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Querelle: Djibo Kâ parle de l'époque où Tanor lui cirait les chaussures

Entre le Ps et l’Urd, la polémique s’est définitivement installée. Djibo Kâ qui a été le premier à sonner la charge pour avoir accusé le Ps d’escroquerie politique par rapport à la célébration du 60e anniversaire de ce parti a reçu une volée de bois vert de Abdoulaye Wilane. Hier, c’était au tour des partisans du rénovateur de fouiller dans les poubelles pour rappeler l’époque où Tanor astiquait les pompes de DLK.


Rédigé par leral.net le Samedi 15 Novembre 2008 à 20:24 | | 0 commentaire(s)|

Querelle: Djibo Kâ parle de l'époque où Tanor lui cirait les chaussures
Les invectives entre les leaders de l’Urd et du Parti socialiste continuent depuis que Djibo Leïty Kâ a qualifié d’ ’escroquerie politique’, la célébration du 60e anniversaire du Ps. Une sortie qui avait estomaqué le chargé de la communication du Ps Abdoulaye Wilane au point de brocarder Djibo Leïty Kâ dans une sortie au vitriol. Réponse du berger à la bergère, hier, la cellule de communication de l’Urd a, à son tour, brocardé Ousmane Tanor Dieng, le traitant de tous les noms. ‘Djibo Leïty Kâ dans son propos n’a cru devoir citer personne mais il convient ici de rappeler l’évidence de l’indigence mondialement connue et de la faillite morale de Ousmane Tanor Dieng et de certains - pas tous - membres de la direction de son parti, qui ont vendu leur âme au diable de l’anti-Démocratie avant de détruire le parti qui leur a tout donné’,précisent d’emblée les rénovateurs . Et comme pour ne rien retirer de son discours Djibo Leïty Kâ affirme que ‘la célébration du 60e anniversaire du Parti socialiste par Ousmane Tanor Dieng procède de cette amoralité de parvenu qu’aucun rhétoricien ne saurait enjoliver, tant le personnage se confond avec arrogance et échec, nullité crasse et absence totale de charisme’. L’Urd indique qu’il ne viendra à l’esprit d’aucun rénovateur de nier l’apport à la social-démocratie sénégalaise de Aboubacry Kane, Assane Seck et de bien d’autres connus ou anonymes qui, à côté de Senghor, ont beaucoup fait pour le Parti socialiste. ‘Il se trouve justement que Djibo Leïty Kâ était aux côtés et souvent devant ces bâtisseurs au moment où Ousmane Tanor Dieng se complaisait dans les limbes de l’insouciance et de l’irresponsabilité, ne s’étant invité au Ps que pour garder ses sinécures et ses positions acquises de basse lutte dans l’Etat’. Le rénovateur en chef d’affirmer que le patron des socialistes doit son ascension, non pas du fait d’un mérite personnel, mais du prince, d’un seul homme, Abdou Diouf.
‘Et Abdou Diouf allait être sa première victime politique’. ‘ Ousmane Tanor Dieng allait travailler à l’échec de son géniteur pour se placer en situation de lui ravir son parti, ce qu’il fit sans état d’âme, à la première occasion’, Ainsi, de l’avis des Rénovateurs, entre Djibo Leïty Kâ ‘qui a contribué par la sueur et parfois le sang à construire le Ps’ et Ousmane Tanor Dieng ‘qui a profité du Ps avant de le détruire’, les Sénégalais savent naturellement faire la différence. ‘L’Urd et le Ps ne sauraient en effet, boxer dans la même catégorie’, affirment encore les rénovateurs. Djibo L. Kâ de souligner que son parti est composé d’hommes de courage et de conviction qui l’ont prouvé alors que tout le monde était aux pieds d’Abdou Diouf, alors que celui de Ousmane Tanor Dieng ‘et les quelques membres de la direction de son parti qui le soutiennent sont connus pour n’être que des profiteurs de situations, aujourd’hui totalement déboussolés, au constat que le monde qu’ils ont cru avoir créé s’est longtemps effondré en même temps qu’eux’.

Djibo Kâ considère, par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng comme le ‘fléau de son parti’. ‘Par ses diatribes insipides et son discours sans inspiration et sans souffle, (Ousname Tanor Dieng) s’évertue à devenir le fléau de notre Démocratie’. Le patron de l’Urd affirme même que le Premier secrétaire du Ps était ‘voué à essuyer les godasses de Djibo L. Kâ pour entrer à la Présidence de la République, Jean Colin, pour s’y incruster et Abdou Diouf pour la prendre totalement en otage’.

G. Nesta DIOP

Source: Walfadjri

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