Macky Sall, qui prône le renouveau et le changement, pouvait difficilement trainer les pas dans cette affaire. Devant les pressions qui viennent de toutes parts, le nouveau président a finalement pris un engagement formel devant la communauté internationale.
Fini donc près de 22 ans d’impunité pour l’ancien président tchadien. Huissène Habré est venu au pouvoir pendant la guerre froide. Et ce au terme d’une lutte fratricide. Il est soutenu par les occidentaux en général et la France de François Mitterrand en particulier. De l’autre côté, Goukouni Weddeye, président du gount le gouvernement d’union nationale de transition, lui bénéfice de l’aide d’un certain Mouammar Kadhafi, bête noire des occidentaux.
Habré commettra des massacres à grande échelle avant, pendant et après sa conquête du pouvoir. A l’époque les occidentaux fermes les yeux. Permettant à ce nationaliste hors pair d’être parmi les chefs d’Etat les plus sanguinaires du continent. En 8 ans de règne, l’homme à la barbe blanche a un bilan est des plus effroyables. Il a fait passer près de 50 mille personnes de vie à trépas. Le plus souvent par des exécutions sommaires ou des massacres sans distinction.
Evincé du pouvoir par l’actuel homme fort du Tchad, Huissène Habré vit à Dakar depuis plus de 20 ans. Le dictateur, sorti du pays avec les biens de son peuple, s’est installé dans la capitale sénégalaise. Il s’est marié dans ce pays. Il a aussi adhéré à la très puissante confrérie des Tidiane. Du coup, il espérait que ce double statut le mettrait à l’abri de toute poursuite judiciaire. C’était sans compter avec la détermination des victimes et des défenseurs des droits de l’homme.
Lesquels ont saisi la balle au bond avec l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président pour relancer le dossier. Un dossier que le président Wade, fort de son âge et de sa ruse, a piétiné pendant une décennie. Le départ du vieux Gorgui du palais à scellé le sort de Habré. Entre le mécontentement des chefs religieux Tidiane et celui des défenseurs des droits de l’homme voire de toute la communauté internationale, Macky Sall a préféré le premier.
Ainsi, après la récente condamnation de l’ancien président libérien qui fut une première, on pourrait assister prochaine à une autre condamnation : celle cette fois de Huissène Habré. Peu à peu, les chefs d’Etat criminels rendent compte de leur attitude et comportement à la tête de leurs Etats. Car un troisième attend son procès. Un quatre est inculpé par la cour pénale internationale.
Fini donc les années durant lesquelles un chef d’Etat pouvait se permettre de tout. Il décidait de la vie ou de la mort de n’importe quel de ses concitoyens. La justice internationale ne doit pas s’arrêter là. Elle doit aussi demander des comptes aux chefs d’Etat en exercice qui se sont rendus coupables de crimes. Et seul Dieu sait qu’il en existe encore sur le continent.
Habib Yembering Diallo
Analyste et Correspondant de www.nlsguinee.com à Conakry
Contact : habibyambering@yahoo.fr
Tel: (+224) 62 29 11 95
Pour www.nlsguinee.com
Fini donc près de 22 ans d’impunité pour l’ancien président tchadien. Huissène Habré est venu au pouvoir pendant la guerre froide. Et ce au terme d’une lutte fratricide. Il est soutenu par les occidentaux en général et la France de François Mitterrand en particulier. De l’autre côté, Goukouni Weddeye, président du gount le gouvernement d’union nationale de transition, lui bénéfice de l’aide d’un certain Mouammar Kadhafi, bête noire des occidentaux.
Habré commettra des massacres à grande échelle avant, pendant et après sa conquête du pouvoir. A l’époque les occidentaux fermes les yeux. Permettant à ce nationaliste hors pair d’être parmi les chefs d’Etat les plus sanguinaires du continent. En 8 ans de règne, l’homme à la barbe blanche a un bilan est des plus effroyables. Il a fait passer près de 50 mille personnes de vie à trépas. Le plus souvent par des exécutions sommaires ou des massacres sans distinction.
Evincé du pouvoir par l’actuel homme fort du Tchad, Huissène Habré vit à Dakar depuis plus de 20 ans. Le dictateur, sorti du pays avec les biens de son peuple, s’est installé dans la capitale sénégalaise. Il s’est marié dans ce pays. Il a aussi adhéré à la très puissante confrérie des Tidiane. Du coup, il espérait que ce double statut le mettrait à l’abri de toute poursuite judiciaire. C’était sans compter avec la détermination des victimes et des défenseurs des droits de l’homme.
Lesquels ont saisi la balle au bond avec l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président pour relancer le dossier. Un dossier que le président Wade, fort de son âge et de sa ruse, a piétiné pendant une décennie. Le départ du vieux Gorgui du palais à scellé le sort de Habré. Entre le mécontentement des chefs religieux Tidiane et celui des défenseurs des droits de l’homme voire de toute la communauté internationale, Macky Sall a préféré le premier.
Ainsi, après la récente condamnation de l’ancien président libérien qui fut une première, on pourrait assister prochaine à une autre condamnation : celle cette fois de Huissène Habré. Peu à peu, les chefs d’Etat criminels rendent compte de leur attitude et comportement à la tête de leurs Etats. Car un troisième attend son procès. Un quatre est inculpé par la cour pénale internationale.
Fini donc les années durant lesquelles un chef d’Etat pouvait se permettre de tout. Il décidait de la vie ou de la mort de n’importe quel de ses concitoyens. La justice internationale ne doit pas s’arrêter là. Elle doit aussi demander des comptes aux chefs d’Etat en exercice qui se sont rendus coupables de crimes. Et seul Dieu sait qu’il en existe encore sur le continent.
Habib Yembering Diallo
Analyste et Correspondant de www.nlsguinee.com à Conakry
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