Belle et séduisante, Fatou AC est la seconde épouse de son mari, un chauffeur. Mère de trois enfants, elle nous fait des révélations accablantes. A ses dires, le mariage est une protection pour toute femme, même pour les prostituées : «Comme le font mes collègues, je fais généralement ce métier pendant la journée. Car, c'est à ce moment que nous pouvons tout faire avant le retour de nos maris. Quant aux clients, ils savent généralement que nous sommes mariées et se sentent obligés de nous respecter. Ce qui, est sûr, ils nous traitent mieux que les prostituées célibataires», révèle-t-elle.
Quant à Aïcha M., c’est à cause de la pauvreté de son mari qu’elle a embrassé ce métier deux ans après son mariage. Car, selon elle, son mari était un entrepreneur : « Depuis que suis mariée, il a exécuté un seul marché. Après, nous étions obligés de changer notre mode de vie. C'est-à-dire, manger deux fois par jour. Et ces repas laissaient à désirer. Pire, j’étais en début de grossesse, je n’avais pas de moyens de suivi prénatal. Il était hors de question pour moi d'aller demander quoi que ce soi à ma famille. Mon mari passe ses journées entre les chantiers à la recherche du travail, C'est à des rares fois qu'il apporte de bonnes nouvelles... Vous voyez comment je me suis retrouvée sur ce marché ? », a-t¬-elle dit. A la question de savoir si son mari est au courant, elle répond d’un air ébahi : «Quelle homme voudrait que sa femme se livre dans les bras d'un autre homme, à plus forte raison dans ceux des hommes inconnus ? Il ne l'a jamais su. Je lui ai dit que je vends des fruits.
Effectivement je les vends. Nous nous quittons le matin en se souhaitant bonne chance pour la journée. Et, chacun de nous va de son côté. Je fais tout pour qu'il ne sache pas ce que je fais. Car, je rejoins ma place avant 16 heures. Mon mari est certes pauvre, mais honnête. Je suis sûr qu'il ne me trompe pas. Je fais ce métier juste pour un bout de temps. Quand mon mari va décrocher un grand marché et je dirai adieux à ces boulots», nous assure-t-elle. Plus intriguant, notre grande dame est mère de deux garçons.
«Les femmes mariées ne harcèlent pas au téléphone comme le font les célibataires. Certaines filles de joie veulent souvent être des copines titulaires à cause des bonnes relations que la plupart de leurs clients entretiennent avec elles. Quant à nous, nous n'avons pas envie d'être dérangées. Une fois que nous franchissons le seuil de notre porte, nous nous occupons de nos maris. C'est pourquoi, nous avons des puces de travail. Une fois la journée finie, nous changeons immédiatement de puce. Et je vous conseille d'en faire autant», nous révèle une autre femme de joie, dans un autre bar que nous avons visité avec amertume. Ce lieu est aussi fréquenté par les femmes mariées. Là aussi, les affaires ne sont guère moroses. Les femmes mariées sont moins chères et non exigeantes, selon un témoignage, voila une raison pour la quelle chacune d’entre elles y trouve son compte : « les affaires sont passables, je peux même dire assez bien. C’est avec ces sous que nous payons nos tontines, nos frais de baptême et toutes autres petites choses», nous dit notre nouvelle interlocutrice qui trouve ce nouveau boulot bénéfique et moins fatiguant.
Bruno LOM rewmi
Quant à Aïcha M., c’est à cause de la pauvreté de son mari qu’elle a embrassé ce métier deux ans après son mariage. Car, selon elle, son mari était un entrepreneur : « Depuis que suis mariée, il a exécuté un seul marché. Après, nous étions obligés de changer notre mode de vie. C'est-à-dire, manger deux fois par jour. Et ces repas laissaient à désirer. Pire, j’étais en début de grossesse, je n’avais pas de moyens de suivi prénatal. Il était hors de question pour moi d'aller demander quoi que ce soi à ma famille. Mon mari passe ses journées entre les chantiers à la recherche du travail, C'est à des rares fois qu'il apporte de bonnes nouvelles... Vous voyez comment je me suis retrouvée sur ce marché ? », a-t¬-elle dit. A la question de savoir si son mari est au courant, elle répond d’un air ébahi : «Quelle homme voudrait que sa femme se livre dans les bras d'un autre homme, à plus forte raison dans ceux des hommes inconnus ? Il ne l'a jamais su. Je lui ai dit que je vends des fruits.
Effectivement je les vends. Nous nous quittons le matin en se souhaitant bonne chance pour la journée. Et, chacun de nous va de son côté. Je fais tout pour qu'il ne sache pas ce que je fais. Car, je rejoins ma place avant 16 heures. Mon mari est certes pauvre, mais honnête. Je suis sûr qu'il ne me trompe pas. Je fais ce métier juste pour un bout de temps. Quand mon mari va décrocher un grand marché et je dirai adieux à ces boulots», nous assure-t-elle. Plus intriguant, notre grande dame est mère de deux garçons.
«Les femmes mariées ne harcèlent pas au téléphone comme le font les célibataires. Certaines filles de joie veulent souvent être des copines titulaires à cause des bonnes relations que la plupart de leurs clients entretiennent avec elles. Quant à nous, nous n'avons pas envie d'être dérangées. Une fois que nous franchissons le seuil de notre porte, nous nous occupons de nos maris. C'est pourquoi, nous avons des puces de travail. Une fois la journée finie, nous changeons immédiatement de puce. Et je vous conseille d'en faire autant», nous révèle une autre femme de joie, dans un autre bar que nous avons visité avec amertume. Ce lieu est aussi fréquenté par les femmes mariées. Là aussi, les affaires ne sont guère moroses. Les femmes mariées sont moins chères et non exigeantes, selon un témoignage, voila une raison pour la quelle chacune d’entre elles y trouve son compte : « les affaires sont passables, je peux même dire assez bien. C’est avec ces sous que nous payons nos tontines, nos frais de baptême et toutes autres petites choses», nous dit notre nouvelle interlocutrice qui trouve ce nouveau boulot bénéfique et moins fatiguant.
Bruno LOM rewmi