“Ca paraissait pas mal au début. Mais au final, ça ne fait pas beaucoup de monde”, observe Yves Charpenel, président de la fondation Scelles, qui lutte contre l'exploitation sexuelle.
Selon la loi, les clients sont passibles d'une amende de 1.500 euros qui peut atteindre 3.750 euros en cas de récidive. Des stages de citoyenneté devraient également être prescrits afin de sensibiliser au problème.La France compte entre entre 30.000 et 40.000 prostitué(e)s, la plupart originaires d'Europe de l'Est, d'Afrique, de Chine et d'Amérique latine.
Si les verbalisations sont relativement peu nombreuses, c'est notamment à cause du contexte de lutte antiterroriste : “Entre la menace d'attentat et la lutte contre la prostitution, quel préfet ne prioriserait pas la menace d'attentat ?”, explique M. Charpenel, interrogé par l'AFP.
Reste que sur le terrain, l’impact psychologique de la loi est tout de même important. “249 verbalisations, même si ça paraît peu, ça veut dire un changement dans l'industrie. Il suffit d'une voiture de police qui circule pour que les clients ne viennent plus”, note de son côté Thierry Schaffauser, porte-parole du Strass, le Syndicat du travail sexuel.Si le proxénétisme est puni par la loi dans l'ensemble des pays européens, les clients de prostitués ne sont sanctionnés que dans cinq pays de l’UE : la France depuis avril, la Suède, pionnière dès 1999, la Norvège, l'Islande et le Royaume-Uni.
Khary DIENE
Selon la loi, les clients sont passibles d'une amende de 1.500 euros qui peut atteindre 3.750 euros en cas de récidive. Des stages de citoyenneté devraient également être prescrits afin de sensibiliser au problème.La France compte entre entre 30.000 et 40.000 prostitué(e)s, la plupart originaires d'Europe de l'Est, d'Afrique, de Chine et d'Amérique latine.
Si les verbalisations sont relativement peu nombreuses, c'est notamment à cause du contexte de lutte antiterroriste : “Entre la menace d'attentat et la lutte contre la prostitution, quel préfet ne prioriserait pas la menace d'attentat ?”, explique M. Charpenel, interrogé par l'AFP.
Reste que sur le terrain, l’impact psychologique de la loi est tout de même important. “249 verbalisations, même si ça paraît peu, ça veut dire un changement dans l'industrie. Il suffit d'une voiture de police qui circule pour que les clients ne viennent plus”, note de son côté Thierry Schaffauser, porte-parole du Strass, le Syndicat du travail sexuel.Si le proxénétisme est puni par la loi dans l'ensemble des pays européens, les clients de prostitués ne sont sanctionnés que dans cinq pays de l’UE : la France depuis avril, la Suède, pionnière dès 1999, la Norvège, l'Islande et le Royaume-Uni.
Khary DIENE