El Hadji Ndiaye et la 2STV ont montré leur capacité exceptionnelle de faire du show. En effet les caméras étaient fixées à tous les angles. A l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice. Il n’est pas difficile de supposer qu’un logiciel perfectionné se chargeait d’une synchronisation qui montrait sous toutes les coutures ce grand théâtre. Comme il ne l’a jamais été. Sur la forme, ce spectacle était grandiose.
Quant au contenu, c’est là que se trouve le paradoxe. Il s’agissait, ni plus ni moins, d’une sorte de messe œcuménique. Même si les « tivaouanistes » s’étaient arrogé la part du lion, des « khassaidistes » mourides jouaient aux figurants. Juste quelques minutes. Presque ex aequo avec les « khadres fadelistes ». Les layennes n’étaient pas en reste. Cherif Mamina, tout comme son nom l’indique, est descendant de Cheikh Mahfou, donc Fadelisrre à son tour.
Là où le bat blesse, c’est d’abord le fait que le comédien du jour, en l’occurrence Tafsir Abdourahmane Gaye, s’est mis en scène pour jouer le rôle du Prophète (psl) affligé par la maladie et agonisant. Avec des pointes de délires maladifs, prétendument prêtés au prophète (PSL). Avec même, des points d’ironie, pour ne pas dire pure invention. Sans vergogne. Il se prend la tête, il crie sa douleur avec ces mots à la bouche : « Oh, toutes les formules par lesquelles je guérissais les maladies ont été utilisées, mais en vain ». C'est-à-dire que le Sceau des Prophètes a prié Dieu pour qu’Il produise un effet semblable à celui qu’aurait produit un simple cachet d’aspirine sans être exaucé. Je suis sans voix devant une telle turpitude.
Cette mise en scène a eu l’effet de mettre en émoi plus d’un. Toutefois, des épileptique dans l’assistance, et ils étaient nombreux, se sont purement et simplement mis en transe.
A partir de ce moment là, il prit le micro et dit à l’assistance « Chérif Mamina vous a interdit de donner de l’argent, mais ne m’a pas interdit d’en prendre ».
Et il se mit à quêter traversant les rangées de l’assistance de fond en comble, tendant les deux mains pour se remplir les poches. Evidemment sans vergogne. Les larmes de crocodile séchées par des billets de banques, c’est une image qui ne doit plus jamais se reproduire sur nos écrans. La vie du Prophète (psl), c’est sa mission. Cette mission est immortelle. Qu’on le laisse tranquille là où il est. Et ce malgré les talents d’un quémandeur qui a intérêt à se faire plus modeste. Et savoir qu’il n’est qu’un simple mortel. Et qui, pour cette faute lourde, sera, un jour, sanctionné.
Dans son récital le comédien du jour récitait pèle mêle, en faisant se succéder les unes les autres des paroles de Dieu et des odes dont les auteurs sont des cheikhs sénégalais. Laissait croire que ces poèmes et le Coran ne faisaient qu’un. Et même dans la récitation de celui-ci (Coran), il n’a pas obéi aux règles de la syntaxe. Ce qui donnait une fausse note à la sémantique. Or on ne lit pas le Coran comme on veut. Mais en respectant les règles qui sont au nombre de 7 voire 10 qui ont été autorisées par le Prophète (psl)
AHMED KHALIA NIASSE
Quant au contenu, c’est là que se trouve le paradoxe. Il s’agissait, ni plus ni moins, d’une sorte de messe œcuménique. Même si les « tivaouanistes » s’étaient arrogé la part du lion, des « khassaidistes » mourides jouaient aux figurants. Juste quelques minutes. Presque ex aequo avec les « khadres fadelistes ». Les layennes n’étaient pas en reste. Cherif Mamina, tout comme son nom l’indique, est descendant de Cheikh Mahfou, donc Fadelisrre à son tour.
Là où le bat blesse, c’est d’abord le fait que le comédien du jour, en l’occurrence Tafsir Abdourahmane Gaye, s’est mis en scène pour jouer le rôle du Prophète (psl) affligé par la maladie et agonisant. Avec des pointes de délires maladifs, prétendument prêtés au prophète (PSL). Avec même, des points d’ironie, pour ne pas dire pure invention. Sans vergogne. Il se prend la tête, il crie sa douleur avec ces mots à la bouche : « Oh, toutes les formules par lesquelles je guérissais les maladies ont été utilisées, mais en vain ». C'est-à-dire que le Sceau des Prophètes a prié Dieu pour qu’Il produise un effet semblable à celui qu’aurait produit un simple cachet d’aspirine sans être exaucé. Je suis sans voix devant une telle turpitude.
Cette mise en scène a eu l’effet de mettre en émoi plus d’un. Toutefois, des épileptique dans l’assistance, et ils étaient nombreux, se sont purement et simplement mis en transe.
A partir de ce moment là, il prit le micro et dit à l’assistance « Chérif Mamina vous a interdit de donner de l’argent, mais ne m’a pas interdit d’en prendre ».
Et il se mit à quêter traversant les rangées de l’assistance de fond en comble, tendant les deux mains pour se remplir les poches. Evidemment sans vergogne. Les larmes de crocodile séchées par des billets de banques, c’est une image qui ne doit plus jamais se reproduire sur nos écrans. La vie du Prophète (psl), c’est sa mission. Cette mission est immortelle. Qu’on le laisse tranquille là où il est. Et ce malgré les talents d’un quémandeur qui a intérêt à se faire plus modeste. Et savoir qu’il n’est qu’un simple mortel. Et qui, pour cette faute lourde, sera, un jour, sanctionné.
Dans son récital le comédien du jour récitait pèle mêle, en faisant se succéder les unes les autres des paroles de Dieu et des odes dont les auteurs sont des cheikhs sénégalais. Laissait croire que ces poèmes et le Coran ne faisaient qu’un. Et même dans la récitation de celui-ci (Coran), il n’a pas obéi aux règles de la syntaxe. Ce qui donnait une fausse note à la sémantique. Or on ne lit pas le Coran comme on veut. Mais en respectant les règles qui sont au nombre de 7 voire 10 qui ont été autorisées par le Prophète (psl)
AHMED KHALIA NIASSE