A la barre, la stratégie de maître Seydou Diagne est assez simple. Attaquer le parquet, l’enquête. « J’ai écouté le parquet » déclare l’avocat. « Il y a eu beaucoup d’incantations, mais aucune preuve pour les infractions ».
Pour la défense, le parquet mais également le juge ont bâclé les procédures et n’ont jamais cherché à connaître la vérité. « Je rappelle ici que c’est au ministère public de prouver la culpabilité de nos clients » poursuit Seydou Diagne. « On nous a dit qu’il y a détournement de fonds, blanchiment, mais pourquoi aucune enquête n’a été menée pour vérifier ? Tout simplement, car il n’y a rien monsieur le président ».
L’avocat poursuit sa plaidoirie sur le terrain politique : « Ce procès est politique, on s’acharne sur Khalifa Sall » affirme maître Diagne. « Le procureur dit qu’il défend la société. Ici on parle de 1,8 milliard de francs CFA mais ce procureur ne fait rien dans des dossiers où l’Etat aurait été spolié de 120 milliards de francs CFA ».
Pour Seydou Diagne, « l’accusation n’est pas sérieuse. Khalifa Sall a un seul tort, c’est un candidat possible à la présidentielle mais depuis 2012, ce sont les procureurs qui gèrent la matière électorale, nous avons dans ce pays une justice électorale », dans une déclaration sur les ondes de RFI.
Pour la défense, le parquet mais également le juge ont bâclé les procédures et n’ont jamais cherché à connaître la vérité. « Je rappelle ici que c’est au ministère public de prouver la culpabilité de nos clients » poursuit Seydou Diagne. « On nous a dit qu’il y a détournement de fonds, blanchiment, mais pourquoi aucune enquête n’a été menée pour vérifier ? Tout simplement, car il n’y a rien monsieur le président ».
L’avocat poursuit sa plaidoirie sur le terrain politique : « Ce procès est politique, on s’acharne sur Khalifa Sall » affirme maître Diagne. « Le procureur dit qu’il défend la société. Ici on parle de 1,8 milliard de francs CFA mais ce procureur ne fait rien dans des dossiers où l’Etat aurait été spolié de 120 milliards de francs CFA ».
Pour Seydou Diagne, « l’accusation n’est pas sérieuse. Khalifa Sall a un seul tort, c’est un candidat possible à la présidentielle mais depuis 2012, ce sont les procureurs qui gèrent la matière électorale, nous avons dans ce pays une justice électorale », dans une déclaration sur les ondes de RFI.