu que le tort de répondre à l’invite du maître des lieux ! Et qu’est-ce que ces «Mackysards» proposent à la place de ces audiences - qu’ils abhorrent et qui ne seraient qu’une forme de «trahison» et des «mauvais exemples pour les enfants» ? Aucune alternative! Pour eux, Macky doit simplement arrêter de recevoir ceux, dont les éventuelles compétences et représentativités, risquent de mettre en évidence leurs désopilantes nudités !
Après avoir adhéré, à la 25e heure, à la défunte Cap 21, et y avoir semé une indescriptible pagaille, faite d’intrigues et de dissidences recommencées (toujours pour des histoires de strapontins !), et l’avoir quitté avec fracas, exactement la veille de l’ouverture de la campagne électorale de la présidentielle – pour aller se livrer poings et pieds liés au camp d’en face -, on doit non seulement avoir la pudeur morale de se garder de s’ériger en donneur de leçon d’éthique politique, mais avoir surtout la décence de cesser de se glorifier sur tous les toits «d’avoir emmener le candidat Macky Sall au second tour» !
Mais le ridicule, qui ne tue plus au Sénégal, ne semble pas indisposer outre-mesure ces Dons Quichottes adeptes de la forme la plus hideuse et la plus achevée de la transhumance politique. Non content d’avoir quitté sans vergogne, et en pleine tempête, le navire libéral, à un tournant critique où celui-ci avait plus que jamais besoin de la présence et de la cohésion de tous ses effectifs - ne fut-ce que pour amoindrir le choc de la défaite -, les voilà qui empoisonnent à présent le champ de la communication politique publique (faisant certainement rire sous cape certains), en s’érigeant maladroitement en Parangon de la vertu !
Qu’ils cessent que diable de jeter l’opprobre sur de braves gens, qui ont au moins eu le mérite, la dignité et le courage d’avoir lutté et résisté jusqu’au chavirement total du navire bleu, et d’avoir attendu la courageuse reddition téléphonique de leur commandant de bord, avant de daigner prêter attention à l’appel du vainqueur !
Et le président Macky Sall, en tant qu’ancien «premier flic du Sénégal» (Ministre de l’Intérieur) est bien au fait des enjeux, convaincu qu’il est plus rassurant d’investir de sa confiance des patriotes qui ne se sont jamais renié, qui n’ont jamais trahi, en plein combat surtout, leur commandant en chef, plutôt que de traficoter avec des individus peu scrupuleux, peu fiables, qui, l’opportunisme en bandoulière, lui tourneront tôt ou tard, sans sourciller, le dos lorsque les carottes seront… à nouveaux cuites !
D’où peut-être l’indifférence royale qu’affiche le Président Macky Sall, face aux vociférations intempestives des «Mackysards» (résiduels) qui, l’habitude étant une seconde nature, l’abandonneront un jour, en plein combat, comme ils l’avaient fait, sans scrupules, au pauvre Abdoulaye Wade. Moralité : un «Macky» averti vaut bien tous les intrigants «Mackysards» !
Bassirou Thioune
Enseignant à la Retraite
Pikine Tally Icotaf, Plle 843
bassirouthioune62@yahoo.com