Pour s'être rendu dans un salon de massage pour raison de santé, ou pour son bon plaisir, selon certaines mauvaises langues, Ousmane Sonko se voit aujourd'hui accablé. Pour avoir cédé à son péché mignon qui est de se faire masser à Sweet Beauté, il a été accusé de viol par une masseuse.
Étant donné que la thèse du viol s'est effondrée comme un château de sable, vu les «incohérences» et les «contradictions» de l'accusatrice contenues dans les procès-verbaux qui ont fuité dans la presse, ses poursuivants ont dû changer de monture pour enfourcher le cheval du discrédit.
Décidé à montrer à la face des Sénégalais qu’Ousmane Sonko n'est pas aussi «clean» qu'il le laisse paraître, le pouvoir a décidé de le déshabiller à l'Assemblée nationale d'abord, en lui ôtant son immunité parlementaire, puis de le dévêtir de son habit de «monsieur propre» devant le tribunal, pour ensuite le jeter en pâture à l'opinion dans toute sa nudité. C'est pourquoi la question qui s'impose, aujourd'hui, est de savoir si Sonko est poursuivi pour avoir commis un délit ou un péché ?
Parce que, selon les révélations d’Aïda Mbodji, un SMS destiné à quelqu'un d'autre mais qui serait envoyé par hasard à un avocat de Sonko, disait ceci : «On va le traîner dans la boue, mais pas de condamnation, car ça risque de chauffer le pays».
Si «le délit est un fait prohibé ou dont la loi prévoit la sanction par une peine», le péché est, quant à lui, «un acte conscient par lequel on fait ce qui est interdit par la loi divine et n’inclut de sanction que spirituelle».
Soit Ousmane Sonko a commis un délit, il subit les rigueurs de la loi, soit il n'en a pas commis, on le laisse tranquille et le moment venu, il appartiendra aux électeurs de décider en toute responsabilité. Actuellement, ce dont le pays a besoin, c'est de paix et de sérénité, car il est déjà mal en point avec cette la Covid qui a mis l’économie à genoux.
Donc, dès lors que le viol est écarté, il aurait été plus sage de calmer la tension, en classant le dossier comme vide, à l’instar d'autres faits plus graves, qui mériteraient d’être élucidés et qu'il serait fastidieux de lister ici. Parce que, quoi qu'il ait pu se passer entre Sonko et la masseuse, cela ne peut plus être considéré comme un délit. Maintenant, si c'est un péché, c'est autre chose et il n'appartient pas au tribunal de l’élucider. Mais pour le pouvoir, c'est du pareil au même, si ce n'est pas le délit, c'est le péché.
il aurait été plus sage de calmer la tension en classant le dossier comme vide, a l’instar d'autres faits plus graves, qui mériteraient d’être élucides
Finalement, et si le véritable crime ou le seul péché de Sonko, était d’être opposant radical au Président Sall ?
Parce que, vu la manière dont le dossier est traité, la position du pouvoir est très claire, il ne cracherait pas sur le délit ou le péché, l'essentiel étant d'avoir sa peau par tous les moyens comme le loup et l'agneau de "La Fontaine".
Cette fable qui illustre une réalité cruelle à portée universelle, met en évidence le comportement de celui qui non seulement, exerce sa violence sur le plus faible, mais cherche à la justifier. Comme quoi, «la raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Tribune
Étant donné que la thèse du viol s'est effondrée comme un château de sable, vu les «incohérences» et les «contradictions» de l'accusatrice contenues dans les procès-verbaux qui ont fuité dans la presse, ses poursuivants ont dû changer de monture pour enfourcher le cheval du discrédit.
Décidé à montrer à la face des Sénégalais qu’Ousmane Sonko n'est pas aussi «clean» qu'il le laisse paraître, le pouvoir a décidé de le déshabiller à l'Assemblée nationale d'abord, en lui ôtant son immunité parlementaire, puis de le dévêtir de son habit de «monsieur propre» devant le tribunal, pour ensuite le jeter en pâture à l'opinion dans toute sa nudité. C'est pourquoi la question qui s'impose, aujourd'hui, est de savoir si Sonko est poursuivi pour avoir commis un délit ou un péché ?
Parce que, selon les révélations d’Aïda Mbodji, un SMS destiné à quelqu'un d'autre mais qui serait envoyé par hasard à un avocat de Sonko, disait ceci : «On va le traîner dans la boue, mais pas de condamnation, car ça risque de chauffer le pays».
Si «le délit est un fait prohibé ou dont la loi prévoit la sanction par une peine», le péché est, quant à lui, «un acte conscient par lequel on fait ce qui est interdit par la loi divine et n’inclut de sanction que spirituelle».
Soit Ousmane Sonko a commis un délit, il subit les rigueurs de la loi, soit il n'en a pas commis, on le laisse tranquille et le moment venu, il appartiendra aux électeurs de décider en toute responsabilité. Actuellement, ce dont le pays a besoin, c'est de paix et de sérénité, car il est déjà mal en point avec cette la Covid qui a mis l’économie à genoux.
Donc, dès lors que le viol est écarté, il aurait été plus sage de calmer la tension, en classant le dossier comme vide, à l’instar d'autres faits plus graves, qui mériteraient d’être élucidés et qu'il serait fastidieux de lister ici. Parce que, quoi qu'il ait pu se passer entre Sonko et la masseuse, cela ne peut plus être considéré comme un délit. Maintenant, si c'est un péché, c'est autre chose et il n'appartient pas au tribunal de l’élucider. Mais pour le pouvoir, c'est du pareil au même, si ce n'est pas le délit, c'est le péché.
il aurait été plus sage de calmer la tension en classant le dossier comme vide, a l’instar d'autres faits plus graves, qui mériteraient d’être élucides
Finalement, et si le véritable crime ou le seul péché de Sonko, était d’être opposant radical au Président Sall ?
Parce que, vu la manière dont le dossier est traité, la position du pouvoir est très claire, il ne cracherait pas sur le délit ou le péché, l'essentiel étant d'avoir sa peau par tous les moyens comme le loup et l'agneau de "La Fontaine".
Cette fable qui illustre une réalité cruelle à portée universelle, met en évidence le comportement de celui qui non seulement, exerce sa violence sur le plus faible, mais cherche à la justifier. Comme quoi, «la raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Tribune