Les 15 personnalités inculpées étaient en résidence surveillée à l'hôtel Pergola d'Abdijan. Parmi elles, on trouve l'ancien Premier ministre, Gilbert Aké Ngbo, l'ex-ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, et Philippe Henri Dacoury-Tabley, l'ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Elles y sont désormais écrouées et devraient y rester tant que la maison d'arrêt d'Abdijan n'est pas opérationnelle.
Trois types de crimes
La semaine dernière, Amnesty International s'était inquiété du vide juridique entourant ces personnes retenues à La Pergola. Le procureur Simplice Kouadio Koffi a mis fin à ce flou. Au terme de son enquête, il distingue trois types de crimes commis par ces partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo : les crimes économiques, comme les préjudices portés aux biens de l'État ; les crimes se rapportant au coup d'Etat, comme l'atteinte à l'autorité de l'État et à la sûreté de l'État ; et enfin les crimes de sang.
Pour les deux premières catégories, deux magistrats ont été nommés. Ils vont poursuivre l'enquête et déterminer les charges précises retenues contre les personnes mises en examen. Pour les crimes de sang, le procureur n'a pas encore terminé son enquête. Quant aux juges d'instruction nommés pour le cas de Laurent Gbagbo et de son épouse, ils n'ont pas encore terminé leur enquête préliminaire, si bien que l'ancien couple présidentiel, actuellement en résidence surveillée, n'est toujours pas mis en examen.
rfi
Trois types de crimes
La semaine dernière, Amnesty International s'était inquiété du vide juridique entourant ces personnes retenues à La Pergola. Le procureur Simplice Kouadio Koffi a mis fin à ce flou. Au terme de son enquête, il distingue trois types de crimes commis par ces partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo : les crimes économiques, comme les préjudices portés aux biens de l'État ; les crimes se rapportant au coup d'Etat, comme l'atteinte à l'autorité de l'État et à la sûreté de l'État ; et enfin les crimes de sang.
Pour les deux premières catégories, deux magistrats ont été nommés. Ils vont poursuivre l'enquête et déterminer les charges précises retenues contre les personnes mises en examen. Pour les crimes de sang, le procureur n'a pas encore terminé son enquête. Quant aux juges d'instruction nommés pour le cas de Laurent Gbagbo et de son épouse, ils n'ont pas encore terminé leur enquête préliminaire, si bien que l'ancien couple présidentiel, actuellement en résidence surveillée, n'est toujours pas mis en examen.
rfi