"Tant que les règles de son procès ne seront pas fixées, Khalifa Sall gardera le silence". Cheikh Gueye, élu à la mairie et proche du député-maire, trouve son ami serein. « Je le vois très serein, très lucide, très souriant », nous explique t-il.
Khalifa Sall et les 1000 personnes venues assister à l'audience, ont donc écouté le débat sur la Constitution de l'Etat sénégalais. Pour le procureur Bassirou Guèye et les avocats du Sénégal, il est hors de question de quitter ce procès car, explique Maître Yérim Thiam, la lutte contre la corruption est une priorité. « Le président de la République a fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille. Lorsqu’il constate des détournements d’un tel montant … il faut que la justice soit saisie ».
Pour les avocats de Khalifa Sall, l'Etat n'a, au contraire, rien à faire dans ce procès. Ils estiment que les deniers publics sont des deniers de la mairie et non de l'Etat. « Si vous mettez côte à côte les nombreuses violations depuis le début et ce forcing de l’Etat du Sénégal de rester coûte que coûte dans le procès, malgré les dispositions claires de notre Constitution, nous sommes dans un décor peu rassurant », assure Maître Seydou Diagne.
La phase des exceptions n'est pas terminée. La caution déposée pour obtenir la liberté provisoire de Khalifa Sall ayant été refusée durant la phase d'enquête, ses avocats veulent visiblement en débattre devant le tribunal.
Rfi.fr
Khalifa Sall et les 1000 personnes venues assister à l'audience, ont donc écouté le débat sur la Constitution de l'Etat sénégalais. Pour le procureur Bassirou Guèye et les avocats du Sénégal, il est hors de question de quitter ce procès car, explique Maître Yérim Thiam, la lutte contre la corruption est une priorité. « Le président de la République a fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille. Lorsqu’il constate des détournements d’un tel montant … il faut que la justice soit saisie ».
Pour les avocats de Khalifa Sall, l'Etat n'a, au contraire, rien à faire dans ce procès. Ils estiment que les deniers publics sont des deniers de la mairie et non de l'Etat. « Si vous mettez côte à côte les nombreuses violations depuis le début et ce forcing de l’Etat du Sénégal de rester coûte que coûte dans le procès, malgré les dispositions claires de notre Constitution, nous sommes dans un décor peu rassurant », assure Maître Seydou Diagne.
La phase des exceptions n'est pas terminée. La caution déposée pour obtenir la liberté provisoire de Khalifa Sall ayant été refusée durant la phase d'enquête, ses avocats veulent visiblement en débattre devant le tribunal.
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