Si l'ancien président est reconnu coupable, une audience destinée à déterminer sa peine sera programmée, a précisé le tribunal, selon lequel le procès de M. Taylor est le "dernier grand procès" du TSSL.
Président du Liberia de 1997 à 2003, Charles Taylor, 63 ans, est accusé d'avoir créé et mis en oeuvre un plan visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone, grâce à une campagne de terreur, dans le but d'exploiter ses diamants.
Arrêté en 2006 au Nigeria, il doit répondre de onze chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont meurtre, violences sexuelles et pillage, commis lors de la guerre civile qui avait fait 120.000 morts. Il plaide non coupable.
Le procès de M. Taylor, premier chef d'Etat africain poursuivi par la justice internationale, avait été délocalisé à La Haye pour des raisons de sécurité. Au cours du procès, ouvert en 2007 et achevé le 11 mars 2011, l'accusation avait présenté 94 témoins et la défense 21.
Le délibéré a duré près d'un an, principalement en raison "de la complexité de l'affaire", souligne le TSSL dans son communiqué, citant son greffier, Binta Mansaray.
Les juges ont dû lire plus de 50.000 pages de témoignages et examiner 1.520 éléments de preuve, selon la même source.
Les crimes reprochés à Charles Taylor ont été commis entre le 30 novembre 1996 et le 18 janvier 2002.
Ses troupes avaient combattu en Sierra Leone aux côtés des rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF) que M. Taylor dirigeait en sous-main en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants, selon l'accusation.
Souvent drogués, les hommes de M. Taylor avaient perpétré mutilations et actes de cannibalisme. De nombreux civils avaient été tués à la machette tandis que des femmes avaient été réduites en esclavage sexuel, parfois pour plusieurs années, selon l'accusation.
Des enfants de moins de quinze ans avaient été enrôlés, selon l'accusation, servant dans des unités spéciales, comme l'Unité des petits garçons (SBU).
Le mannequin britannique Naomi Campbell avait témoigné au procès en août 2010 à la demande du bureau du procureur qui souhaitait qu'elle s'explique au sujet de diamants du RUF qu'elle aurait reçus de M. Taylor après un dîner en Afrique du Sud organisé en 1997 par Nelson Mandela.
M. Taylor avait quant à lui pris la parole durant plusieurs semaines en juillet 2009 pour clamer son innocence, qualifiant son procès de "supercherie" et de "mensonges" le fait qu'il aurait mangé de la chair humaine.
L'ancien président avait toutefois affirmé ne voir aucun problème dans le fait que des crânes humains avaient été exposés à des points de contrôles militaires.
source:AFP
Président du Liberia de 1997 à 2003, Charles Taylor, 63 ans, est accusé d'avoir créé et mis en oeuvre un plan visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone, grâce à une campagne de terreur, dans le but d'exploiter ses diamants.
Arrêté en 2006 au Nigeria, il doit répondre de onze chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont meurtre, violences sexuelles et pillage, commis lors de la guerre civile qui avait fait 120.000 morts. Il plaide non coupable.
Le procès de M. Taylor, premier chef d'Etat africain poursuivi par la justice internationale, avait été délocalisé à La Haye pour des raisons de sécurité. Au cours du procès, ouvert en 2007 et achevé le 11 mars 2011, l'accusation avait présenté 94 témoins et la défense 21.
Le délibéré a duré près d'un an, principalement en raison "de la complexité de l'affaire", souligne le TSSL dans son communiqué, citant son greffier, Binta Mansaray.
Les juges ont dû lire plus de 50.000 pages de témoignages et examiner 1.520 éléments de preuve, selon la même source.
Les crimes reprochés à Charles Taylor ont été commis entre le 30 novembre 1996 et le 18 janvier 2002.
Ses troupes avaient combattu en Sierra Leone aux côtés des rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF) que M. Taylor dirigeait en sous-main en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants, selon l'accusation.
Souvent drogués, les hommes de M. Taylor avaient perpétré mutilations et actes de cannibalisme. De nombreux civils avaient été tués à la machette tandis que des femmes avaient été réduites en esclavage sexuel, parfois pour plusieurs années, selon l'accusation.
Des enfants de moins de quinze ans avaient été enrôlés, selon l'accusation, servant dans des unités spéciales, comme l'Unité des petits garçons (SBU).
Le mannequin britannique Naomi Campbell avait témoigné au procès en août 2010 à la demande du bureau du procureur qui souhaitait qu'elle s'explique au sujet de diamants du RUF qu'elle aurait reçus de M. Taylor après un dîner en Afrique du Sud organisé en 1997 par Nelson Mandela.
M. Taylor avait quant à lui pris la parole durant plusieurs semaines en juillet 2009 pour clamer son innocence, qualifiant son procès de "supercherie" et de "mensonges" le fait qu'il aurait mangé de la chair humaine.
L'ancien président avait toutefois affirmé ne voir aucun problème dans le fait que des crânes humains avaient été exposés à des points de contrôles militaires.
source:AFP