Nous avons tous entendu parler de ce soi-disant phénomène selon lequel une femme qui essaie à tout prix de tomber enceinte et qui stresse à ce sujet, aurait plus de difficulté qu’une autre à atteindre son objectif de devenir mère. Mais est-ce scientifiquement prouvé? Quel est l’impact réel du stress sur la capacité de conception? Tâchons de faire le point sur ce sujet.
L’influence du stress sur la santé globale…
On est encore loin de tout comprendre du pourquoi et du comment du stress, mais une chose est sûre : il a une influence directe sur la santé, et touche plusieurs fonctions de notre organisme. Une personne très stressée, quelles que soient ses raisons, sera plus à même de souffrir de plusieurs symptômes.
Ainsi, il est maintenant prouvé que le stress peut, entre autres choses :
- Influencer le système immunitaire
- Affecter l’équilibre hormonal
- Jouer un rôle sur la fonction cardio-vasculaire (haute pression).
…Et sur la fécondité
Une fois admis que le stress peut débalancer notre organisme, il n’y a qu’un pas à faire pour affirmer qu’il joue aussi un rôle sur la capacité d’une femme à concevoir un enfant.
Lorsque le cycle de la femme est régulier, un ovule est normalement produit et expulsé dans la trompe de Fallope en milieu de cycle, soit le 14e jour, pour un cycle moyen de 28 jours. Ainsi, avoir des relations sexuelles dans les journées précédant et suivant exactement la date d’ovulation permet d’assurer à 80 % que l’on tombera enceinte.
Toutefois, lorsqu’une femme est soumise à un grand stress ponctuel ou à une période prolongée de stress (même moindre), il peut arriver que le système hormonal soit déréglé au point que l’ovulation n’arrive pas du tout, ou encore, qu’elle survienne de manière aléatoire.
Une étude récente (2010) menée à l’université d’Oxford en Angleterre, a mis en lumière que les femmes dont les taux d’hormones de stress étaient élevés, avaient environ 12 % moins de chances que les autres de tomber enceintes. Ce nombre ne semble peut-être pas très élevé, mais les tests n’étaient menés que sur des femmes dont la fertilité était optimale.
De nos jours, les femmes attendent de plus en plus pour avoir un premier enfant, et, la fertilité diminuant avec les années (jusqu’à 50 % entre 35 et 42 ans), ce facteur, combiné au stress, peut grandement diminuer la capacité à concevoir un enfant.
Quand on stresse de stresser
De plus, il ne faut pas oublier qu’une femme qui essaie désespérément d’avoir un bébé, peut, en plus de toutes les tensions inhérentes à la vie quotidienne, stresser encore plus parce qu’elle éprouve des difficultés à combler son désir de devenir mère. Il s’agit donc d’un cercle vicieux dont il est souvent difficile de sortir.
Et c’est sans compter les nombreux commentaires (peut-être fondés, mais qui n’en sont pas moins exaspérants) des amis, proches et membres de la famille. Oui, on sait qu’il ne faut pas devenir obsédée par l’idée d’enfanter, mais se faire dire par tout le monde « Tu n’as qu’à relaxer et ensuite, ça marchera! », cela n’aide pas vraiment, n’est-ce pas?
Il n’est pas nécessaire de garder son désir d’enfant pour soi, mais ce serait une bonne idée de choisir pour confidentes des personnes proches qui ne passeront pas de réflexions (même bien intentionnées) tous les deux jours, pour savoir comment progresse votre projet.
Des solutions?
Malheureusement, il n’existe pas de remède miracle! Les médecins spécialisés en fertilité considèrent qu’une femme de moins de 35 ans qui a des relations sexuelles non protégées 3-4 fois par semaine, devrait concevoir un enfant entre 6 et 12 mois après le début des « pratiques ». Si ce n’est pas le cas, on envisage d’habitude des tests de fertilité.
Et si tout semble normal, il n’y a pas beaucoup de solutions : c’est alors qu’il devient nécessaire, pour mettre toutes les chances de son côté, de faire tout le possible (et l’impossible). Puisque l’on sait désormais que le stress joue réellement un rôle dans la fertilité, une première piste consiste à le réduire au maximum. Bien sûr, cela est plus facile à dire qu’à faire, mais il existe quelques moyens :
- Essayer de remettre du piquant dans votre vie sexuelle afin de faire l’amour pour le plaisir, passionnément, et pas seulement en espérant que le test de grossesse se révèlera positif.
- Arrêter de calculer sans cesse les jours du cycle.
- Apprendre à contrôler sa respiration.
- Pratiquer la méditation régulièrement.
- Faire de l’exercice.
- Manger sainement.
- Dormir assez.
- Éviter les lieux, les activités et les personnes qui vous mettent mal à l’aise.
- Prendre un peu de temps chaque jour pour faire quelque chose que vous aimez, seule : une promenade, un peu de lecture, une longue douche parfumée.
Évidemment, ces conseils ne peuvent pas vous faire tomber enceinte, mais ils peuvent vous permettre de voir la vie d’un autre angle. Peut-être est-ce simplement ce dont votre corps a besoin pour enfin accueillir un petit être unique.
afriquefemme.com
L’influence du stress sur la santé globale…
On est encore loin de tout comprendre du pourquoi et du comment du stress, mais une chose est sûre : il a une influence directe sur la santé, et touche plusieurs fonctions de notre organisme. Une personne très stressée, quelles que soient ses raisons, sera plus à même de souffrir de plusieurs symptômes.
Ainsi, il est maintenant prouvé que le stress peut, entre autres choses :
- Influencer le système immunitaire
- Affecter l’équilibre hormonal
- Jouer un rôle sur la fonction cardio-vasculaire (haute pression).
…Et sur la fécondité
Une fois admis que le stress peut débalancer notre organisme, il n’y a qu’un pas à faire pour affirmer qu’il joue aussi un rôle sur la capacité d’une femme à concevoir un enfant.
Lorsque le cycle de la femme est régulier, un ovule est normalement produit et expulsé dans la trompe de Fallope en milieu de cycle, soit le 14e jour, pour un cycle moyen de 28 jours. Ainsi, avoir des relations sexuelles dans les journées précédant et suivant exactement la date d’ovulation permet d’assurer à 80 % que l’on tombera enceinte.
Toutefois, lorsqu’une femme est soumise à un grand stress ponctuel ou à une période prolongée de stress (même moindre), il peut arriver que le système hormonal soit déréglé au point que l’ovulation n’arrive pas du tout, ou encore, qu’elle survienne de manière aléatoire.
Une étude récente (2010) menée à l’université d’Oxford en Angleterre, a mis en lumière que les femmes dont les taux d’hormones de stress étaient élevés, avaient environ 12 % moins de chances que les autres de tomber enceintes. Ce nombre ne semble peut-être pas très élevé, mais les tests n’étaient menés que sur des femmes dont la fertilité était optimale.
De nos jours, les femmes attendent de plus en plus pour avoir un premier enfant, et, la fertilité diminuant avec les années (jusqu’à 50 % entre 35 et 42 ans), ce facteur, combiné au stress, peut grandement diminuer la capacité à concevoir un enfant.
Quand on stresse de stresser
De plus, il ne faut pas oublier qu’une femme qui essaie désespérément d’avoir un bébé, peut, en plus de toutes les tensions inhérentes à la vie quotidienne, stresser encore plus parce qu’elle éprouve des difficultés à combler son désir de devenir mère. Il s’agit donc d’un cercle vicieux dont il est souvent difficile de sortir.
Et c’est sans compter les nombreux commentaires (peut-être fondés, mais qui n’en sont pas moins exaspérants) des amis, proches et membres de la famille. Oui, on sait qu’il ne faut pas devenir obsédée par l’idée d’enfanter, mais se faire dire par tout le monde « Tu n’as qu’à relaxer et ensuite, ça marchera! », cela n’aide pas vraiment, n’est-ce pas?
Il n’est pas nécessaire de garder son désir d’enfant pour soi, mais ce serait une bonne idée de choisir pour confidentes des personnes proches qui ne passeront pas de réflexions (même bien intentionnées) tous les deux jours, pour savoir comment progresse votre projet.
Des solutions?
Malheureusement, il n’existe pas de remède miracle! Les médecins spécialisés en fertilité considèrent qu’une femme de moins de 35 ans qui a des relations sexuelles non protégées 3-4 fois par semaine, devrait concevoir un enfant entre 6 et 12 mois après le début des « pratiques ». Si ce n’est pas le cas, on envisage d’habitude des tests de fertilité.
Et si tout semble normal, il n’y a pas beaucoup de solutions : c’est alors qu’il devient nécessaire, pour mettre toutes les chances de son côté, de faire tout le possible (et l’impossible). Puisque l’on sait désormais que le stress joue réellement un rôle dans la fertilité, une première piste consiste à le réduire au maximum. Bien sûr, cela est plus facile à dire qu’à faire, mais il existe quelques moyens :
- Essayer de remettre du piquant dans votre vie sexuelle afin de faire l’amour pour le plaisir, passionnément, et pas seulement en espérant que le test de grossesse se révèlera positif.
- Arrêter de calculer sans cesse les jours du cycle.
- Apprendre à contrôler sa respiration.
- Pratiquer la méditation régulièrement.
- Faire de l’exercice.
- Manger sainement.
- Dormir assez.
- Éviter les lieux, les activités et les personnes qui vous mettent mal à l’aise.
- Prendre un peu de temps chaque jour pour faire quelque chose que vous aimez, seule : une promenade, un peu de lecture, une longue douche parfumée.
Évidemment, ces conseils ne peuvent pas vous faire tomber enceinte, mais ils peuvent vous permettre de voir la vie d’un autre angle. Peut-être est-ce simplement ce dont votre corps a besoin pour enfin accueillir un petit être unique.
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