Abdoulaye Wade montre son côté sombre, son côté hideux. Et pourtant, c'est sa véritable nature. Comment avons-nous pu être aussi aveugles pour ne pas avoir vu tout ça ? En effet, devrait-on s''insurger contre la titraille de la plupart des journaux, émus par de telles déclarations, qui considèrent que Me Wade perd la tête. Non ! Bien au contraire, l'homme est parfaitement conscient de ses propos, il cherche simplement à faire mal et se montre égal à lui-même.
Qu'est ce qu'il y a de nouveau dans ces propos tenus par Me Wade à l'encontre d'un adversaire politique ? En 2012, n'avait-il pas, de la même façon, ému l'opinion publique et toutes les personnes à qui il restait encore une once de décence et de pudeur, quand il accusait Pape Diop, dont il avait fait son dauphin constitutionnel, d'avoir procédé à des meurtres rituels d'Albinos? Le même Abdoulaye Wade, dans sa croisade contre son ancien bras droit, Idrissa Seck et, avant lui, contre Habib Thiam, du temps de l'affaire de l'assassinat de Me Babacar Sèye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel, n'avait-il pas invoqué une lignée noble en opposition disait-il à celle de ces adversaires ?
La vérité est que Abdoulaye Wade persiste dans l'imbécilité et «le plus souvent, la bêtise est sœur de la méchanceté» comme le relevait Sophocle. Combien de fois avait-il fait appel à l'Armée pour arbitrer ses différends avec Abdou Diouf et aujourd'hui avec Macky Sall ?
Son attitude est à fustiger avec véhémence par toute personne attachée aux principes républicains. N'est-ce pas que notre pays a banni tout prétendu privilège de naissance et a consacré l'égalité des citoyens à l'autel de la République ? Il est décevant que ce principe, le plus élémentaire de la République et de la démocratie soit encore ignoré par celui qui, pourtant, à été porté démocratiquement à la tête de ce pays. Si on n'était pas encore sous une République, Abdoulaye Wade n'aurait jamais été à la tête d'une quelconque province du Sénégal. Il faut bien dire qu'il y a à regretter d'avoir un jour cru en cet homme qui nous a abusés et qui a eu à incarner notre idéal républicain. Pauvres de nous !
Abdoulaye Wade insulte tous les 65% de Sénégalais qui avaient voté pour Macky Sall. On peut même dire qu'il a aussi insulté nombre de ses partisans. Tous doivent lui indiquer qu'il a dépassé toutes les bornes. A commencer par nos leaders religieux et sociaux qui prêchent la paix et la concorde qui se doivent de ramener Abdoulaye Wade à la raison. On ne peut prôner la paix et la concorde sociale et fermer les yeux sur les dérives d'une personne, fauteuse invétérée de troubles et qui sape notre paix sociale et notre concorde.
Les médias ont, aussi, leur part de responsabilité, car on ne doit pas, au nom du droit à la parole, relayer n'importe quels propos. Force est de dire que ce sont les médias qui encouragent l'escalade verbale de Abdoulaye Wade, du fait qu'il est assuré de trouver les médias comme caisses de résonance.
Cet homme est sans retenue. «Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire» (Frédéric Dard). Des témoins affirment qu'à l'aéroport de Dakar, après avoir fini, avant-hier soir, de débiter ses âneries sur le Président Macky Sall et sa famille, il avait tenté d'agresser, l'ancienne Premier ministre Aminata Touré. Abdoulaye Wade raccompagnait sa femme Viviane qui devait prendre l'avion et avait été retenu difficilement par ses proches. Est-ce que l'âge autorise tous les comportements ?
L'entourage de Abdoulaye Wade n'est pas, non plus, excusable. C'est de la lâcheté de ne pas dire à cet homme que ses excès et écarts de langage ne sont pas tolérables. Ils sont nombreux à être très prompts à appeler à gauche et à droite pour se désoler des propos de Abdoulaye Wade et de continuer à être à ses côtés. Si jamais ils trouvent de l'intérêt à une telle attitude, ils devraient être passibles d'abus de situation de faiblesse.
Dire qu’avant ces propos de Abdoulaye Wade, on avait déjà entendu Me El hadj Amadou Sall se demander : «Si Macky Sall veut manger Karim Wade, il n’a qu’à le faire !»
mdiagne@lequotidien.sn
Qu'est ce qu'il y a de nouveau dans ces propos tenus par Me Wade à l'encontre d'un adversaire politique ? En 2012, n'avait-il pas, de la même façon, ému l'opinion publique et toutes les personnes à qui il restait encore une once de décence et de pudeur, quand il accusait Pape Diop, dont il avait fait son dauphin constitutionnel, d'avoir procédé à des meurtres rituels d'Albinos? Le même Abdoulaye Wade, dans sa croisade contre son ancien bras droit, Idrissa Seck et, avant lui, contre Habib Thiam, du temps de l'affaire de l'assassinat de Me Babacar Sèye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel, n'avait-il pas invoqué une lignée noble en opposition disait-il à celle de ces adversaires ?
La vérité est que Abdoulaye Wade persiste dans l'imbécilité et «le plus souvent, la bêtise est sœur de la méchanceté» comme le relevait Sophocle. Combien de fois avait-il fait appel à l'Armée pour arbitrer ses différends avec Abdou Diouf et aujourd'hui avec Macky Sall ?
Son attitude est à fustiger avec véhémence par toute personne attachée aux principes républicains. N'est-ce pas que notre pays a banni tout prétendu privilège de naissance et a consacré l'égalité des citoyens à l'autel de la République ? Il est décevant que ce principe, le plus élémentaire de la République et de la démocratie soit encore ignoré par celui qui, pourtant, à été porté démocratiquement à la tête de ce pays. Si on n'était pas encore sous une République, Abdoulaye Wade n'aurait jamais été à la tête d'une quelconque province du Sénégal. Il faut bien dire qu'il y a à regretter d'avoir un jour cru en cet homme qui nous a abusés et qui a eu à incarner notre idéal républicain. Pauvres de nous !
Abdoulaye Wade insulte tous les 65% de Sénégalais qui avaient voté pour Macky Sall. On peut même dire qu'il a aussi insulté nombre de ses partisans. Tous doivent lui indiquer qu'il a dépassé toutes les bornes. A commencer par nos leaders religieux et sociaux qui prêchent la paix et la concorde qui se doivent de ramener Abdoulaye Wade à la raison. On ne peut prôner la paix et la concorde sociale et fermer les yeux sur les dérives d'une personne, fauteuse invétérée de troubles et qui sape notre paix sociale et notre concorde.
Les médias ont, aussi, leur part de responsabilité, car on ne doit pas, au nom du droit à la parole, relayer n'importe quels propos. Force est de dire que ce sont les médias qui encouragent l'escalade verbale de Abdoulaye Wade, du fait qu'il est assuré de trouver les médias comme caisses de résonance.
Cet homme est sans retenue. «Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire» (Frédéric Dard). Des témoins affirment qu'à l'aéroport de Dakar, après avoir fini, avant-hier soir, de débiter ses âneries sur le Président Macky Sall et sa famille, il avait tenté d'agresser, l'ancienne Premier ministre Aminata Touré. Abdoulaye Wade raccompagnait sa femme Viviane qui devait prendre l'avion et avait été retenu difficilement par ses proches. Est-ce que l'âge autorise tous les comportements ?
L'entourage de Abdoulaye Wade n'est pas, non plus, excusable. C'est de la lâcheté de ne pas dire à cet homme que ses excès et écarts de langage ne sont pas tolérables. Ils sont nombreux à être très prompts à appeler à gauche et à droite pour se désoler des propos de Abdoulaye Wade et de continuer à être à ses côtés. Si jamais ils trouvent de l'intérêt à une telle attitude, ils devraient être passibles d'abus de situation de faiblesse.
Dire qu’avant ces propos de Abdoulaye Wade, on avait déjà entendu Me El hadj Amadou Sall se demander : «Si Macky Sall veut manger Karim Wade, il n’a qu’à le faire !»
mdiagne@lequotidien.sn