Nicolas Sarkozy n'a jamais péché par excès de modestie. Mais parfois, l'ancien chef de l'Etat va un peu trop loin, comme lorsqu'il se vante d'avoir créé le G20.
Cette déclaration date du 14 octobre dernier quand, entre deux meetings pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy donne une de ces grandes conférences à Séoul (Corée du Sud) devant un parterre de décideurs locaux. Mediapart a obtenu et publié le verbatim de cette conférence grassement payée qui recèle quelques perles. Donc celle-ci: «Quand j'ai créé le G20, M. Ban Ki-moon m'a demandé : "Pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies ?" Et je lui avais dit que ce n'était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l'unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde».
Sauf que le G20, cette réunion des 20 pays les plus puissants, a été créé en 1999, à l'initiative du ministre des Finances canadien de l'époque, Paul Martin, pour favoriser les échanges entre les principaux pays, dont des pays émergents comme le Brésil ou l'Inde. En 1999, Nicolas Sarkozy était député des Hauts-de-Seine et même pas encore ministre.
Retrouvez cet article sur 20minutes.fr
Cette déclaration date du 14 octobre dernier quand, entre deux meetings pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy donne une de ces grandes conférences à Séoul (Corée du Sud) devant un parterre de décideurs locaux. Mediapart a obtenu et publié le verbatim de cette conférence grassement payée qui recèle quelques perles. Donc celle-ci: «Quand j'ai créé le G20, M. Ban Ki-moon m'a demandé : "Pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies ?" Et je lui avais dit que ce n'était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l'unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde».
Sauf que le G20, cette réunion des 20 pays les plus puissants, a été créé en 1999, à l'initiative du ministre des Finances canadien de l'époque, Paul Martin, pour favoriser les échanges entre les principaux pays, dont des pays émergents comme le Brésil ou l'Inde. En 1999, Nicolas Sarkozy était député des Hauts-de-Seine et même pas encore ministre.
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