
En prison, Mouhamed Saliou Gaye incarne le détenu modèle, au comportement exemplaire. Se forgeant une personnalité, référence pour les autres détenus, il est de ces prisonniers qui respectent à la lettre les instructions et règlements qui régissent le milieu carcéral. Au point de décrocher une bonne conduite ! Lorsqu’il s’est présenté, son statut de détenu modèle en bandoulière, devant le juge chargé de l’application
des peines, il a gagné la confiance de ce dernier. Qui finit par lui donner la permission de sortir un week-end sur deux, histoire de rendre visite à sa famille. Mais cette confiance, le juge n’aurait jamais dû la lui accorder.
Condamné en 2006 à dix ans pour viol sur mineure, les six années passées en prison ne lui ont pas permis de s’amender. Piqué par on ne sait quelle mouche, il a profité de sa courte liberté pour verser dans ce qu’il sait faire le mieux. Et les personnes qui l’ont aperçu entraînant une fillette de 11ans dans une maison abandonnée sise à Route de Khor derrière l’Ard de Saint-Louis, lui ont évité de commettre l’irréparable. Grâce aux éléments de la brigade des recherches de la gendarmerie de Saint-Louis, il échappe de justesse à un lynchage.
« Je suis malade… »
C’est le vendredi que Mouhamed Saliou Gaye est allé se ressourcer auprès de sa famille établie au quartier Diawlingue. Le lendemain vers 9 heures du matin, des personnes qui l’avaient dans leur champ de vision ont été intriguées de voir ce
gaillard, traîner une gamine d’à peine 11ans dans cette demeure. Dès qu’elles se sont rapprochées de la maison abandonnée, elles ont vite compris les intentions de Mouhamed Saliou Gaye. Qui étaient, à leur avis, de fricoter la petite.
Selon une source proche de l’enquête, le mis en cause aurait fait des aveux. Et aurait confié avoir voulu abuser de l’enfant. Et pour expliquer son acte, il a tout simplement lâché : «Je suis malade». C’est sa maladie qui, évacue-t-il, le pousse à commettre ces actes. Après sa durée légale de garde à vue, il a fait face au Procureur de Saint-Louis, lundi . Le viol n’étant pas visé, il a été inculpé pour détournement de mineure. Réexpédié au trou, il sera jugé aujourd’hui.
El hadji Tall
Source L'Observateur
des peines, il a gagné la confiance de ce dernier. Qui finit par lui donner la permission de sortir un week-end sur deux, histoire de rendre visite à sa famille. Mais cette confiance, le juge n’aurait jamais dû la lui accorder.
Condamné en 2006 à dix ans pour viol sur mineure, les six années passées en prison ne lui ont pas permis de s’amender. Piqué par on ne sait quelle mouche, il a profité de sa courte liberté pour verser dans ce qu’il sait faire le mieux. Et les personnes qui l’ont aperçu entraînant une fillette de 11ans dans une maison abandonnée sise à Route de Khor derrière l’Ard de Saint-Louis, lui ont évité de commettre l’irréparable. Grâce aux éléments de la brigade des recherches de la gendarmerie de Saint-Louis, il échappe de justesse à un lynchage.
« Je suis malade… »
C’est le vendredi que Mouhamed Saliou Gaye est allé se ressourcer auprès de sa famille établie au quartier Diawlingue. Le lendemain vers 9 heures du matin, des personnes qui l’avaient dans leur champ de vision ont été intriguées de voir ce
gaillard, traîner une gamine d’à peine 11ans dans cette demeure. Dès qu’elles se sont rapprochées de la maison abandonnée, elles ont vite compris les intentions de Mouhamed Saliou Gaye. Qui étaient, à leur avis, de fricoter la petite.
Selon une source proche de l’enquête, le mis en cause aurait fait des aveux. Et aurait confié avoir voulu abuser de l’enfant. Et pour expliquer son acte, il a tout simplement lâché : «Je suis malade». C’est sa maladie qui, évacue-t-il, le pousse à commettre ces actes. Après sa durée légale de garde à vue, il a fait face au Procureur de Saint-Louis, lundi . Le viol n’étant pas visé, il a été inculpé pour détournement de mineure. Réexpédié au trou, il sera jugé aujourd’hui.
El hadji Tall
Source L'Observateur