L’audience a clairement dérapé ce mercredi matin, obligeant le juge Lamotte à faire taire tout le monde. Interrogé par le procureur Bassirou Guèye sur la caisse d’avance de la ville de Dakar, Khalifa Sall répond que « l’existence des fonds politiques est indéniable ».
« Moi je le nie », réplique le procureur qui poursuit : « Pour l’avenir, on doit croire qui ? ». Khalifa Sall contre-attaque : « Pourquoi n’avez-vous pas instruit à décharge ? Vous ne m’avez pas posé une seule question qui m’aurait permis de m’expliquer ».
« Je ne veux pas répondre à cette question, indique le procureur. Je pose des questions pour que tout soit clair afin que je puisse rentrer chez moi et dormir tranquille ». « Visiblement, c’est que vous avez un problème » rétorque Khalifa Sall.
La réplique cinglante du procureur traverse l’assemblée : « Le problème, c’est celui qui a détourné les fonds ». « Monsieur le procureur, coupe le juge Lamotte, nous devons respecter les règles ». Le procureur reprend : « Je n’ai pas dit que M. Khalifa Sall a détourné, j’en ai terminé avec ses attaques ». « Je ne vous ai pas attaqué », répond Khalifa Sall. Bassirou Guèye conclut : « Vous êtes mon grand-frère, je vous pardonne ».
« Moi je le nie », réplique le procureur qui poursuit : « Pour l’avenir, on doit croire qui ? ». Khalifa Sall contre-attaque : « Pourquoi n’avez-vous pas instruit à décharge ? Vous ne m’avez pas posé une seule question qui m’aurait permis de m’expliquer ».
« Je ne veux pas répondre à cette question, indique le procureur. Je pose des questions pour que tout soit clair afin que je puisse rentrer chez moi et dormir tranquille ». « Visiblement, c’est que vous avez un problème » rétorque Khalifa Sall.
La réplique cinglante du procureur traverse l’assemblée : « Le problème, c’est celui qui a détourné les fonds ». « Monsieur le procureur, coupe le juge Lamotte, nous devons respecter les règles ». Le procureur reprend : « Je n’ai pas dit que M. Khalifa Sall a détourné, j’en ai terminé avec ses attaques ». « Je ne vous ai pas attaqué », répond Khalifa Sall. Bassirou Guèye conclut : « Vous êtes mon grand-frère, je vous pardonne ».