Le drame passionnel survenu chez le couple d’amoureux du populeux quartier d’Usine Bène Tally était en procès, hier lundi. Samba Diallo (43 ans, cordonnier marié à deux épouses) est prévenu d’avoir aspergé d’acide son ex-amante qui décidait de mettre fin à leur relation.Le bain d’acide a occasionné chez la victime une incapacité temporaire de travail de 21 jours. La conduite d’Oumy Guèye (40 ans) atteste en suffisance de l’’atrocité’ des blessures qu’elle a subies. Elle, qui a été extraite de son lit d’hôpital pour les besoins du procès, tenait difficilement sur ses jambes. Taille moyenne au teint clair, elle se distinguait au procès par un corps complètement détruit par des blessures ainsi que des égratignures sur la tête, les épaules, le bras, entre autres. Elle était assise sur une chaise et se faisait entendre avec beaucoup de peine.
Oumy Guèye et Samba Diallo vivaient ensemble dans un appartement de cinq pièces, sis à Bène Tally. Tout allait à merveille jusqu’au jour où la dame décida de mettre un terme à sa relation amoureuse avec son ex-amant qui refusait de la marier. Elle est veuve originaire de Touba venue s’installer chez Opa Bâ, ami de son défunt époux. Précision da la dame Oumy Guèye : ‘Si j’avais accepté de sortir avec lui, c’est parce qu’on était tombé d’accord sur le fait qu’il allait me marier dans un délai bref. Lorsque je lui ai fait savoir ma volonté de rompre avec lui, via son ami Opa, il m’a indiqué qu’il allait se suicidait ou bien laisser une trace sur moi’.
Oumy Guèye a été victime du bain d’acide le jour des faits vers quatre heures du matin, alors qu’elle dormait avec d’autres personnes dans la chambre, selon sa version. Et elle n’était pas la seule. Nar Faye, qui est une femme enceinte, et son petit enfant ont aussi reçu leur part des agissements du sieur Diallo. Les témoins, qui ont défilé à la barre, ont tous chargé le prévenu, avec notamment Bousso Faye (16 ans) et Opa Bâ, commerçant, âgé de 32 ans.
Samba Diallo a opté pour la dénégation systématique. Il n’a rien voulu reconnaître des griefs. Les aveux partiels faits à l’enquête de police, il les a réfutés devant le juge en évoquant des cas de ‘tortures’ subies à la police, de la part des enquêteurs qui voulaient lui extorquer des aveux. Samba Diallo reconnaît, en outre, sa relation amoureuse avec Oumy Guèye qui n’a duré que 10 mois. ‘Je voulais la marier sur son insistance. Alors, je lui avais indiqué que je n’étais pas encore prêt à contracter un mariage. Sur ce, elle décide de me quitter. Je m’étais alors plié à sa volonté. Le jour du drame, c’est Opa qui m’avait réveillé pour constater le drame’.
L’avocat d’Oumy Guèye évoque la ‘cruauté’ des actes commis sur sa cliente. La ‘préméditation’ et la ‘volonté de réduire à néant’ cette ‘femme vertueuse’ sont autant de faits qui, selon Me Assane Dioma Ndiaye, militent en faveur de fait que le dossier devrait aller en Cour d’assises. La non-prise en charge de la victime par l’Etat du Sénégal ainsi que le refus des médecins de l’hôpital Fann d’administrer des soins primaires à sa cliente ont aussi été dénoncés par la robe noire qui réclame 50 millions. Le prix pour réparer le tort causé à la partie civile. Ce qui s’est passé n’est que l’’exécution d’une menace’, parce que la rupture serait une humiliation pour Samba Diallo. Telle est la conviction du procureur de la République qui parle de ‘procès de la méchanceté pure’. Cinq ans d’emprisonnement est la sanction que mérite le prévenu, selon le maître des poursuites.
Le juge rendra son délibéré le 23 novembre prochain.
xibar.net
Oumy Guèye et Samba Diallo vivaient ensemble dans un appartement de cinq pièces, sis à Bène Tally. Tout allait à merveille jusqu’au jour où la dame décida de mettre un terme à sa relation amoureuse avec son ex-amant qui refusait de la marier. Elle est veuve originaire de Touba venue s’installer chez Opa Bâ, ami de son défunt époux. Précision da la dame Oumy Guèye : ‘Si j’avais accepté de sortir avec lui, c’est parce qu’on était tombé d’accord sur le fait qu’il allait me marier dans un délai bref. Lorsque je lui ai fait savoir ma volonté de rompre avec lui, via son ami Opa, il m’a indiqué qu’il allait se suicidait ou bien laisser une trace sur moi’.
Oumy Guèye a été victime du bain d’acide le jour des faits vers quatre heures du matin, alors qu’elle dormait avec d’autres personnes dans la chambre, selon sa version. Et elle n’était pas la seule. Nar Faye, qui est une femme enceinte, et son petit enfant ont aussi reçu leur part des agissements du sieur Diallo. Les témoins, qui ont défilé à la barre, ont tous chargé le prévenu, avec notamment Bousso Faye (16 ans) et Opa Bâ, commerçant, âgé de 32 ans.
Samba Diallo a opté pour la dénégation systématique. Il n’a rien voulu reconnaître des griefs. Les aveux partiels faits à l’enquête de police, il les a réfutés devant le juge en évoquant des cas de ‘tortures’ subies à la police, de la part des enquêteurs qui voulaient lui extorquer des aveux. Samba Diallo reconnaît, en outre, sa relation amoureuse avec Oumy Guèye qui n’a duré que 10 mois. ‘Je voulais la marier sur son insistance. Alors, je lui avais indiqué que je n’étais pas encore prêt à contracter un mariage. Sur ce, elle décide de me quitter. Je m’étais alors plié à sa volonté. Le jour du drame, c’est Opa qui m’avait réveillé pour constater le drame’.
L’avocat d’Oumy Guèye évoque la ‘cruauté’ des actes commis sur sa cliente. La ‘préméditation’ et la ‘volonté de réduire à néant’ cette ‘femme vertueuse’ sont autant de faits qui, selon Me Assane Dioma Ndiaye, militent en faveur de fait que le dossier devrait aller en Cour d’assises. La non-prise en charge de la victime par l’Etat du Sénégal ainsi que le refus des médecins de l’hôpital Fann d’administrer des soins primaires à sa cliente ont aussi été dénoncés par la robe noire qui réclame 50 millions. Le prix pour réparer le tort causé à la partie civile. Ce qui s’est passé n’est que l’’exécution d’une menace’, parce que la rupture serait une humiliation pour Samba Diallo. Telle est la conviction du procureur de la République qui parle de ‘procès de la méchanceté pure’. Cinq ans d’emprisonnement est la sanction que mérite le prévenu, selon le maître des poursuites.
Le juge rendra son délibéré le 23 novembre prochain.
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