« On m’avait arrêté en même temps qu’un Blanc. Lorsque ce dernier, avait commencé à crier de toutes ses forces, ils l’ont libéré et ils m’ont conduit du fait de la couleur de ma peau à la prison de Zinder, où j’avais subi toutes sortes de tortures. Ils m’avaient pris pour un espion », a déclaré Mactar Diokhané.
A la question de Me Mounir Balal, un des conseils d’Imam Alioune Ndao, de savoir s'il est prêt à commettre un attentat. Abu Anwar a répondu par la négative en affirmant : « Jamais ! Je suis un patriote à l’image d’Imam Alioune Ndao, vu tout le sacrifice que j’avais fait après l’arrestation de mes co-accusés au Niger jusqu’à subir le même sort qu’eux. Parce que, nos autorités qui devaient les assister, les avaient abandonnés là-bas jusqu’à ce que deux personnes (Moussa Aw et Moustapha Faye) y rendent l’âme du fait des tortures physiques sans compter l’absence de leur prise en charge sur le plan alimentaire. Mais, je mets tout dans le compte du destin en tant que bon musulman ».
Avant de renchérir : « J’avais pris deux risques dans cette affaire. Le fait de sortir mes co-accusés des bastions de Bokko Haram. Alors que j’ignorais les raisons de leur présence dans ces lieux et celui de retourner au Niger lorsque certains d’entre eux, ont été arrêtés là-bas pour les assister. Je devrais même, être décoré par les autorités de mon pays ! Parce que j’ai échoué ce qu’elles pouvaient réussir facilement, en accomplissant leur mission à côté de leurs propres fils».
Kady FATY Leral
A la question de Me Mounir Balal, un des conseils d’Imam Alioune Ndao, de savoir s'il est prêt à commettre un attentat. Abu Anwar a répondu par la négative en affirmant : « Jamais ! Je suis un patriote à l’image d’Imam Alioune Ndao, vu tout le sacrifice que j’avais fait après l’arrestation de mes co-accusés au Niger jusqu’à subir le même sort qu’eux. Parce que, nos autorités qui devaient les assister, les avaient abandonnés là-bas jusqu’à ce que deux personnes (Moussa Aw et Moustapha Faye) y rendent l’âme du fait des tortures physiques sans compter l’absence de leur prise en charge sur le plan alimentaire. Mais, je mets tout dans le compte du destin en tant que bon musulman ».
Avant de renchérir : « J’avais pris deux risques dans cette affaire. Le fait de sortir mes co-accusés des bastions de Bokko Haram. Alors que j’ignorais les raisons de leur présence dans ces lieux et celui de retourner au Niger lorsque certains d’entre eux, ont été arrêtés là-bas pour les assister. Je devrais même, être décoré par les autorités de mon pays ! Parce que j’ai échoué ce qu’elles pouvaient réussir facilement, en accomplissant leur mission à côté de leurs propres fils».
Kady FATY Leral