Aucun chiffre n’a été prononcé par les différents orateurs encore moins les responsables de la santé à l’occasion du lancement officiel du programme Badiéne Gokh. Ceux qui s’attendaient à des chiffres pour mieux comprendre la réalité de la mortalité maternelle et infantile, ont déchanté. Pas de statistiques encore moins de chiffres indicateurs pour amener les populations à comprendre l’évolution où la réduction du fléau. Des chiffres qui pourraient favoriser un comportement plus adéquat dans les rapports sociaux et l’assistance mutuelle de tous les jours.
Hélas ! A cette cérémonie, lundi dernier, les statistiques ont été passées sous silence. Tout juste, si on a parlé de proportions inquiétantes de la mortalité maternelle et infantile dans le Fouladou sans aucune indication précise et chiffrée. De l’avis du maire Bécaye Diop «cette mortalité dépasse ici, l’entendement humain». Et, les différentes causes de ce fléau sont déjà identifiées en mars 2001 lors de la croisade contre cette mortalité à Kolda. Durant quelques jours, les autorités sanitaires nationales dont le ministre de la Santé de l’époque étaient dans cette partie sud du pays pour une croisade contre la mortalité maternelle et infantile.
Sept ans après, un autre programme Badiéne Gokh y revient pour les mêmes motifs avec cette fois-ci des stratégies de lutte supposées performantes. En tout cas, pour la campagne de 2001, on continue de s’interroger sur la suite des travaux qui ont duré prés d’une semaine. Certes, il y a la construction de l’Hôpital régional, la redynamisation et l’ouverture de certains postes de santés dans la commune comme dans la zone rurale, mais le manque de matériel performant et adéquat et l’instabilité du personnel médical, constitue aussi des facteurs favorisants la mortalité maternelle et infantile. Les multiples grèves à l’Hôpital régional pour des raisons de primes, de matériels de travail et autres, justifient quelque part le retard d’une bonne application des conclusions de 2001.
Comme pour corriger ces travaux et faire preuve de plus d’engagement, le programme Badiéne Gokh apporte des solutions de sortie de crise : le ministère de la santé plaide pour la construction de logements pour le personnel sanitaire, la surveillance et l’assistance des grossesses, le renforcement du personnel médical et du matériel de travail, etc. Aussi les femmes du Fouladou, selon leur porte-parole Tahibou Baldé, exigent entre autres, «l’affectation d’une sage femme dans chaque poste de santé, la punition des auteurs de grossesses précoces, la formation des accoucheuses traditionnelles».
Par ailleurs, la cérémonie de lancement, a servi de tribune pour le plaidoyer des jeunes qui demandent leur implication totale dans ce programme et, invitent les collectivités locales à inscrire sur leur budget l’adhésion financière et matérielle. «Le maire de la ville a déjà pris les devants en venant en aide aux structures sanitaires», renseigne Fabouly Gaye président du Conseil régional des jeunes. Ainsi, toutes les doléances des femmes et des jeunes vont dans le sens de contrer la mortalité maternelle et infantile qui inquiète plus d’un, à Kolda. Même le ministre Safiatou Thiam reconnaît qu’une «situation dramatique et intolérable» dans cette région. Dans tous les cas, ce programme porte l’engagement des femmes leaders dans les quartiers et dans les villages pour «éviter les accidents de grossesses et d’accouchement».
Hélas ! A cette cérémonie, lundi dernier, les statistiques ont été passées sous silence. Tout juste, si on a parlé de proportions inquiétantes de la mortalité maternelle et infantile dans le Fouladou sans aucune indication précise et chiffrée. De l’avis du maire Bécaye Diop «cette mortalité dépasse ici, l’entendement humain». Et, les différentes causes de ce fléau sont déjà identifiées en mars 2001 lors de la croisade contre cette mortalité à Kolda. Durant quelques jours, les autorités sanitaires nationales dont le ministre de la Santé de l’époque étaient dans cette partie sud du pays pour une croisade contre la mortalité maternelle et infantile.
Sept ans après, un autre programme Badiéne Gokh y revient pour les mêmes motifs avec cette fois-ci des stratégies de lutte supposées performantes. En tout cas, pour la campagne de 2001, on continue de s’interroger sur la suite des travaux qui ont duré prés d’une semaine. Certes, il y a la construction de l’Hôpital régional, la redynamisation et l’ouverture de certains postes de santés dans la commune comme dans la zone rurale, mais le manque de matériel performant et adéquat et l’instabilité du personnel médical, constitue aussi des facteurs favorisants la mortalité maternelle et infantile. Les multiples grèves à l’Hôpital régional pour des raisons de primes, de matériels de travail et autres, justifient quelque part le retard d’une bonne application des conclusions de 2001.
Comme pour corriger ces travaux et faire preuve de plus d’engagement, le programme Badiéne Gokh apporte des solutions de sortie de crise : le ministère de la santé plaide pour la construction de logements pour le personnel sanitaire, la surveillance et l’assistance des grossesses, le renforcement du personnel médical et du matériel de travail, etc. Aussi les femmes du Fouladou, selon leur porte-parole Tahibou Baldé, exigent entre autres, «l’affectation d’une sage femme dans chaque poste de santé, la punition des auteurs de grossesses précoces, la formation des accoucheuses traditionnelles».
Par ailleurs, la cérémonie de lancement, a servi de tribune pour le plaidoyer des jeunes qui demandent leur implication totale dans ce programme et, invitent les collectivités locales à inscrire sur leur budget l’adhésion financière et matérielle. «Le maire de la ville a déjà pris les devants en venant en aide aux structures sanitaires», renseigne Fabouly Gaye président du Conseil régional des jeunes. Ainsi, toutes les doléances des femmes et des jeunes vont dans le sens de contrer la mortalité maternelle et infantile qui inquiète plus d’un, à Kolda. Même le ministre Safiatou Thiam reconnaît qu’une «situation dramatique et intolérable» dans cette région. Dans tous les cas, ce programme porte l’engagement des femmes leaders dans les quartiers et dans les villages pour «éviter les accidents de grossesses et d’accouchement».