Le Président de la République, Monsieur Macky Sall a eu une bonne idée
avec son projet sur la décentralisation. Il s’est dotée d’une vision
qui est de contribuer à asseoir « un développement territorial durable
et équilibré, basé sur un aménagement spatial cohérent et une approche
intégrée et participative, garantissant l’émergence socio-économique
et le renforcement des collectivités locales».
Tout le monde reste d’accord que L'acte III de la décentralisation
peut considérablement aider à améliorer le cadre de vie de certaines
localités du Sénégal, même si ce projet à été copié chez les français,
ou ont lui à donné le nom à une série de réformes des collectivités
territoriales françaises adoptée à partir de 2013 sous la présidence
de François Hollande. Ces réformes reviennent en partie sur la réforme
des collectivités territoriales françaises adoptée sous la présidence
de Nicolas Sarkozy.
C’est dés fois bien de lorgner sur la copie d’un ami, et prendre
quelques bonnes idées pour l’appliquer, y’a rien de mal en cela,
d’autant plus que Le Président Sall a fait du Benchmarking chez les
Français. Et ceci n’est pas étonnant dans la mesure où nous sommes
tous conscient que la France est le principal partenaire stratégique
du Président Sall. On peut constater d’ailleurs l’invasion Française
dans les secteurs clés de notre économie. Bref,…
L’idée est bonne, parce que cela permettra de produire simultanément
des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement
local harmonieux. Dans la stratégie nationale de développement
territorial (SNDT), l’Etat du Sénégal s’est s’appuyé sur trois (3)
orientations stratégiques. Il s’agit (I), de l’adaptation du cadre
institutionnel et organisationnel au développement territorial (II),
de la réforme de la politique de financement en faveur du
développement territorial, et, enfin (III), de la mise en chantier le
développement territorial.
Dans la SNDT Le Président de la République, Monsieur Macky Sall a
trois orientations stratégiques :
• L’orientation stratégique 1, « Adapter le cadre institutionnel et
organisationnel au développement territorial »,
• L’orientation stratégique 2, « Renforcer la politique de
financement du développement territorial»,
• L’orientation Stratégique 3 : « Construire des territoires
autonomes, compétitifs et viables »
Mais quand il a copié le projet chez son partenaire, il aurait du
réfléchir sur comment faire pour mettre en œuvre ces orientations
stratégiques. Il a surement oublié que les élus locaux n’ont pas de
compétences pour mettre en œuvre de telles stratégies. Beaucoup
d’entre eux, pour ne pas dire la majorité sont juste des politiciens,
dés fois avec un niveau d’instruction ou de formation assez faible.
Nous savons que les mairies sont accaparées par des hommes qui ont
spécialement des ambitions politiques, c’est le moyen efficace et
idéal pour se faire connaitre dans sa localité, ou accéder à des
postes politiques importants dans le gouvernement.
Il est dit dans la SNDT du Président Sall que Le développement
territorial devra mettre en synergie deux approches : l’une
descendante et verticale, fondée sur des « finalités choisies » par
l’Etat central et mise en œuvre à l’échelle territoriale par son
administration déconcentrée, l’autre horizontale, construite à partir
des « finalités vécues » par les territoires et leurs acteurs. Pour
réconcilier ses deux finalités et établir un dialogue permanent et
fécond entre acteurs, il est proposé d’adopter une « approche projet »
avec la définition et la mise en œuvre de « projets de territoire » et
de « projets étatiques de territoires ».
Ainsi, véhiculer L'acte III de la décentralisation nécessite des
hommes qui ont des compétences de base en gestion générale. Il s'agit
des compétences que tout gestionnaire doit posséder, y compris les
gestionnaires de projet. C'est-à-dire les compétences techniques,
uniques en leur genre, qu'il faut posséder pour gérer ces projets.
En effet, pour exercer des fonctions de gestion, quelles qu'elles
soient, il faut posséder diverses compétences, notamment en direction,
en négociation, en communications et en synergie des groupes.
Nous auront besoin d’hommes qui ont des qualités comme : le Jugement,
l’intégrité, l’assurance, la souplesse, l’initiative, la persévérance.
Et ce n’est surtout pas chez ces vieux politiciens ou nous trouverons
ces qualités.
Pour obtenir des résultats avec ce projet de L'acte III de la
décentralisation, les élus locaux doivent comprendre, élaborer et
utiliser des systèmes et des contacts officiels et informels dans un
environnement organisationnel complexe. Mener les activités voulues en
mettant à profit sa connaissance de l'environnement de la fonction
publique, des systèmes et des politiques opérationnelles du
gouvernement ainsi que des programmes et des politiques de sa propre
localité. Attirer et mobiliser l'énergie et le talent de tous;
travailler vers un but commun, dans l'intérêt de l'organisation, des
gens qui y travaillent et de ceux qu'elle dessert.
Dans nos localités, nous notons par contre divers clivages politiques,
divers clans, aucun consensus, chacun tire de son coté, pour des
intérêts uniquement personnels.
Ce que nous allons récolter au final, c’est le non respect du
calendrier républicain, des dépenses de plusieurs milliards, des lois
votés certes, mais sans effet positif sur le Sénégal.
Il faut à présent réfléchir sur « Qui pour mettre en œuvre L'acte III
de la décentralisation et la Stratégie nationale de développement
territorial ». Se serait toutefois bien d’adopter le projet mais il
serait obligatoire de le faire véhiculer par ces jeunes gens diplômés,
en Gestion de projet, en management, en communication, en marketing
politique, en comptabilité, en finance…, mais non pas à ces vieux
dinosaures, ces hommes politiques, des aventuriers sans programme
constructif ni vision salvatrice.
Abdoulaye NDAO
abdoulayendao@gmail.com
avec son projet sur la décentralisation. Il s’est dotée d’une vision
qui est de contribuer à asseoir « un développement territorial durable
et équilibré, basé sur un aménagement spatial cohérent et une approche
intégrée et participative, garantissant l’émergence socio-économique
et le renforcement des collectivités locales».
Tout le monde reste d’accord que L'acte III de la décentralisation
peut considérablement aider à améliorer le cadre de vie de certaines
localités du Sénégal, même si ce projet à été copié chez les français,
ou ont lui à donné le nom à une série de réformes des collectivités
territoriales françaises adoptée à partir de 2013 sous la présidence
de François Hollande. Ces réformes reviennent en partie sur la réforme
des collectivités territoriales françaises adoptée sous la présidence
de Nicolas Sarkozy.
C’est dés fois bien de lorgner sur la copie d’un ami, et prendre
quelques bonnes idées pour l’appliquer, y’a rien de mal en cela,
d’autant plus que Le Président Sall a fait du Benchmarking chez les
Français. Et ceci n’est pas étonnant dans la mesure où nous sommes
tous conscient que la France est le principal partenaire stratégique
du Président Sall. On peut constater d’ailleurs l’invasion Française
dans les secteurs clés de notre économie. Bref,…
L’idée est bonne, parce que cela permettra de produire simultanément
des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement
local harmonieux. Dans la stratégie nationale de développement
territorial (SNDT), l’Etat du Sénégal s’est s’appuyé sur trois (3)
orientations stratégiques. Il s’agit (I), de l’adaptation du cadre
institutionnel et organisationnel au développement territorial (II),
de la réforme de la politique de financement en faveur du
développement territorial, et, enfin (III), de la mise en chantier le
développement territorial.
Dans la SNDT Le Président de la République, Monsieur Macky Sall a
trois orientations stratégiques :
• L’orientation stratégique 1, « Adapter le cadre institutionnel et
organisationnel au développement territorial »,
• L’orientation stratégique 2, « Renforcer la politique de
financement du développement territorial»,
• L’orientation Stratégique 3 : « Construire des territoires
autonomes, compétitifs et viables »
Mais quand il a copié le projet chez son partenaire, il aurait du
réfléchir sur comment faire pour mettre en œuvre ces orientations
stratégiques. Il a surement oublié que les élus locaux n’ont pas de
compétences pour mettre en œuvre de telles stratégies. Beaucoup
d’entre eux, pour ne pas dire la majorité sont juste des politiciens,
dés fois avec un niveau d’instruction ou de formation assez faible.
Nous savons que les mairies sont accaparées par des hommes qui ont
spécialement des ambitions politiques, c’est le moyen efficace et
idéal pour se faire connaitre dans sa localité, ou accéder à des
postes politiques importants dans le gouvernement.
Il est dit dans la SNDT du Président Sall que Le développement
territorial devra mettre en synergie deux approches : l’une
descendante et verticale, fondée sur des « finalités choisies » par
l’Etat central et mise en œuvre à l’échelle territoriale par son
administration déconcentrée, l’autre horizontale, construite à partir
des « finalités vécues » par les territoires et leurs acteurs. Pour
réconcilier ses deux finalités et établir un dialogue permanent et
fécond entre acteurs, il est proposé d’adopter une « approche projet »
avec la définition et la mise en œuvre de « projets de territoire » et
de « projets étatiques de territoires ».
Ainsi, véhiculer L'acte III de la décentralisation nécessite des
hommes qui ont des compétences de base en gestion générale. Il s'agit
des compétences que tout gestionnaire doit posséder, y compris les
gestionnaires de projet. C'est-à-dire les compétences techniques,
uniques en leur genre, qu'il faut posséder pour gérer ces projets.
En effet, pour exercer des fonctions de gestion, quelles qu'elles
soient, il faut posséder diverses compétences, notamment en direction,
en négociation, en communications et en synergie des groupes.
Nous auront besoin d’hommes qui ont des qualités comme : le Jugement,
l’intégrité, l’assurance, la souplesse, l’initiative, la persévérance.
Et ce n’est surtout pas chez ces vieux politiciens ou nous trouverons
ces qualités.
Pour obtenir des résultats avec ce projet de L'acte III de la
décentralisation, les élus locaux doivent comprendre, élaborer et
utiliser des systèmes et des contacts officiels et informels dans un
environnement organisationnel complexe. Mener les activités voulues en
mettant à profit sa connaissance de l'environnement de la fonction
publique, des systèmes et des politiques opérationnelles du
gouvernement ainsi que des programmes et des politiques de sa propre
localité. Attirer et mobiliser l'énergie et le talent de tous;
travailler vers un but commun, dans l'intérêt de l'organisation, des
gens qui y travaillent et de ceux qu'elle dessert.
Dans nos localités, nous notons par contre divers clivages politiques,
divers clans, aucun consensus, chacun tire de son coté, pour des
intérêts uniquement personnels.
Ce que nous allons récolter au final, c’est le non respect du
calendrier républicain, des dépenses de plusieurs milliards, des lois
votés certes, mais sans effet positif sur le Sénégal.
Il faut à présent réfléchir sur « Qui pour mettre en œuvre L'acte III
de la décentralisation et la Stratégie nationale de développement
territorial ». Se serait toutefois bien d’adopter le projet mais il
serait obligatoire de le faire véhiculer par ces jeunes gens diplômés,
en Gestion de projet, en management, en communication, en marketing
politique, en comptabilité, en finance…, mais non pas à ces vieux
dinosaures, ces hommes politiques, des aventuriers sans programme
constructif ni vision salvatrice.
Abdoulaye NDAO
abdoulayendao@gmail.com