C’est la réponse du berger à la bergère. Aux affiches « Khess petch » celles « Nioul Kouk» ont répliqué. C’est là la réponse cinglante et imparable apportée par ceux qui s’indignent de la publicité vantant les mérites de ce produit dépigmentant.
Sur l’affiche-réponse réalisée par l’agence Optima, en collaboration avec la régie Cidop, une belle femme noire est immortalisée de profil par le photographe français Stéphane Tournet avec tout un accoutrement qui rappel bien une certaine habitude vestimentaire des femmes africaines. Le tout couronné par l’écriteau « Nioul Kouk » et en bas « Black is beautiful ».
Une affiche de toute beauté, même sur le plan technique, et meilleure que celle de « Khess petch » qu’ont déploré certains spécialistes de la publicité.
Ce contre-affichage constitue le troisième jalon posé par ceux qui dénoncent la publicité « Khess petch ». En effet, dès que la campagne d’affichage de cette annonce louant les mérites de la dépigmentation a commencé, une chaîne de protestations a débuté dans le réseau social, surtout dans « facebook ». De nombreux internautes, à travers des messages postés, avaient manifesté leur courroux. Certains avaient même saisi le Cnra pour l’interdiction de cette publicité.
Malheureusement, cet organe de régulation a estimé que cela n’entrait pas dans son domaine de compétence. Au ministère de la Communication, le service qui avait été créé pour s’occuper essentiellement des questions de la publicité, n’existe plus également. Dès lors, ces plaignants ne savaient plus à qui s’adresser.
Devant cette absence d’interlocuteurs, ils passent à la deuxième étape. Une pétition doit être adressée au ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, afin qu’elle pèse de tout son poids pour l’arrêt de la promotion de ce produit qui non seulement expose ses utilisateurs à des maladies dermatologiques et au cancer, mais assi constitue une forme de dévalorisation de la peau noire.
Le samedi dernier, une marche de protestation avait été prévue, mais a été reportée au week-end prochain à cause de la pluie. Les anti « Khess petch » comptent poursuivre le combat jusqu’à l’arrêt total de cette campagne publicitaire dont les affiches ont déjà fini de conquérir les panneaux de toutes les grandes artères de la ville.
Source: Le Soleil
Sur l’affiche-réponse réalisée par l’agence Optima, en collaboration avec la régie Cidop, une belle femme noire est immortalisée de profil par le photographe français Stéphane Tournet avec tout un accoutrement qui rappel bien une certaine habitude vestimentaire des femmes africaines. Le tout couronné par l’écriteau « Nioul Kouk » et en bas « Black is beautiful ».
Une affiche de toute beauté, même sur le plan technique, et meilleure que celle de « Khess petch » qu’ont déploré certains spécialistes de la publicité.
Ce contre-affichage constitue le troisième jalon posé par ceux qui dénoncent la publicité « Khess petch ». En effet, dès que la campagne d’affichage de cette annonce louant les mérites de la dépigmentation a commencé, une chaîne de protestations a débuté dans le réseau social, surtout dans « facebook ». De nombreux internautes, à travers des messages postés, avaient manifesté leur courroux. Certains avaient même saisi le Cnra pour l’interdiction de cette publicité.
Malheureusement, cet organe de régulation a estimé que cela n’entrait pas dans son domaine de compétence. Au ministère de la Communication, le service qui avait été créé pour s’occuper essentiellement des questions de la publicité, n’existe plus également. Dès lors, ces plaignants ne savaient plus à qui s’adresser.
Devant cette absence d’interlocuteurs, ils passent à la deuxième étape. Une pétition doit être adressée au ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, afin qu’elle pèse de tout son poids pour l’arrêt de la promotion de ce produit qui non seulement expose ses utilisateurs à des maladies dermatologiques et au cancer, mais assi constitue une forme de dévalorisation de la peau noire.
Le samedi dernier, une marche de protestation avait été prévue, mais a été reportée au week-end prochain à cause de la pluie. Les anti « Khess petch » comptent poursuivre le combat jusqu’à l’arrêt total de cette campagne publicitaire dont les affiches ont déjà fini de conquérir les panneaux de toutes les grandes artères de la ville.
Source: Le Soleil