« Que l’opposition arrête de jouer à se faire peur ! »

Au fur et à mesure que le scrutin présidentiel approche, l’on ressent ce relent de violence qui envahit l’atmosphère socio politique à cause des menaces proférées ça et là par les leaders de l’opposition. Lesquels disent attendre du conseil constitutionnel, une décision autre que la validité de la candidature du président Wade au risque de plonger notre pays dans le chaos. Une situation qui paraît inacceptable aux yeux du secrétaire général du Mouvement pour l’Action et la Citoyenneté (M.A.C) qui se trouve présentement en France pour battre campagne auprès des compatriotes Sénégalais et la communauté hal pulaar. Demba Dia soutient que : « la pression que l’opposition est en train d’exercer sur les sages du conseil constitutionnel doit immédiatement cesser ». Rappelant que : « nous sommes dans un Etat de droit où les institutions jouent librement les rôles qui leur sont dévolus ». Le leader du M.A.C fait remarquer d’ailleurs que jusque là, c’est le candidat des FAL 2012 qui a fait une déclaration selon laquelle il va se conformer à la décision qui sera arrêtée par la juridiction suprême de notre pays. C’est la raison pour laquelle, il a invité les autres candidats engagés pour la présidentielle à faire de même.

Autrement dit-il : « si tension il y’aura, ce sera du côté de l’opposition dont la position à la limite égocentrique se prête à de probables confrontations ». Selon Demba Dia, voilà une situation qui le conforte dans ses convictions que le président Wade est véritablement le « Yékini » de l’arène politique qu’aucun adversaire n’ose actuellement affronter. Mais menace pour menace, le président de la commission de la mobilisation, de l’organisation et de la logistique de la coalition FAL 2012 a haussé le ton pour défier ce qu’il qualifie d’indiscipline républicaine dont font montre certains adversaires politiques qu’il a rencontrés sans être convaincu. Il a ainsi salué la sagesse des leaders d’opinion dont les religieux qui ont organisé des séances de prières le week-end dernier pour la paix au Sénégal. Toutefois, il note que les hommes politiques particulièrement ceux de l’opposition doivent également jouer leur partition dans ce sens en faisant preuve de fair play. C’est d’autant plus important pour Demba Dia que le prochain vainqueur tout comme les perdants de la présidentielle de Février 2012 sont tous des Sénégalais.

Mamadou SALL
LeMessager