Des responsables de l’ISE tenaient un point de presse en prélude à la Journée internationale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année.
‘’La Journée internationale de l’environnement vise à sensibiliser les peuples du monde entier des dangers environnementaux qui ne cessent de menacer l’humanité et d’annihiler nos efforts de développement, dont paradoxalement nous sommes nous-mêmes responsables par des actes que nous posons’’, a expliqué Seydou Mandian, président du comité d’organisation des activités marquant cette commémoration par l’ISE.
Lors de la célébration de cette journée, l’institut universitaire mettra l’accent sur ‘’l’aspect éducationnel’’ qui, selon M. Mandian, ‘’consistera à conscientiser les populations, les emmener à adopter des comportements respectueux de l’environnement et allant dans le sens de le préserver’’.
‘’Le thème de cette année, axé sur l’économie verte, est un appel du pied fait à toutes les composantes de la société’’, a-t-il affirmé, soulignant que ‘’le passage à une économie verte implique le secteur privé’’ aussi.
Pour Bienvenue Sambou, directeur de l’ISE, la situation de l’environnement au Sénégal est ‘’préoccupante’’.
‘’Il y a quelques décennies, les besoins en charbon de bois des régions de Dakar et Thiès étaient satisfaits par des forêts qui se trouvaient dans ces mêmes régions. Mais aujourd’hui, les forêts des régions de Dakar et Thiès ont, pour l’essentiel, disparu au point que le charbon consommé vient d’autres régions, dont celle de Tambacounda’’, a expliqué M. Sambou.
Il est ainsi revenu sur les activités que mène l’ISE pour venir à bout des problèmes environnementaux au Sénégal.
‘’L’ISE travaille activement en partenariat avec des collectivités locales, comme Toubacouta (Fatick), dans des projets comme celui dénommé Aral Lomom (‘’protéger ce que l’on a‘’), pour la préservation de la forêt de cette localité. Et dans de tels projets, nous sommes exigeants quant à la préservation des ressources locales, d’où l’importance que nous accordons aux plantes locales dans les opérations de reboisement que nous menons’’, a-t-il indiqué.
Concernant l’érosion côtière, Bienvenue Sambou a souligné que l’institut qu’il dirige participe à tous les comités de réflexion sur la question. Aussi a-t-il exhorté les populations à interdire l’extraction du sable marin sur les côtes sénégalaises.
‘’Il y a trois ans, nous avons sorti un papier sur la question et il avait fait couler beaucoup d’encre. Nous avons estimé que l’état doit prendre ses responsabilités. L’interdiction de l’extraction du sable marin ne suffit pas pour régler ce problème. Il faut parallèlement trouver à ceux qui s’y adonnent d’autres occupations’’, a-t-il ajouté.
‘’Actuellement, des véhicules comme les +cars rapides+, qui ont une moyenne d’âge supérieure à celle qui est désormais requise pour les importations de voitures, roulent encore au Sénégal et polluent plus que les véhicules interdits d’entrer dans le pays’’, a affirmé M. Sambou, sur un autre registre.
‘’Je pense qu’il faut plutôt penser au renouvellement du parc automobile’’ sénégalais, a-t-il encore dit.
SOURCE:Aps
IG/ESF
‘’La Journée internationale de l’environnement vise à sensibiliser les peuples du monde entier des dangers environnementaux qui ne cessent de menacer l’humanité et d’annihiler nos efforts de développement, dont paradoxalement nous sommes nous-mêmes responsables par des actes que nous posons’’, a expliqué Seydou Mandian, président du comité d’organisation des activités marquant cette commémoration par l’ISE.
Lors de la célébration de cette journée, l’institut universitaire mettra l’accent sur ‘’l’aspect éducationnel’’ qui, selon M. Mandian, ‘’consistera à conscientiser les populations, les emmener à adopter des comportements respectueux de l’environnement et allant dans le sens de le préserver’’.
‘’Le thème de cette année, axé sur l’économie verte, est un appel du pied fait à toutes les composantes de la société’’, a-t-il affirmé, soulignant que ‘’le passage à une économie verte implique le secteur privé’’ aussi.
Pour Bienvenue Sambou, directeur de l’ISE, la situation de l’environnement au Sénégal est ‘’préoccupante’’.
‘’Il y a quelques décennies, les besoins en charbon de bois des régions de Dakar et Thiès étaient satisfaits par des forêts qui se trouvaient dans ces mêmes régions. Mais aujourd’hui, les forêts des régions de Dakar et Thiès ont, pour l’essentiel, disparu au point que le charbon consommé vient d’autres régions, dont celle de Tambacounda’’, a expliqué M. Sambou.
Il est ainsi revenu sur les activités que mène l’ISE pour venir à bout des problèmes environnementaux au Sénégal.
‘’L’ISE travaille activement en partenariat avec des collectivités locales, comme Toubacouta (Fatick), dans des projets comme celui dénommé Aral Lomom (‘’protéger ce que l’on a‘’), pour la préservation de la forêt de cette localité. Et dans de tels projets, nous sommes exigeants quant à la préservation des ressources locales, d’où l’importance que nous accordons aux plantes locales dans les opérations de reboisement que nous menons’’, a-t-il indiqué.
Concernant l’érosion côtière, Bienvenue Sambou a souligné que l’institut qu’il dirige participe à tous les comités de réflexion sur la question. Aussi a-t-il exhorté les populations à interdire l’extraction du sable marin sur les côtes sénégalaises.
‘’Il y a trois ans, nous avons sorti un papier sur la question et il avait fait couler beaucoup d’encre. Nous avons estimé que l’état doit prendre ses responsabilités. L’interdiction de l’extraction du sable marin ne suffit pas pour régler ce problème. Il faut parallèlement trouver à ceux qui s’y adonnent d’autres occupations’’, a-t-il ajouté.
‘’Actuellement, des véhicules comme les +cars rapides+, qui ont une moyenne d’âge supérieure à celle qui est désormais requise pour les importations de voitures, roulent encore au Sénégal et polluent plus que les véhicules interdits d’entrer dans le pays’’, a affirmé M. Sambou, sur un autre registre.
‘’Je pense qu’il faut plutôt penser au renouvellement du parc automobile’’ sénégalais, a-t-il encore dit.
SOURCE:Aps
IG/ESF