« Si Karim est condamné, vous verrez ». Cette déclaration d’Abdoulaye Wade sonne comme une menace venant d’un homme qui a longtemps mis le Sénégal à feu et à sang durant ses 26 ans d’opposition.
Abdoulaye Wade est aux abois car, selon Alioune Fall Sall, ses tentatives de négociation pour libérer son fils se sont soldées par un niet catégorique. L’administrateur adjoint de la Fondation Servir le Sénégal, a dit dans un entretien avec le Populaire que Wade a cité l’autre jour un groupe de personnalités qui, selon lui, ont demandé au Président Sall de faire libérer Karim. Mais, ajoute Sall, il a omis les détails les plus importants sur les démarches menées, effectivement, par certaines de ces personnalités. Selon Alioune Fall Sall, il s’est abstenu de préciser, d’abord, que c’est à sa demande que ces démarches ont eu lieu. « Mais surtout, il n’a pas parlé des termes de son offre, car il a bel et bien fait une offre au président pour obtenir la libération de son fils. C’est parce que cette offre n’a suscité aucun intérêt chez le Président, et après plus d’une année de manœuvres, celui-ci n’a manifesté la moindre inflexion sur sa position initiale, que Wade a estimé qu’il fallait recourir à d’autres moyens”
Ayant épuisé ses recours et face à ses tractation infructueuse, Abdoulaye Wade joue son va-tout. Et le procès de Karim Wade se joue désormais dans la rue et dans les médias. On n’est plus dans le domaine du judiciaire. La politique a pris le dessus sur la justice. Cette rencontre intervient après le boycott des avocats de Karim Wade qui ont décidé de ne plus participer au procès. Les plaidoiries commencent ce lundi matin sans les avocats de la défense. Une stratégie de la chaise vide destinée à faire croire à un simulacre de justice dans ce procès qui tient en haleine le Sénégal depuis près de deux ans. Ce boycott intervient curieusement au moment où les témoins à charge ont commencé à défiler. Une posture politicienne que le sémillant Me Amadou Sall a justifiée en ces termes : « Nous restons sur notre position de boycott. Ce procès ne nous intéresse plus parce qu’il n’est pas équitable. Le Juge (Henri Grégoire Diop) n’est pas impartial. Il n’est pas capable d’assurer un procès équitable et nous l’avons récusé. Franchement, ce procès ne nous intéresse plus. De toutes les façons, il a déjà reçu des instructions du palais de la République de condamner Karim Wade. Alors, il n’a qu’à faire ce qu’il veut. Les plaidoiries, tout ça, c’est compliqué, il n’a qu’à condamner simplement Karim Wade comme prévu. Il n’a pas besoin d’y mettre la forme. C’est une vraie simulation car tout est fait à partir du palais. C’est un théâtre, et nous ne sommes pas joueurs de théâtre »
Une nouvelle tournure à ce procès aux allures de théâtre et dont le dénouement et l’épilogue seront historiques.
Abdoulaye Wade est aux abois car, selon Alioune Fall Sall, ses tentatives de négociation pour libérer son fils se sont soldées par un niet catégorique. L’administrateur adjoint de la Fondation Servir le Sénégal, a dit dans un entretien avec le Populaire que Wade a cité l’autre jour un groupe de personnalités qui, selon lui, ont demandé au Président Sall de faire libérer Karim. Mais, ajoute Sall, il a omis les détails les plus importants sur les démarches menées, effectivement, par certaines de ces personnalités. Selon Alioune Fall Sall, il s’est abstenu de préciser, d’abord, que c’est à sa demande que ces démarches ont eu lieu. « Mais surtout, il n’a pas parlé des termes de son offre, car il a bel et bien fait une offre au président pour obtenir la libération de son fils. C’est parce que cette offre n’a suscité aucun intérêt chez le Président, et après plus d’une année de manœuvres, celui-ci n’a manifesté la moindre inflexion sur sa position initiale, que Wade a estimé qu’il fallait recourir à d’autres moyens”
Ayant épuisé ses recours et face à ses tractation infructueuse, Abdoulaye Wade joue son va-tout. Et le procès de Karim Wade se joue désormais dans la rue et dans les médias. On n’est plus dans le domaine du judiciaire. La politique a pris le dessus sur la justice. Cette rencontre intervient après le boycott des avocats de Karim Wade qui ont décidé de ne plus participer au procès. Les plaidoiries commencent ce lundi matin sans les avocats de la défense. Une stratégie de la chaise vide destinée à faire croire à un simulacre de justice dans ce procès qui tient en haleine le Sénégal depuis près de deux ans. Ce boycott intervient curieusement au moment où les témoins à charge ont commencé à défiler. Une posture politicienne que le sémillant Me Amadou Sall a justifiée en ces termes : « Nous restons sur notre position de boycott. Ce procès ne nous intéresse plus parce qu’il n’est pas équitable. Le Juge (Henri Grégoire Diop) n’est pas impartial. Il n’est pas capable d’assurer un procès équitable et nous l’avons récusé. Franchement, ce procès ne nous intéresse plus. De toutes les façons, il a déjà reçu des instructions du palais de la République de condamner Karim Wade. Alors, il n’a qu’à faire ce qu’il veut. Les plaidoiries, tout ça, c’est compliqué, il n’a qu’à condamner simplement Karim Wade comme prévu. Il n’a pas besoin d’y mettre la forme. C’est une vraie simulation car tout est fait à partir du palais. C’est un théâtre, et nous ne sommes pas joueurs de théâtre »
Une nouvelle tournure à ce procès aux allures de théâtre et dont le dénouement et l’épilogue seront historiques.