« J’ai tourné la page. Mais il fallait être clair… ». C’est entre autres, avec ces propos que le président de la République, a semblé vouloir tourner la page des brouilles diplomatiques qui commençaient à envahir les relations entre la Guinée, le Sénégal et la Gambie.
Des brouilles et mésententes qui étaient redoutées depuis que le Pr. Alpha Condé, a ouvertement accusé ces deux pays d’être de mèche avec les commanditaires de la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne, dans la nuit du 18 au 19 juillet dernier.
Ainsi, selon le chef de l’Etat, ce qu’il a confié aux confrères sénégalais, n’était destiné qu’à donner une certaine clarification. Mais que l’essentiel était désormais de regarder vers l’avenir et de faire en quelque sorte, comme si rien n’avait été dit.
C’est là une posture qui manque particulièrement d’élégance. S’il savait que les accusations étaient aussi superficielles qu’elles ne risquent pas de remettre en cause les liens entre son pays et les deux Etats, le numéro 1 guinéen n’avait que s’en tenir aux avertissements diplomatiques. Il devait surtout mettre les médias en dehors de tout ça !
Mais qu’en à peine une semaine, après avoir jeté un véritable pavé diplomatique dans la marre, qu’il veuille que tout redevienne normal, c’est plutôt un exercice de style difficile. Car les autorités sénégalaises et gambiennes demeurent amèrement marquées par les accusations, qu’elles jugent ''sans fondements et légères''.
Désormais, les relations entre le président guinéen et ces deux pays sont indubitablement marquées par une chape de suspicions et de méfiance. Une situation plutôt regrettable entre les voisins que sont la Guinée, le Sénégal et la Gambie.
Pivi Bilivogui pour GuineeConakry.info
Des brouilles et mésententes qui étaient redoutées depuis que le Pr. Alpha Condé, a ouvertement accusé ces deux pays d’être de mèche avec les commanditaires de la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne, dans la nuit du 18 au 19 juillet dernier.
Ainsi, selon le chef de l’Etat, ce qu’il a confié aux confrères sénégalais, n’était destiné qu’à donner une certaine clarification. Mais que l’essentiel était désormais de regarder vers l’avenir et de faire en quelque sorte, comme si rien n’avait été dit.
C’est là une posture qui manque particulièrement d’élégance. S’il savait que les accusations étaient aussi superficielles qu’elles ne risquent pas de remettre en cause les liens entre son pays et les deux Etats, le numéro 1 guinéen n’avait que s’en tenir aux avertissements diplomatiques. Il devait surtout mettre les médias en dehors de tout ça !
Mais qu’en à peine une semaine, après avoir jeté un véritable pavé diplomatique dans la marre, qu’il veuille que tout redevienne normal, c’est plutôt un exercice de style difficile. Car les autorités sénégalaises et gambiennes demeurent amèrement marquées par les accusations, qu’elles jugent ''sans fondements et légères''.
Désormais, les relations entre le président guinéen et ces deux pays sont indubitablement marquées par une chape de suspicions et de méfiance. Une situation plutôt regrettable entre les voisins que sont la Guinée, le Sénégal et la Gambie.
Pivi Bilivogui pour GuineeConakry.info