Cette attitude inédite de la part d’un président déchu très récemment pourrait effectivement inspirer le mépris et l’indifférence si l’on se rappelle la cuisante défaite que les Sénégalais lui ont infligée le 25 mars dernier. Une façon sans équivoque de lui dire qu’il doit s’éclipser, faire profil bas et débarrasser le plancher.
Gagné visiblement par la peur de répondre de sa gestion catastrophique pendant les douze années passées à la tête du Sénégal, il crie aujourd’hui à hue et à dia pour se disculper et tenter, par ricochet, de blanchir ses anciens collaborateurs.
Et pourtant, les Sénégalais, loin d’être amnésiques, ont souffert dans leur chair en assistant quotidiennement, et pendant douze années, à la révélation dans la presse de scandales financiers les uns plus démesurés que les autres, perpétrés par les anciens dignitaires du clan de Wade.
À coup de milliards, ce dernier a entretenu une clientèle politique boulimique, laissant en rade la population qui croupissait dans sa misère en attendant l’arrivée libératrice d’un appel aux urnes.
Donc, Ces tentatives communicationnelles périlleuses pour un homme que le peuple a vomi seront vaines et sans suite si l’on se fie à la volonté ferme du nouveau président Macky Sall d’aller jusqu’au bout des audits comme le souhaitent la grande majorité des Sénégalais qui veulent toute la lumière sur l’argent des pauvres Sénégalais volé par une bande d’arrivistes et de délinquants à col blanc.
Dans son discours, Wade se lance, par moments, dans un langage guerrier, méprisant à l’égard du nouveau président élu, voire menaçant quant à ses capacités à rendre le pays ingouvernable. Cela démontre tout le problème qu’il éprouve encore pour sortir de sa bulle d’homme nihiliste, suffisant et égocentrique. Il se croit encore dépositaire d’une parcelle de nuisance pouvant ébranler un régime comme au bon vieux temps de l’opposition où, craint par Abdou Diouf, tous ses petits caprices étaient vite satisfaits avant qu’il n’envahisse les rues de la capitale, soutenu par cette jeunesse que nous étions.
Il se trompe lourdement d’époque.
Le peuple exige aujourd’hui, en dehors de tout sentimentalisme et de sensibleries, que justice soit rendue pour les entreprises anéanties, les milliards planqués dans les banques et les rêves brisés par un groupe d’individus arrogants que les Sénégalais ont de facto clairement identifiés et que les enquêtes confirmeront prochainement.
C’est cela la principale attente des Sénégalais vis-à-vis du président Macky Sall et de son régime.
Au vu des différentes décisions prises depuis son accession au pouvoir pour rendre meilleure la vie des Sénégalais et devant son intransigeance à aller jusqu’au bout des audits, il démontre le comportement souhaité par les Sénégalais qui ont porté leur choix sur sa personne. Qu’il ne transige point sur ces questions quelles que soient les pressions et d’où qu’elles puissent venir.
Il a su démontrer sa combativité devant l’adversité et sa détermination dans l’atteinte des objectifs après avoir été éjecté du perchoir de l’assemblée nationale et exclu du PDS comme un malpropre. Par conséquent, ce n’est pas aujourd’hui où, porté au pourvoir et jouissant d’une légitimité populaire, qu’il devra reculer devant les vociférations des sangsues de la république.
Lamine Niang, Montréal
nianlamine@hotmail.com
Gagné visiblement par la peur de répondre de sa gestion catastrophique pendant les douze années passées à la tête du Sénégal, il crie aujourd’hui à hue et à dia pour se disculper et tenter, par ricochet, de blanchir ses anciens collaborateurs.
Et pourtant, les Sénégalais, loin d’être amnésiques, ont souffert dans leur chair en assistant quotidiennement, et pendant douze années, à la révélation dans la presse de scandales financiers les uns plus démesurés que les autres, perpétrés par les anciens dignitaires du clan de Wade.
À coup de milliards, ce dernier a entretenu une clientèle politique boulimique, laissant en rade la population qui croupissait dans sa misère en attendant l’arrivée libératrice d’un appel aux urnes.
Donc, Ces tentatives communicationnelles périlleuses pour un homme que le peuple a vomi seront vaines et sans suite si l’on se fie à la volonté ferme du nouveau président Macky Sall d’aller jusqu’au bout des audits comme le souhaitent la grande majorité des Sénégalais qui veulent toute la lumière sur l’argent des pauvres Sénégalais volé par une bande d’arrivistes et de délinquants à col blanc.
Dans son discours, Wade se lance, par moments, dans un langage guerrier, méprisant à l’égard du nouveau président élu, voire menaçant quant à ses capacités à rendre le pays ingouvernable. Cela démontre tout le problème qu’il éprouve encore pour sortir de sa bulle d’homme nihiliste, suffisant et égocentrique. Il se croit encore dépositaire d’une parcelle de nuisance pouvant ébranler un régime comme au bon vieux temps de l’opposition où, craint par Abdou Diouf, tous ses petits caprices étaient vite satisfaits avant qu’il n’envahisse les rues de la capitale, soutenu par cette jeunesse que nous étions.
Il se trompe lourdement d’époque.
Le peuple exige aujourd’hui, en dehors de tout sentimentalisme et de sensibleries, que justice soit rendue pour les entreprises anéanties, les milliards planqués dans les banques et les rêves brisés par un groupe d’individus arrogants que les Sénégalais ont de facto clairement identifiés et que les enquêtes confirmeront prochainement.
C’est cela la principale attente des Sénégalais vis-à-vis du président Macky Sall et de son régime.
Au vu des différentes décisions prises depuis son accession au pouvoir pour rendre meilleure la vie des Sénégalais et devant son intransigeance à aller jusqu’au bout des audits, il démontre le comportement souhaité par les Sénégalais qui ont porté leur choix sur sa personne. Qu’il ne transige point sur ces questions quelles que soient les pressions et d’où qu’elles puissent venir.
Il a su démontrer sa combativité devant l’adversité et sa détermination dans l’atteinte des objectifs après avoir été éjecté du perchoir de l’assemblée nationale et exclu du PDS comme un malpropre. Par conséquent, ce n’est pas aujourd’hui où, porté au pourvoir et jouissant d’une légitimité populaire, qu’il devra reculer devant les vociférations des sangsues de la république.
Lamine Niang, Montréal
nianlamine@hotmail.com